Bienvenue sur mon blog!

Élue maire depuis 2 ans le 14 mars 2010, j'ai eu envie de raconter cette aventure sur un blog.
Certains autres Maires ont leur blog alors je me suis dit: Pourquoi pas moi? Voilà, c'est fait: j'attends vos commentaires, vos impressions et tout et tout...

En effet, c'est une véritable aventure que je vis depuis 2008! Une aventure humaine incroyable et une aventure personnelle passionnante!

lundi 11 novembre 2024

Commémoration 11 novembre 2024

Chers vous tous,

En ce 11 novembre 2024, j'ai souhaité que nous arrivions devant le Monument aux Morts de Massillargues-Atuech avec cette chanson "La Promesse" de Jean-Jacques Goldman et Grégoire.

En ces temps bouleversés, rien que le titre m'a semblé devoir résonner ici et je l'espère plus loin: La Promesse "Oh vous mes compagnons, mes amis de jeunesse, quelques soient vos histoires, non n'oubliez jamais qu'un beau jour nous avions fait ensemble une promesse: S'il n'en reste qu'un nous serons ce dernier"

Au moment de commémorer la fin de la première Guerre Mondiale, cette guerre appelé eparfois Grande Guerre ou la Der des Der, triste nom quand on connaît la suite, j'ai souhaité aujourd'hui avec cette promesse vous faire redécouvrir ou découvrir certaines personnes de cette période, non pas des personnages, non pas des héros, ils ne voudraient surtout pas être appelés ainsi. Je souhaitais juste vous parler de femmes et d'hommes, de femmes et d'hommes comme il en existe tant dans tous les conflits, ces inconnus, ces quidam, ces personnes qui n'auraient jamais cru "entrer dans l'Histoire, dans la Grande Histoire mais qui, par la force des choses, par la force des événements, par l'atrocité de certains autres Hommes ont pris le parti de s'engager dans tous les sens du terme... S'engager, militer, croire en des valeurs, croire en la paix, croire en la vie à travers les peurs, à travers les morts, à travers la Mort, croire en la Vie avec un V, le V de la victoire le V de la Vie tout simplement...

"...On était quelques âmes, quelques hommes, quelques femmes rêvant de liberté. On n'était pas à vendre mais on pouvait revendre des montagnes d'amitié. Le cœur en bandoulière et les bras grands ouverts à tous les étrangers, on n'avait pas de peur. On sentait juste la chaleur qu'on savait se donner même au fin fond du désert, on aidait les plus faibles à ne jamais tomber. Même au milieu des chimères, on y croyait plus fort quand le courage manquait..."

A titre personnel et je vous prie dès à présent de m'en excuser, avant de vous présenter quelques uns de ces Hommes, je voudrais honorer la mémoire des miens. Mon grand-père Franou né le 28 mars 1915, en plein coeur de cette Guerre. Quand j'ai fait mes recherches pour ce discours, je me suis rendue compte que beaucoup de résistants de la deuxième guerre mondiale étaient nés en plein coeur de la première guerre mondiale. A l'école, les professeurs nous parlent souvent, très souvent d'esprit revanchard mais il est souvent oublié l'esprit de résistance des enfants de l'époque de 14-18. Ce n'est pas étranger au fait sans doute qu'ils aient fait de grands résistants ou maquisards, anonymes souvent mais si engagés et militants comme mon Papé... Ma grand mère Andrée, prénom éponyme mais comme je vous l'ai déjà raconté, pas par hasard quand son père repart à la guerre en septembre 1917 en disant à son épouse "Ainsi si je ne reviens pas, je serai au fond de mon coeur, que mon dernier enfant s'appellera André(e)..."

Comme mes grands parents paternels et ma grand mère maternelle Lucie, Madeleine Riffaud décédée mercredi dernier à l'âge de 100 ans, est née de parents engagés dans la première guerre mondiale, son père fut engagée volontaire, gravement blessé et a participé à une mutinerie face à ces atrocités. Engagée dès l'âge de 18 ans dans un groupe de francs-tireurs et partisans, elle sera arrêtée après avoir abattu un soldat allemand et sera torturée pendant de nombreuses semaines sans parler. Elle échappera à la déportation et combattra pour la Libération de Paris. 

Et puis relatons le parcours d'Edith Cavell, infirmière britannique exceptionnelle par son parcours, son dévouement et son courage. En 1914, après avoir fondé à Bruxelles l'école belge des infirmières diplômées, Edith Cavell en crée trois autres dans le royaume belge mais un événement marque alors son destin: l'invasion de la Belgique par l'armée allemande alors qu'elle est retournée en Angleterre rendre visite à sa famille. A son retour à Bruxelles, elle découvre que son hôpital est devenu un établissement de la Croix Rouge au service des Allemands. Fin 1914, un membre de la Résistance lui demande si elle peut cacher deux soldats britanniques blessés. Elle les cache alors à l'arrière de l'hôpital et au total, elle va aider plus de 200 soldats français, anglais, canadiens et belges à échapper à l'occupant. Malheureusement, son action sera découverte. Edith Cavell est arrêtée, emprisonnée, jugée pour trahison et condamnée à mort. Refusant qu'on lui bande les yeux ou lui lie les mains, elle fait face au peloton d'execution. Le récit ou la légende indique qu'Edith  se serait évanouie à la vue des fusils pointés sur elle. Elle gît à terre mais n'est pas touchée, aucun des huit soldats ne voulant être celui qui tire la balle mortelle eu égard aux actions promulguées par la victime. Un officier s'approche alors et l'abat froidement avant qu'elle ne reprenne ses esprits. A Londres, nous pouvons lire sur sa statue "Le patriotisme n'est pas assez. Je dois n'avoir aucune haine ou amertume envers qui que ce soit"

Autre femme et destin exceptionnels, celui d'Emilienne Moreau. Alors que le conflit mondial débute, elle est âgée de 16 ans et les onze mois d'occupation vont voir des malheurs familiaux s'abattre sur sa famille: son frère est tué au front, son père usé par les privations et l'inquiétude décède, Emilienne entreprend alors de s'occuper des enfants de son village. Sur la demande de l'autorité allemenade, elle crée une école dont elle devient institutrice à l'âge de 17 ans, son école compte 42 élèves. Son action courageuse et bienvaillante ira encore plus loin lors de la Grande Guerre. Elle apportera des informations sur les positions allemandes et les pièges mis en place. Lors de comabts, elle transportera les blessés dans sa maison et leur apportera les soins nécessaires. Elle lancera, entre autre, des grenades sur deux tireurs allemands embusqués afin de sauver un soldat anglais. Emilienne devient "l'Héroine de Loos-en-Gohelle et est citée à l'ordre de l'Armée par le Général Foch. Cet honneur sera très mal perçu par les Allemands et sa tête sera mise à prix fin de l'année 1915. A femme exceptionnelle, vie exceptionnelle, Emilienne sortira saine et sauve de cette Grande Guerre après avoir protégé et sauvé de très nombreux militaires. Elle continuera son métier d'institutrice la guerre achevée. Elle poursuivra alors son engagement politique au service de tous et elle s'engagera à nouveau comme résistante lors de la deuxième guerre mondiale. Le Général de Gaulle lui accordera le titre de Compagnon de la Libération symbolisant ainsi l'action sans faille d'Emilienne pour sa nation et la défense des droits des populations dont elle était très proche.

Vous allez me dire que des destins de femmes? Oui , et c'est un choix délibéré de ma part, parler des femmes, de ces femmes de l'ombre dans les conflits mondiaux. Je voudrais juste qu'on réalise aujourd'hui et peut être encore plus fort en ce jour du 11 novembre 2024, que dans chaque guerre, de par le Monde, il y a des hommes, des femmes et des enfants qui souffrent, qui meurent, qui s'engagement, qui militent au prix de leur vie, au prix de leur intégrité.

Et pour finir, je vais vous parler d'un homme, d'un Président des Etats Unis, oh non, n'ayez crainte, pas de celui dont on parle et râbache des propos irrespectueux voire orduriers... Encore que...

Je veux vous parler du Président Wilson, 28° Président des Etats Unis de 1913 à 1921. Le Président Wilson engagera son pays dans la première guerre mondiale en avril 1917 après 3 ans de neutralité et au sortir de la guerre, il oeuvrera à la réconciliation des pays européens ce qui lui vaudra le prix Nobel de la Paix en 1919. En effet, face à la reprise de la guerre sous marine à outrance et la découverte  du soutien de l'Allemagne au Mexique pour une reconquête des Etats au Sud, le Congrès autorise le 6 avril 1917 à déclarer la guerre à l'Allemagne. Le Président Wilson mènera alors une double politique: faire la guerre pour instaurer une paix durable, objectif exprimé officiellement dans son discours face au Sénat

Nous sommes entrés dans cette guerre parce que des violations du droit se sont produites qui nous touchaient au vif, et qui rendaient la vie de notre peuple impossible, à moins qu'elles ne fussent réparées, et que le monde ne fût une fois pour toutes assuré contre leur retour.

Ce que nous exigeons dans cette guerre n'est donc rien de particulier pour nous-mêmes. Ce que nous voulons, c'est que le monde devienne un lieu sûr où tous puissent vivre, un lieu possible spécialement pour toute nation  éprise de la paix, comme la nôtre, pour toute nation qui désire vivre librement de sa vie propre, décider de ses propres institutions, et être sûre d'être traitée en toute justice et loyauté par les autres nations, au lieu d'être exposée à la violence et aux agressions égoïstes de jadis. Tous les peuples du monde sont en effet solidaires dans cet intérêt suprême, et en ce qui nous concerne, nous voyons très clairement qu'à moins que justice ne soit rendue aux autres, elle ne nous sera pas rendue à nous-mêmes."

Un petit tour dans cette période de 1914 à 1918, un petit tour dans cette Histoire avec un grand H, avec vous vous en doutez un peu de lumière sur ce que nous vivons aujourd'hui... Quelles sont les causes de la Guerre? Les enseignants, les professeurs d'Histoire, quotidiennement, tentent d' apporter quelques éclaircissements aux élèves devant eux et làà pour apprendre mais est ce seulement le travail des enseignants et des professeurs? Je ne le crois pas et c'est pour cela que, de ma petite place d'élue locale, Maire de Massillargues-Atuech, je tente dans chacun de mes discours de commémorations, dans chacune de mes expressions d'ouvrir l'esprit, de créer un petit espace, parfois long je le sais, mais un petit espace utile me semble t-il..., louable et tentant, à ma humble hauteur d'oeuvrer vers un nécessaire devoir de mémoire de chacun pour tous... 

Oui, les instants que nous vivons aujourd'hui sont lourds à gérer, oui le contexte géopolitique mondial est anxiogène, oui les relations humaines sont difficiles mais le repli sur soi et la peur de l'Autre ne sont jamais la réponse à tous les maux...

Qu'Emilienne, Edith, Madeleine, mes aïeux, nos aïeux nous permettent de suivre un chemin plus ouvert, plus lumineux, plus inspirant et empreint des valeurs de notre République: Liberté, Egalité, Fraternité pour la défense et le respect de notre démocratie.

En souvenir de ces Femmes, de ces Hommes, en hommage aux opprimés, à ceux obligés de quitter un pays parce que la Vie n'y est plus supportable, à nos Morts pour la France sur ce Monument aux Morts de Massillargues-Atuech et d'ailleurs, je vous demande de respecter une minute de silence.


mercredi 8 mai 2024

Commémoration du 8 mai

Chers vous tous,

Rita Mitsouko pour vous accueillir, ici, au pied du Monument aux Morts de Massillargues-Atuech, dans le cimetière communal. Pour les habitués des commémorations et de mes discours, je ne pense pas qu'il y ait trop d’étonnement. Pour les autres, sans doute un peu plus.

Je peux entendre et je peux comprendre sans doute les réactions : quelle honte ? Quelle étrangeté ? Quelle audace ? J'espère qu'à l'issue de mon discours, vous adopterez la dernière expression : l'audace. Je ne vais pas dire qu'à l'écriture de ce discours, depuis quelques jours, je n'ai pas eu des doutes à écrire et à vous dire aujourd'hui, ici, ces mots, mes mots. Cependant, vu le contexte actuel, ici, à Massillargues-Atuech, en France, en Europe et dans le Monde, vues les échéances des élections européennes du 9 juin prochain et aujourd'hui particulièrement, symboliquement ce 8 mai, veille du 9 mai décrété jour de l'Europe j'ai souhaité m'adresser plus solennellement à vous tous, en souvenir de nos morts pour la France mais aussi en tant qu'élue républicaine, au nom de nous tous, Citoyens du Monde.


Dernièrement, en tant qu'élue régionale, laïque, j'ai inauguré la rénovation de fresques murales dans l'église d'Orthoux, près de Quissac, rénovation que j'avais défendu auprès de la Région comme symbole d'un patrimoine certes cultuel mais aussi culturel et historique. Quel plus fort symbole qu'une élue régionale, descendante d'une famille de protestants participent à cette transmission de patrimoine dans un lieu incendié par les bandes de Rolland et Cavalier en novembre 1702, pendant la guerre des Camisards. Il y a plus de 320 ans, déjà, une guerre entre deux religions...

Lors de cette cérémonie religieuse, l’évêque présent a insisté, par cette rénovation de fresques murales, certes sur la transmission d'un patrimoine mais sur une transmission autrement plus forte et riche qui est celle de la transmission des valeurs humaines, la transmission du respect et de la bienveillance. Il a énoncé ce précepte « Je vous ai transmis ce que moi-même j'ai reçu »

Ces mots dits dans un lieu religieux n'enlèvent aucunement leur portée symbolique et l'émotion qu'ils m'ont donnée et que j'ai souhaité partager avec vous.


La veille de ce jour-là , je recevais de jeunes lycées qui me posaient tout naïvement mais intensément la question de savoir si la démocratie et la République étaient en danger ? Quelle question et surtout quelle réponse apporter à ces jeunes, quand on souhaite rester positive? Alors, j'ai répondu oui, pour moi, face à tous les événements dans le monde, face à toutes les réactions des Hommes avec un grand H, face à notre manque de curiosité, face à notre manque d' exigence de devoir de mémoire, face à cette vie, faites de rapides assimilations, de fake news et d’horribles news, face à des propos mensongers et que nous n'allons pas analyser, oui la démocratie et la République sont en danger ? Elles sont en danger par nous-même car nous n'avons pas su, car nous n'avons pas assez réussi à la protéger, parce que nous avons laissé certains, nous monter les uns contre les autres.


Demain, 9 mai, c'est la journée de l'Europe ! Combien d'entre nous s'en souviennent ? La journée du 9 mai commémore la déclaration de Robert Schuman marquant le début de la construction communautaire. Des événements sont organisés dans toute l'Europe. Les écoles et les établissements scolaires européens sont invités à fêter cette journée qui étend les célébrations du 9 mai à l’ensemble du mois à travers le Joli mois de l’Europe. Et demain, pour nous, la majorité des enfants interrogés nous répondront que c'est un jour férié !

La Journée de l'Europe a été instaurée par les dirigeants européens à l'occasion du Conseil européen de Milan en juin 1985. Fêtée la première fois en 1986, depuis, elle rend hommage à ce moment fondateur qu'a été le 9 mai 1950 lorsque Robert Schuman, Ministre français des Affaires Étrangères, propose la création d'une organisation européennes chargée de mettre en commun les productions françaises et allemandes de charbon et d'acier, industries indispensables à l'armement . Le but était de construire entre les Européens des liens économiques et sociaux tellement étroits que la guerre soit impossible. Cette journée du 9 mai est un des cinq symboles de l'Europe avec la monnaie unique, l'Euro, le drapeau étoilé symbolisant les idéaux d'unité, de solidarité et d'harmonie entre les peuples d'Europe , l'hymne « Ode à la joie » et la devise moins connue « Unie dans la diversité ».


Avec tous ces éléments-là, j'ai souhaité vous accueillir aujourd'hui pour cette commémoration du 8 mai avec les Rita Mitsouko et « Le Petit Train » pour transmettre un patrimoine, pour transmettre des valeurs humaines, pour transmettre une Histoire, notre Histoire et pour se souvenir. Pour que chacun de notre place, nous repartions d'ici, en partageant, en transmettant les mots écrits par Marc Fontenoy dans les années 50 et remis en actualité par les Rita Mitsouko.


Le petit train s'en va dans la campagne, va et vient, poursuit son chemin : Serpentin de bois et de ferraille rouille et vert de gris, sous la pluie...

Il est beau quand le soleil l'enflamme au couchant, à travers champs.

Les chapeaux des paysannes ondulent sous le vent. Elles rient parfois jusqu'aux larmes en rêvant à leurs amants...

L'avoine est déjà germée, as-tu rentré le blé?

Cette année les vaches ont fait des hectolitres de lait !

Petit train, où t'en vas-tu?

Train de la mort, mais que fais-tu?

Le referas-tu encore?

Personne ne sait ce qui s'y fait, personne ne croit, il faut qu'il voie, mais moi je suis quand même là !

Le petit train dans la campagne, et les enfants?

Le petit train dans la montagne les grands-parents

Petit train, conduis-les aux flammes à travers champs

Le petit train s'en va dans la campagne, va et vient, poursuit son chemin : Serpentin de bois et de ferraille marron et gris, sous la pluie...


Reverra-t-on une autre fois passer des trains comme autre fois?

C'est pas moi qui répondra

Personne ne sait ce qui s'y fait. Personne en croit , il faut qu'il voit

Mais moi je suis quand même là !

 

Quand pour ma part, j'entends des paroles comme « on pourrait essayer ? » « On n'a jamais essayé ? » Moi, je me rappelle juste des gravures vues dans mes manuels d'histoire géo, j'entends juste mes aïeuls me parlaient de rafles et d'étoiles jaunes et aujourd'hui, je vous transmets dans un exigent devoir de mémoire ces paroles rechantées par les Rita Mitsouko... Et j'ai envie de crier que si, c'est moi, c'est vous , c'est nous tous qui doivent et qui devront répondre à la question :

Petit train, où t'en vas-tu?

Train de la mort, mais que fais-tu?

Le referas-tu encore?

Reverra-t-on une autre fois passer des trains comme celui-là?...


En souvenir « des hommes et des femmes qui ont refusé d'abandonner la Patrie à ceux qui l'avaient occupé et à ceux qui l'avaient trahis, en mémoire aux résistants, engagés sans calcul, sans garantie, seulement résolus à vivre libre ou à mourir, en souvenir aux combattants des Forces Françaises Libres, venant de France, d'Afrique, d'Outre Mer et d'ailleurs, débarqués en France, guidés par la liberté, qu'ils aimaient plus que leur propre vie, en mémoire à l'ensemble des victimes civiles qui payèrent un immense tribut, en souvenir aux victimes de la déportation politique et raciale, dans les camps de concentration et dans les camps de la mort, en souvenir aux juifs, tziganes, homosexuels, handicapés physiques ou mentaux, haïs et assassinés simplement parce qu'un jour ils étaient nés, »

Aujourd'hui, je pense à tous ceux brimés en France pour leur couleur de peau, leur appartenance religieuse, je pense à toutes ces femmes et tous hommes qui se font la guerre, emportés par des fous et des sanguinaires, aujourd'hui, plus qu'aucun autre 8 mai, je vous demande pour tous nos Morts pour la France, pour tous nos Morts pour la Liberté, de respecter une minute de silence et de vous souvenir que ce sera à nous de répondre aux questions...


Merci...