Bienvenue sur mon blog!

Élue maire depuis 2 ans le 14 mars 2010, j'ai eu envie de raconter cette aventure sur un blog.
Certains autres Maires ont leur blog alors je me suis dit: Pourquoi pas moi? Voilà, c'est fait: j'attends vos commentaires, vos impressions et tout et tout...

En effet, c'est une véritable aventure que je vis depuis 2008! Une aventure humaine incroyable et une aventure personnelle passionnante!

jeudi 11 novembre 2021

COMMEMORATION 11 NOVEMBRE 2021

 

 

Débuter ce discours par les mots de Georges Brassens étaient importants pour moi en ce 11 novembre 2021. En effet, le 5 novembre dernier, on célébrait les 100 ans de Georges Brassens tout comme j'aurai fêté les 100 ans de ma grand mère Lucie. Naître en 1921, sur les cendres de la 1° guerre mondiale, c'était sans doute grandir soit dans un esprit de revanche soit dans un esprit de résistance, c'était évoluer vers des idées de droite ou des idées de gauche en tout cas pas dans des idées extrêmes surtout pour Georges Brassens et ma Mamé Lucie.

Et pourtant, certains deviendront nationalistes, pétainistes, antisémites, racistes et entraîneront tout un pays, tout un monde dans une deuxième guerre mondiale.

Avec la chanson « Les deux oncles » Brassens exprime donc son pacifisme de façon frontale et brutale, un pacifisme radical et sans mesure. Rien ne vaut de se battre, il n'existe pas de cause juste. Il n'existe pas de guerre juste. Et Brassens va plus loin: plutôt que de faire la guerre, il donne un conseil à l'intention de tous les belliqueux. "Plutôt que de mettre en joue un vague ennemi, mieux vaut attendre qu'on le transforme en ami" C'est sans doute pour cela, et aussi par compassion pour les victimes des idées sectaires en tout genre, que Brassens prendra la défense de La tondue dans une autre célèbre chanson.

"Plutôt que de mettre en joue un vague ennemi, mieux vaut attendre qu'on le transforme en ami"

J'ai eu envie aujourd'hui de m'appuyer sur ses/ces mots en m'attachant plus particulièrement à l'actualité et au jugement du procès du meurtre de Mireille Knoll au cours duquel le meurtrier a été condamné à perpétuité pour crime « aux caractères antisémites » Pris dans une spirale de haine, d’irrationalité, la personne avec lui a été condamné pour vol aggravé. Atteinte de maladie de Parkinson, Mireille Knoll était juive. Et c'est pour cela qu'elle a été sauvagement tuée et dramatiquement volée. Son corps encore chaud, le voleur la dépouillait. Le caractère crapuleux de cet acte a été alimenté par une haine en raison de l'appartenance" de la victime à la "religion juive" et par des "préjugés" et des "croyances que des richesses puissent être dissimulées" dans le logement social de Mme Knoll. " Si elle était juive, c'est qu'elle était riche !!!

La rationalité, l’irrationalité... La rationalité, cette manière de pensée fondée sur la raison et la logique. N'est ce pas cette non rationalité aussi qui nous emporte dans des situations conflictuelles voire dramatiques ? Si on reprend cette idée et qu'on la relie à l'Histoire, on lit des propos infondés, des situations ne s'appuyant sur aucune donnée objective, sur aucun chiffre concret, sur aucune recherche scientifique, sur aucun propos rationnel, on apprend qu'il a existé des épisodes de rumeurs, de ce qu'on appelle aujourd'hui « des fakes news » et cela a entraîné parfois, trop souvent des périodes tragiques.

Les rumeurs de pillages des maisons évacuées durant la première guerre mondiale est à chercher du côté du front rhénan, où, aussi bien en France qu’en Allemagne, règnent l’attente, l’ennui, mais aussi l’angoisse des combats. Et puis la rumeur enfle, reproduite, transformée, transfigurée jusqu'à aller à l'horreur. Tuer celui qui a fait et qui, en fait, n'a jamais fait !

La censure sur les écrits : Interdiction en outre d’attaquer les officiers, de parler des formations nouvelles, de reproduire des articles parus dans les journaux étrangers, Surveiller tout ce qui pourrait sembler une propagande pour la paix, Interdiction de publier cartes postales renfermant scènes ou légendes de nature à avoir une fâcheuse influence sur l’esprit de l’armée ou de la population.

La propagande d’emblée omniprésente, quelques extraits de nouvelles fausses volontairement publiées par les journaux français pendant la Première Guerre mondiale : « Ma blessure ? Ça ne compte pas… Mais dites bien que tous ces Allemands sont des lâches et que la difficulté est seulement de les approcher. Dans la rencontre où j’ai été atteint, nous avions été obligés de les injurier pour les obliger à se battre. »

« Quant au léger recul qu’il nous a fallu subir en Lorraine, il n’a aucune importance. Incident de guerre tout au plus (…) j’ajoute (…) que l’énorme quantité de matériel conquis sur les Allemands, témoigne chez eux d’un singulier affaiblissement »

« Leur artillerie lourde est comme eux, elle n’est que bluff. Leurs projectiles ont très peu d’efficacité… et tous les éclats… vous font simplement des bleus. »

« Leurs légumes ne poussent pas. »

Des communications officielles diffusées par l’état-major français : « Il a été signalé que des individus à la solde de l’ennemi cherchent à introduire en France des crayons contenant des substances explosives ou incendiaire. Il y a lieu d’avertir le personnel des usines, et principalement celles où se trouvent des explosifs, de n’accepter qu’avec une grande prudence les crayons de couleur qu’on lui offre. »

et deux communiqués officiels de la même date, un français : « Dans le Nord, l’armée anglaise attaquée par des forces très supérieures en nombre a dû, après une brillante résistance, se reporter un peu en arrière. A sa droite nos armées ont maintenu nos positions. »

et l'autre allemand: « L’armée allemande a pénétré victorieusement sur le territoire français, de Cambrai jusqu’aux Vosges. L’ennemi a été battu sur toute la ligne et se trouve en pleine retraite. »

Alors, parler aujourd'hui, en ce 11 novembre 2021, de rationalité, montrer des exemples d’irrationalité, pour me faire réfléchir, pour nous faire réfléchir, pour vous faire réfléchir à aujourd'hui, à ce qui se passe dans nos vies quotidiennes, sur les médias d'informations, sur ces chaînes trop nombreuses en boucle où parfois la diversité des personnes reçues n'est pas forcément rationnelle mais plutôt encline à faire des campagnes électorales avant même qu'une personne ne soit déclaré candidat. Je ne citerai pas de nom, il est trop entendu par ailleurs. Réfléchissons qui ou quoi est gagnant dans ce schéma terrible : la peur de l'Autre... Cette peur de l'Autre qui a été le ciment de toutes les guerres que notre pays, notre monde a connu !!!

Alors, je demande juste de la rationalité, redevenons rationnels, ne nous laissons pas emporter par des rumeurs, des fake news, des chiffres irrationnels, des utilisations d'aides diverses irrationnelles mais demandons juste à ceux qui triment, à ceux qui sont brimés, leur juste vie au quotidien car oui, un reste à vivre de 50€ après avoir tout payé, c'est terrible ! Pouvoir payer un restaurant à ses enfants à l'occasion de la rentrée scolaire car on vient de percevoir l’allocation de rentrée, ce n'est pas désobligeant. Ce qui est désobligeant c'est de ne pouvoir le faire seulement parce qu’on a touché l'allocation de rentrée et pas quand c'est l'anniversaire de son enfant au mois de février ! Arrêtons d'avoir peur de l'Autre et soyons rationnels...

Relisons les livres d'Histoire pour savoir rationnellement ce qu'a fait le Général de Gaulle, ses avancées et ses écueils, relisons ce que symbolisait le gaullisme à la sortie de la deuxième guerre mondiale et ne nous laissons pas endormir par tous ces présupposées héritiers qui ne sont en fait que des usurpateurs de l'Histoire...

La Rationalité au sujet de la première guerre mondiale, c'est un bilan rationnel, exact et que je tiens à rappeler à chaque commémoration de ce conflit au bilan humain terrible pour le monde entier : 12 millions de morts et la France quant à elle déplore 1 400 000 morts , 740 000 invalides, 3 000 000 de blessés, des centaines de milliers de veuves et d'orphelins.

Car le souvenir, la mémoire, la transmission, ce sont les bases de la rationalité, celle qu'on doit transmettre à nos enfants, à nos petits enfants et en particulier depuis le décès du dernier compagnon de La Libération, le résistant Hubert Germain le 12 octobre 2021, à l'âge de 101 ans et engagé dans la Résistance à même pas 20 ans...

En mémoire de nos morts pour la France inscrits sur ce monument de Massillargues-Atuech, en mémoire et respect aux soldats morts pour la France : Colonel Sébastien BOTTA, force multinationale d’observateurs, mort pour la France en Egypte, le 12 novembre 2020 ; Brigadier Dorian ISSAKHANIAN, 1er régiment des chasseurs parachutistes, mort pour la France au Mali, le 28 décembre 2020 ; Brigadier Quentin PAUCHET, 1er régiment de chasseurs parachutistes, mort pour la France au Mali, le 28 décembre 2020 ; Maréchal des logis Tanerii MAURI, 1er régiment des chasseurs, mort pour la France au Mali, le 28 décembre 2020 ; Sergent-chef Yvonne HUYNH, 2e régiment de hussards, morte pour la France au Mali, le 2 janvier 2021 ; Brigadier-chef Loïc RISSIER, 2e régiment de hussards, mort pour la France au Mali, le 2 janvier 2021 ; Sergent Maxime BLASCO, 7e bataillon des chasseurs alpins de Varces, mort pour la France au Mali le 24 septembre 2021.

En souvenir de ces enfants, de ces femmes, de ces hommes, qui ont payé de leur vie, notre liberté d'aujourd'hui et de demain, je vous demande de respecter une minute de silence...

samedi 8 mai 2021

Commémoration du 8 mai


J’ai frappé à ta porte 
J’ai frappé à ton cœur 
Pour avoir un bon lit
Pour avoir un bon feu
Pourquoi me repousser ?
Ouvre-moi, mon frère… !

Pourquoi me demander 
Si je suis d’Afrique 
Si je suis d’Amérique 

Si je suis d'Asie
Si je suis d’Europe

Ouvre-moi, mon frère… !

Pourquoi me demander 
La longueur de mon nez 
L’épaisseur de ma bouche 
La couleur de ma peau 
Et le nom de mes dieux ? 

Ouvre-moi, mon frère… ! 

Je ne suis pas un noir,

Je ne suis pas un rouge,

Je ne suis pas un jaune,

Je ne suis pas un blanc,

Je ne suis qu'un homme.

Ouvre-moi mon frère... !


Ouvre-moi ta porte 
Ouvre-moi ton cœur 
Car je suis un homme 
L’homme de tous les temps 
L’homme de tous les cieux 
L’homme qui te ressemble…! 


René Philombé


Chers vous tous,

En même temps que Sélène apprenait grâce à sa maîtresse, ce magnifique poème de René Philombé, Timoté découvrait celui de Louis Aragon « Coq »


Oiseau de fer qui dit le vent
Oiseau qui chante au jour levant
Oiseau bel oiseau querelleur
Oiseau plus fort que nos malheurs
Oiseau sur l’église et l’auvent
Oiseau de France comme avant
Oiseau de toutes les couleurs.

Louis Aragon

Né en 1930 à Batchenga, René Philombé de son vrai nom Philippe Louis Ombedé est un des pères de la littérature Camerounaise. Écrivain camerounais, poète, romancier, dramaturge et journaliste , il est également militant culturel et politique et crée un syndicat pour la police dont il devient le secrétaire.

Ce poème est tiré du recueil intitulé « Petites gouttes de chant pour créer l’homme «  Tout un programme, des petits gouttes de chant pour créer l'homme...

Ses poèmes sont empreints de réalisme, d’humanisme et d’un profond intérêt pour la justice. Son appel à tous les hommes de dépasser ce qui les sépare lui confère une immense popularité. Ce poème L'Homme qui te ressemble est un véritable appel à la rencontre entre les Hommes, par-delà ce qui les sépare.


Louis Aragon est beaucoup plus connu que René Philombé. Louis Aragon est connu à la fois comme poète et aussi comme militant communiste mais un peu moins comme fondateur du journal quotidien Ce soir crée en 1937. C'est dans ce journal que Louis Aragon adressera, à l'aube de l'année 1939, ses vœux à la France et au monde dans un texte engagé et combatif.

Fin de l’année 1938, alors que les Français s’apprêtent à fêter le nouvel an, la question qui taraude les esprits est celle de la guerre qui couve, la seconde guerre mondiale.  Plus que jamais, l’Europe est en proie aux violences. En Espagne, où la guerre civile fait rage depuis 1936, les nationalistes gagnent du terrain face aux républicains. Le 31 décembre, un raid d’avions italiens a fait parmi les civils à Barcelone 40 morts et 110 blessés. Le journal de Louis Aragon titrera alors « Un épouvantable massacre de femmes et d’enfants »

En Allemagne, cinq ans après son arrivée au pouvoir, Adolf Hitler intensifie sa politique de persécution envers les juifs et poursuit ses objectifs sanguinaires. Le 13 mars 1938, le Führer a annexé l’Autriche puis poursuivi sur sa lancée dans la région des Sudètes.

Dans Ce soir, Louis Aragon dénonce en particulier ce qui constitue à ses yeux la pire ignominie de l’année 1938 : les accords de Munich, par lesquels l’Allemagne, la France, et l’Italie ont livré aux nazis la Tchécoslovaquie. 

Face à cette trahison, l’écrivain en appelle à une réaction populaire : 

« Français, innocents, trompés, trahis, impuissants et honteux. Et je le dis avec toute la force des millions d’hommes qui pensent comme moi parce qu’ils sont les fils du pays de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, parce qu’ils sont les fils du pays qui fit Chartres et vainquit à Valmy, je le dis solennellement : il n’y aura pas de paix digne de ce nom qui laisse subsister au cœur sanglant de l’Europe ce déni de justice et cette indignité.

Je souhaite la Paix qui anéantisse jusque dans ses fondements le souvenir même de Munich. »

Aragon fustige ceux qui font le jeu du fascisme, en appelle aux principes de la Révolution française et se prononce envers et contre tout pour la défense des idéaux français :

« M. Léon Daudet souhaite de voir dans cette année l’effondrement de la démocratie française, des principes de 1789 et de tout le bataclan. Il parle en ceci le langage exact de Messieurs Hitler et Mussolini.

Je souhaite, pour mon compte, que 1939 déclare la paix au monde, pour reprendre l’expression de Victor Hugo. La Paix n’est pas la guerre civile que nos hypocrites sont prêts à faire aux Français avec le concours de M. Daudet. 

La Paix n’est pas la mutilation de la France.

La Paix n’est pas l’asservissement des Français aux marchands de guerre et aux idéologies racistes. 

La Paix, je la souhaite au monde entier. […] Et si rétablir la Paix, de même qu’aux jours de Napoléon, la Liberté dans le monde, exige de résister les armes à la main à ceux qui les armes à la main exigent qu’on agenouille, et courbe plus encore la France humiliée, à qui donc parmi nous cela ferait-il peur ?

Je ne souhaite pas la guerre. Je souhaite la Paix. Mais je dis aux seigneurs de la guerre, qu’ils portent la hache du licteur ou celle du bourreau, qu’ils s’habillent de noir ou de brun, que les Français regardent avec tranquillité 1939 et que, malgré les braillards s’il le faut, ils sauront défendre leur patrie, ils ne reculeront pas devant l’ouvrage. »

Et c’est à un autre ardent défenseur de la paix, « en qui s’incarne la plus haute et la plus pure pensée française », qu’Aragon donne la parole pour conclure l’année 1938 : l’écrivain Romain Rolland, prix Nobel de littérature 1915.

« 1938 est pour la France une année de deuil. Elle a trahi ses amitiés internationales, livré la Tchécoslovaquie, abandonné l’Espagne. Un sentiment de honte et de remords pèse sur notre démocratie. […]
Songeons aux veuves et aux enfants !
Secourons les pauvres, les blessés et les prisonniers !
Nous savons tous que, sur la terre d’Espagne, c’est la France qu’ils ont défendue. Attestons-le ! 
»

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Louis Aragon s’engagera dans la Résistance en créant avec Elsa Triolet le Comité national des écrivains pour la zone sud et le journal La Drôme en armes. Il s’engage aussi par ses poèmes comme Les Yeux d’Elsa (1942) ou encore La Rose et le Réséda (1944). 


Au départ, je me posais beaucoup de questions sur le poème Coq de Louis Aragon et puis en étant curieuse, en allant chercher, j'ai compris peut être pas tout mais une grande partie de cet « oiseau de toutes les couleurs » et de cet « oiseau plus fort que nos malheurs » Ce poème a alors résonné si fortement avec « l'homme qui te ressemble » La fraternité, la puissance de notre pays, la puissance de nos valeurs républicaines face à l'atrocité du monde, face à l'atrocité de certains Hommes.

J'ai donc voulu, avec l'aide de Sélène, celle de Timoté et les idées et le travail de leurs maîtresses Valérie et Violette, partager avec vous ces très belles strophes à l'occasion de la 76° commémoration du 8 mai 1945. 76 ans, c'est si loin et si près. 76 ans, c'est juste une année de plus que mes parents. C'est deux générations, deux générations de luttes, de mémoire et c'est avec Sélène, Timoté, Mathilde, Johane et tous les autres, une jeune génération qui, si nous n'en sommes pas vigilants, si nous ne partageons pas, si nous ne transmettons pas, ne saura pas, ne saura pas l'atrocité, l'inhumanité, l'horreur sanguinaire, raciste, xénophobe. Et elle est là, tout près, cette inhumanité. Vous l'avez peut être croisé, vous l'avez peut être évité, vous l'avez peut être pas cru mais elle est là, souterraine ou visible, cachée ou transparente, elle est là. Pour ma part, je l'entends à chaque réunion du Conseil Régional et cela me fait mal car elle flirte avec mon idée de démocratie. Oui, des élus d'extrême droite sont élus démocratiquement comme Adolf Hitler a été élu démocratiquement chancelier ! Alors, oui, posons nous des questions ! Tous les jours, posons nous des questions ! Échangeons avec ceux qui se posent des questions et qui ne trouvent des réponses que dans des discours extrêmes, partageons avec ceux qui ne se posent pas de questions parce qu'ils sont mal, parce qu'ils ont mal à leur France !

Les textes, les articles de la presse militante, les poèmes sont le reflet d'une époque et portent en eux les blessures et les espoirs de l'époque. Pour transmettre, appuyons nous sur ces mots pour ne pas être à nouveau face à de dramatiques maux...


En soutien à tous les citoyens, à tous les élus victimes de propos racistes, antisémites, xénophobes,

En souvenir de Francisco dit Paco Larroy, né en 1924 et disparu dernièrement, courageux combattant espagnol lors de la bataille de La Madeleine en août 1944, et qui reçut la Légion d’Honneur, au titre de guérillero et résistant,

En mémoire à tous nos résistants, en mémoire aux soldats de la guerre 1939-1945, en mémoire de nos morts pour la France, en mémoire de Stéphanie Monfermé, policière tuée au commissariat de Rambouillet et en soutien à sa famille, en mémoire aux victimes des attentats, en mémoire et soutien aux victimes des régimes totalitaires, fascistes et inhumains, en mémoire à ceux qui se sont engagés et qui s'engagent de nos jours, en mémoire à ceux qui sont morts et meurent encore aujourd'hui sous les coups de l'intolérance et de la folie, je vous demande de respecter une minute de silence.