Bienvenue sur mon blog!

Élue maire depuis 2 ans le 14 mars 2010, j'ai eu envie de raconter cette aventure sur un blog.
Certains autres Maires ont leur blog alors je me suis dit: Pourquoi pas moi? Voilà, c'est fait: j'attends vos commentaires, vos impressions et tout et tout...

En effet, c'est une véritable aventure que je vis depuis 2008! Une aventure humaine incroyable et une aventure personnelle passionnante!

mercredi 28 septembre 2011

Communiqué de presse del'ADELS et de l'UNADEL

Élections sénatoriales : un plébiscite contre la réforme des collectivités

Les acteurs du développement local demandent l’organisation d’un grand débat national sur l’aménagement du territoire et le lancement d’une nouvelle étape de la décentralisation

Les résultats des élections sénatoriales du 25 septembre dernier ont marqué un profond désaveu de la part d’un grand nombre d’élus à l’encontre des réformes fiscales et territoriales initiées récemment. Cela ne constitue par une réelle surprise pour les acteurs du développement des territoires et de la démocratie locale. Nos deux réseaux associatifs regroupant les professionnels et les bénévoles œuvrant au quotidien pour le développement de leurs territoires, villes et villages, agglomérations ou quartiers, en milieu urbain ou en secteur rural, ont pris la température au cours d’un grand nombre de débats publics organisés localement depuis 2 ans pour débattre des enjeux de ces réformes. L’UNADEL et l’ADELS ne sont donc pas surpris de ces résultats qui apparaissent comme la conséquence logique :

  • du peu de respect de la volonté de nombreux élus communaux dans la phase actuelle de finalisation de la carte de l’intercommunalité, première étape de la mise en œuvre de la réforme des collectivités (RCT) ;
  • du manque cruel de visibilité financière des communes et des intercommunalités et de l’étranglement financier des départements et des régions à l’issue de la réforme fiscale ;
  • de la remise en cause directe des collectivités départementales et régionales via la création prochaine des conseillers territoriaux et la fin de la clause de compétence générale;
  • de la stigmatisation des élus et des collectivités, considérés par le Chef de l’Etat et les promoteurs de la RCT, comme étant trop nombreux et de surcroît de mauvais gestionnaires.

Toutefois, pour l’UNADEL et l’ADELS, le caractère historique de ces élections ne doit pas masquer l’ampleur des chantiers à venir tant sur le plan démocratique et institutionnel qu’en matière d’aménagement du territoire. Dans un contexte de crise financière à répétition, de crise du politique, de remise en question de l’action publique et d’augmentation des inégalités sociales et territoriales, il est en effet grand temps d’écrire un nouvel acte de la décentralisation, une décentralisation ascendante, partagée avec les habitants et non imposée par le haut, une décentralisation conçue pour renforcer le pouvoir d’agir de nos concitoyens, accroître les dynamiques de développement des territoires et l’exercice des solidarités.

Il est aussi indispensable d’organiser au plus vite un grand débat national sur l’aménagement du territoire en s’appuyant sur un partenariat avec la société civile et les réseaux associatifs. L’ADELS et l’UNADEL souhaitent être partenaires des collectivités locales et régionales, des associations d’élus, des parlementaires et de l’Etat, pour l’organisation de ce débat.

UNADEL – Union nationale des acteurs et des structures du développement local – 1 rue sainte Lucie, 75015 Paris – 01 45 75 91 55 – 06 71 71 57 17 – unade@wanadoo.fr – www.unadel.asso.fr

ADELS – Association pour la Démocratie et l’Education Locale et Sociale – 1 rue Sainte Lucie, 75015 Paris – 01 43 55 40 05 – adels@adels.org – www.adels.org

lundi 26 septembre 2011

Il y a 30 ans, l'abolition de la peine de mort...

Texte de Robert Badinter devant l'assemblée nationale le 17 septembre 1981: ICI

dimanche 25 septembre 2011

Lu dans le dernier Pavé dans la Mare...

L’Almanach Mair’maux

Un maire décide de faire repeindre les façades de tous les bâtiments communaux. Il lance un appel d'offre.
On lui présente 3 devis : un Breton, un Basque, un Marseillais. Le devis du Breton s'élève à 3 millions d'Euros, celui du Basque à 6 millions, et celui du Marseillais à 9 millions.
Devant de telles différences, il convoque les trois entrepreneurs séparément, pour qu'ils détaillent leurs estimations !

Le Breton précise :
peinture acrylique pour extérieurs en deux couches : 1 million, échafaudages, équipements divers & assurances : 1 million, et le million restant c'est la main d’œuvre.

Le Basque justifie : il est meilleur peintre, il utilise des peintures de polyuréthane en trois couches, dont le coût s'élève à 3 millions. Les échafaudages et autres matériels, équipements et assurances coûtent 2 millions, et le million restant c'est aussi la main d'oeuvre.

Le dernier est celui qui gagne finalement l'appel d'offres, le Maire estimant qu'il présente le devis le mieux justifié. Le Marseillais lui a présenté comme suit :
« Monsieur le Maire : 3 millions pour vous, 3 autres pour moi, et les 3 restants, nous les donnons au Breton pour qu'il nous peigne les façades ! »
Toute ressemblance avec le vécu d’une commune ne serait que pure coïncidence !

vendredi 23 septembre 2011

Convergence Citoyenne, la suite...

Convergence citoyenne pour une Transition énergétique

Les Taillades, route des Grottes

30140 MIALET

site web : http://www.convergenceenergetique.org


Cher(e)s ami(e)s,

Le premier rassemblement de Convergence citoyenne pour une Transition énergétique a dépassé toutes les espérances. Plus de 15 000 personnes ont répondu présent. Nombreuses sont celles qui se sont attardées aux stands associatifs, ont visité le village des possibles, ont participé à des ateliers pratiques, à des tables rondes ou aux échanges plus informels de l’espace forum

Les débats ont été riches et intenses. Ils ont débouché sur « la Déclaration de Lézan » adoptée le dimanche 28 août en assemblée plénière au terme d'une démarche de démocratie directe. Ce texte pose les bases d'une nouvelle société, sobre en énergie, respectueuse de la terre-mère, inventive, autogérée et relocalisée. Il indique les objectifs des futures mobilisations.

Par votre implication à titre individuel ou en tant que représentant d’une association ou d’une collectivité locales, vous avez largement contribué à cette réussite. Au nom de toute l’équipe de cette Convergence, soyez-en remerciés.

Pour tirer le bilan avec tous les participants locaux à cet évènement et envisager ensemble les perspectives de la Convergence dans prochains mois, nous vous proposons de nous retrouver localement, non loin du terrain où se sont déroulées ces rencontres:

Au Foyer communal de Massillargues- Atuech

(commune sur laquelle se trouve en partie le terrain où se sont déroulées les Convergences )

le dimanche 25 septembre à 1 4h

Pour y accéder, à Atueh, à proximité de la cave coopérative, prendre la route en direction de Massillargues et un peu plus loin, après le cimetière, au milieu des vignes, le foyer est à droite au bord de la route : c’est une grosse construction neuve qui jouxte la Mairie et l’école


À l’ordre du jour de la réunion, nous vous proposons d’aborder :

- le bilan moral et financier des rencontres de Lézan (synthèse rapide),

- le soutien à la déclaration de Lézan,

- le programme des prochaines actions de convergence qui pourraient être organisées localement dès maintenant et au courant du premier trimestre 2012 avec nos partenaires plus lointains ,

- les modes de fonctionnement en commun,

Vers 18 h, à l’issue de nos débats, se tiendra une conférence de presse pour rendre compte de nos perspectives et du calendrier des actions convergentes qui se profilent jusqu’au printemps 2012.


Elle sera suivie d’un apéritif dînatoire auquel la population locale est invitée à se joindre pour procéder à l’inauguration du totem érigé au centre de la cour de récréation de l’école toute proche, en présence d’un représentant de la Mairie et d’Olivier Ledoux, le sculpteur – maître d’œuvre de ce projet de totem qui a été réalisé en commun pendant la convergence et qui a été offert à la commune de Massillargues-Atuech en remerciement de son bon accueil.


Une soirée festive autour de photos et musiques est ensuite envisageable pour ceux qui le souhaitent.


Dans l'attente de vous retrouver à cette prochaine rencontre,

Amitiés convergentes


Hélène Schmitt pour le Comité de pilotage provisoire de la Convergence


jeudi 22 septembre 2011

Tout est toujours relatif!

Je n'ai pas le temps, je donne un peu plus de temps mais je n'ai toujours pas le temps: tout est relatif dans le temps!

mercredi 21 septembre 2011

Vendanges 2011 : encore une année qui ne ressemble pas aux autres !!! Par le Président de la Cave Coopérative de Massillargues-Atuech

Avril, Mai, très chauds…on parle alors d’une récolte avec près de trois semaines d’avance !

Juillet, Aout, froids…anormalement froids, l’avance de récolte se réduit à sept-dix jours mais les pluies arrivent, régulièrement, le raisin murit lentement mais les baies gonflent, gonflent et l’on commence à apercevoir des foyers de pourriture. Affolement…

Sur les conseils de l’I.C.V. (institut coopératif du vin) les Sauvignons assez fragiles sont rentrés le 18 Aout, un peu en avance, puis les Chardonnay, à point, puis les Grenaches blancs qui se fragilisent. On commence maintenant à se rendre compte de l’importance de la récolte. Plus que prévu !

Place maintenant à la canicule, +35° , +40°, grillée la pourriture, sèche, morte ! Les esprits se calment. On commence tranquillement à rentrer les Grenaches noirs sur plancher d'égouttage, technique ancestrale, particularité de notre cave qui consiste à installer des planchers en bois au fond des cuves. La vendange est versée dessus, le jus passe au travers du plancher et soutiré immédiatement dans une autre cuve. On obtient ainsi des rosés clairs, fruités. Le rosé de Massillargues Atuech quoi !

La récolte des Grenaches est importante, les cuves se remplissent alors que les machines ne travaillent que le matin. L’entraide avec Lézan fonctionne. Heureusement, sinon on serait bloqué par manque de place. On rentre ensuite les Marselans, les Merlots, un jour les raisins en conventionnel, un jour ceux en conversion Bio 3° année.

Les très fortes chaleurs deviennent maintenant un handicap. Même tôt, les moûts rentrent à +18° et atteignent +20° vers midi. Les groupes de froid tournent sans arrêt et quelquefois… s’arrêtent ! Panne ! Une sonde a lâché !

L’œnologue demande avec l’appui du nouveau Maitre de Chai, Rémi, d’attendre pour ramasser les syrahs. Échange ‘musclé’ entre certains viticulteurs qui voient les raisins se passeriller au fil des jours. Discussion passionnante, on peut toujours décuver plus tôt pour faire de la place mais au détriment de la qualité. C’est le vin qui commande, pas le vigneron !

C’est plein ! Les Cabernets sont mûrs, quatre cuves sont vides, il en faut cinq, la cave de Lézan n’a plus de place. Merci à Tornac de nous trouver une cuve !

Le 19 Septembre, les vendanges s’achèvent. 2900 tonnes rentrées contre 2400 en 2010.

Les premières dégustations laissent entrevoir un millésime rond et fruité, sans trop de tanins.

Le 20 Octobre à la cave nous dégusterons ensemble ces nouvelles cuvées. Nous découvrirons. Isabelle Olivier sera là avec sa harpe électroacoustique, toujours à la recherche de nouveaux sons, explorant une version inédite de la Harpe, à la croisée du Jazz, des musiques classiques, contemporaines et traditionnelles. Nous découvrirons. Clémence Aldebert et Marie Bigou nous présenteront leur premier carnet de recettes des villages de la communauté des communes, celui de Massillargues Atuech. Ces recettes ont été collectées auprès des habitants de la commune. Nous découvrirons. Rendez vous est pris !

mardi 20 septembre 2011

Reçu ce jour...

Edouard CHAULET est maire de BARJAC et conseiller général du Gard. Sa commune n’était jusqu’à présent reliée à aucune intercommunalité ( ou supracommunalité).

Il a fait voter en conseil municipal une délibération rejetant le schéma départemental de coopération intercommunale du Préfet.

Dans ta délibération, tu parles de « métropolisation des territoires »…

On veut mettre en communauté les communautés et les fusionner. Déjà, un certain nombre de leurs compétences sont parties au Syndicat Mixte du Pays Cévennes. Le maire d’Alès voudrait agglomérer de nouvelles communes, les plus riches, pour ensuite se rattacher à l’Agglo de Nîmes, et pourquoi pas ensuite Alès-Nîmes-Montpellier… On crée des métropoles, dont on ne sait pas trop comment elles vont être gérées, en particulier au niveau des « interstices » ruraux. Si ce n’est avec de moins en moins de fonctionnaires territoriaux et de plus en plus d’agences privées coûteuses et ne poursuivant pas que leur propre intérêt

En matière de légumes et de commerce on parle de « circuits courts », en matière de démocratie, on est en train d’adopter les circuits longs ! On éloigne les centres de décision du citoyen, c’est la disparition des communes.

Cette réforme n’est-elle pas à mettre en perspective avec l’Union Européenne ?

Tu as raison : L’Europe préfère la trilogie Europe-Régions-Métropoles aux nations-communes-départements. Les départements sont aussi visés, et leur compétence générale également. On retrouve chez les « supracommunaux » les pro-Maastricht et les pro-Lisbonne. Il faudrait faire un « retour d’expérience » de ces machines à repousser le peuple.

Les 36.500 communes, dont on s’afflige parce qu’on ne ressemble pas aux européens, on devrait s’en réjouir, et féliciter les 36.500 « couillons » qui répondent présents à M. le Préfet quand il y a des problèmes sur le terrain.

Moi, je dirige 28 salariés, pour une indemnité de 1400 € que je partage d’ailleurs avec des conseillers qui n’en ont pas. On nous chante ensuite que tout cela coûte cher ! Il « ferait » combien un patron de cette taille ?

Ta commune, Barjac, était « commune isolée » ?

Non, pas isolée. On a toujours coopéré, on n’a pas besoin de structures juridiques pour coopérer ! J’ai par exemple une cantine centrale « bio » où d’autres communes viennent s’approvisionner. Nous sommes depuis longtemps insérés dans des SIVU efficaces.

Il faut partir de la vie, et pas d’une définition territoriale préalable. L’existence précède les découpages.

Il faudrait, au contraire de ce qui se fait, multiplier les syndicats intercommunaux et superposer « les patates », comme en maternelle, pour distinguer l’invariant territorial des projets et les bassins de vie.

Que penses-tu de la commission qui planche sur le schéma départemental (CDCI) ?

Ça me rappelle la « commission départementale de modernisation des services publics », où je suis allé défendre ma Perception, et qui en fait n’était là que pour entériner des décisions déjà prises. Je n’ai pas plus confiance dans la CDCI. Ca « concensusse » à tout va dans ces commissions !

Cette réforme territoriale est à rejeter.


Comment combattre cette réforme ? Ne faudrait-il pas y associer largement la population, sous la forme d’une lettre ouverte au Préfet, par exemple ?

Ce serait bien qu’elle s’exprime. Elle n’a jamais été consultée sur cet enlisement dans la supracommunalité. Le peuple n’a plus la parole, ce sont des délégués de délégués de délégués qui prennent les décisions ! Même les conseillers municipaux ne sont pas au courant de ce qui est décidé. Les cafouillages à propos de la taxe de séjour au Pays des Cévennes en sont un exemple…

Propos recueillis par Alain RIVRON.

lundi 19 septembre 2011

Où il est question des communes de moins de 1000 habitants...

Les Maires Ruraux engagés expriment leur opinion ICI
Je suis signataire d'un commentaire en réponse à un autre:
"Ce n'est pas parce que je suis un de ces "petits élus" mais je me demande si ce sont vraiment ceux-là qui coûtent chers... En tout cas, ce dont je suis certaine, ce sont ces "petits élus" qui sont au plus près des citoyens et qui endossent des responsabilités de plus en plus importantes!
S'il vous plaît, ne soyez pas si méprisants avec ces "petits élus" qui font leur maximum pour répondre à leur population dans l'intérêt général!
Aurélie GENOLHER, Maire de Massillargues-Atuech (Gard), commune de presque 700 habitants et qui, comme beaucoup d'autres communes de moins de 1000 habitants, a envie de continuer à exister..."

mardi 13 septembre 2011

lundi 12 septembre 2011

Je soutiens

Communiqué du groupe des écologistes du Conseil Général du Gard

Vive émotion, un mort, un brulé grave et trois blessés aujourd'hui dans le Gard suite à l'explosion d'un four de retraitement de déchets nucléaires


Nous avons suivi de très près l'évolution de la situation à Marcoule aujourd'hui, et bien qu'il soit nécessaire de rassurer les inquiétudes sur les risques encourus nous avons été témoins de l'affolement, à la fois des médias, et par voie de conséquence des populations.

S'il s'agirait d'un accident avant tout industriel et pas nucléaire, sans fuites radioactives détectées à cet instant, Mme La Ministre de l'Ecologie a tout de même fait le déplacement dans les heures qui ont suivi pour "rassurer le personnel et les populations locales". Ce déplacement confirme que le traumatisme a bien été perçu, il s'est traduit par exemple par la fermeture ou des tentatives de confinement sous décision spontanée de certaines écoles. Durant quelques heures, le manque d'informations a été manifeste, les élus locaux n'ont pas été associés à la gestion de l'évenement, les habitants sur place ne savaient pas de quoi il en retournait.

Nous chercherons dans les jours à venir à connaître précisemment l'ensemble des éléments ayant causé l'explosion, ainsi que les conditions de travail et de sécurité dans l'entreprise, nous interrogerons les dispositifs d'alerte et d'information des populations.

L'émotion très vive d'aujourd'hui fait écho aux chocs causés par les récents accidents nucléaires. C'est pourquoi nous devons ouvrir sans tarder des perspectives concrètes pour sortir du nucléaire. C'est un débat urgent qui doit être mené avec les populations, pour une maîtrise collective des enjeux et des possibilités d'une meilleure gestion de l'énergie et de sa production.

Pour l'heure, nous apportons notre soutien aux familles touchées par ce drame. C'est d'abord vers elles que nous devons nous tourner.

Pour le groupe des élus écologistes et républicains du Conseil général du Gard
Christophe Cavard, Vice Président délégué à la prévention des risques

dimanche 11 septembre 2011

A méditer...

« Notre avenir ne se décide pas sous la contrainte. Il nous appartient de réfléchir et de dialoguer sur la communauté de commune que nous voulons. Les enjeux sont conséquents pour le développement de notre territoire. Un territoire qui par définition, n’est pas du hors sol, mais une géographie, un climat, une histoire ou pour le dire autrement : une culture. A mon sens, il ne s’agit pas d’opposer le rural à l’urbain, mais bien plutôt d’articuler la montagne, la plaine, la ville en préservant la spécificité de chaque entité à l’écart de toute hégémonie de l’une sur l’autre. En somme, il s’agit d’une démarche citoyenne, de retrouver le bon sens face aux calculs technocrates, la démocratie face à la bureaucratie ou encore une économie du vivre ensemble fondée sur la cohérence du territoire.» Patrick Brès de Colognac

samedi 10 septembre 2011

Tout cela n'est pas clair? Mais de qui se moque t-on?!

Le Conseil Municipal de Massillargues-Atuech, après en avoir délibéré,

DEMANDE le maintien de la commune de Massillargues-Atuech au sein de la Communauté de Communes Autour d’Anduze

AFFIRME son souhait de rester dans une communauté de communes rurales ;

EXPRIME fortement son souhait qu’un référendum intercommunal soit organisé sur la question du futur périmètre et des potentielles compétences de la Communauté de Communes Autour d’Anduze

REJETTE le projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale présenté le 22 avril 2011 par Monsieur le Préfet du Gard à la Commission Départementale de Coopération Intercommunale ;


Est-ce que des précisions ont été demandées aux conseils municipaux n'ayant pas donné d'avis malgré la demande expresse de 7 conseillers sur 15? That's the question?

vendredi 9 septembre 2011

lundi 5 septembre 2011

Que vivent les convergences...

Le premier rassemblement de Convergence citoyenne pour une transition énergétique, déroulé à Lézan(30) les 26, 27 et 28 août 2011, a dépassé toutes les espérances.
Plus de 15 000 personnes ont répondu présent pour dessiner ensemble un autre monde énergétique.
Les débats ont été riches et intenses. Ils ont débouché sur un véritable manifeste, la Déclaration de Lézan, adoptée le dimanche en assemblée plénière au terme d'un processus expérimental de démocratie directe. Partagé par tous les partenaires, ce texte donne la direction des futures mobilisations et pose les bases d'une nouvelle société, sobre et autonome en énergie, inventive, autogérée, relocalisée, politiquement revivifiée. Il a une portée universelle.
Au delà, la Convergence a libéré une formidable énergie humaine. Elle n'aurait jamais vu le jour sans la mobilisation de centaines de militants engagés , parmi lesquels les « Villages des possibles », les équipes des chapiteaux , tout particulièrement généreux. Trop longtemps marginalisée, la mouvance alternative a prouvé à tous combien leurs solutions énergétiques concrètes et locales, ainsi que leur mode de vie, étaient respectueux de la terre-mère. Les visiteurs se souviendront longtemps de la « danse du vent » pendant la tempête de vendredi, et de l'esprit de paix qui a circulé pendant ces trois jours.
Artistes et musiciens ont enchanté un rêve devenu réalité. Pour ne citer que lui, le Totem de la Convergence fut tout un symbole. Mi-arbre mi-humain, aux racines tournées vers le ciel, il a été sculpté sur place puis érigé dans la cour de l'école de Massillargues-Attuech, son visage bienveillant offert aux générations futures.
Les organisateurs tiennent à remercier chaleureusement les élus des communes avoisinantes et particulièrement Madame le maire de Massillargues- Attuech, les riverains, de même que les gendarmes et les secouristes. Ils sont heureux d'annoncer que le budget de l'évènement – autour de 45 000 euros - est financièrement équilibré. Il sera précisé dans les prochains jours.
La Convergence va maintenant vivre sa vie. Vitrine active des alternatives concrètes et des projets de Transition énergétique, elle doit être reproduite et se multiplier partout dans les territoires. Elle offrira des espaces d'expression démocratiques, des assemblées populaires. On s'y rendra pour écouter, voir, montrer et surtout décider et agir concrètement.
Merci à tous les citoyens qui ont donné de leur temps, de leur énergie, de leur âme, pour certains laissé leur jardin en friche, pour que naisse la Convergence.

Que mille fleurs s'épanouissent et que partout les habitants s'emparent des énergies.

L'équipe organisatrice au nom de toutes celles et tous ceux qui ont contribué au succès de cette aventure.
contact@convergenceenergetique.org
www.convergenceenergetique.org

dimanche 4 septembre 2011

Mémoire de déserts


Par Marianne Prigent *

Cent ans déjà que le Musée du Désert prend place dans l’ancienne demeure de Rolland, un des chefs camisards. Et depuis ce 24 septembre 1911, chaque premier dimanche de septembre, des milliers de protestants se retrouvent sur ce lieu chargé d’histoire.

Le Désert, cette période s’étendant de la révocation de l’Edit de Nantes (1685) à la Révolution française (1789) où les protestants furent privés de liberté de culte et obligés de vivre leur foi dans la clandestinité.

Certes l’Histoire nous enseigne que maintes périodes de déserts se sont succédé au cours des siècles. Et rares sont les existences qui s’écoulent sans aucun désert à traverser.

Alors pourquoi ce désir de maintenir dans les mémoires le souvenir d’une époque empreinte de barbarie ? A vouloir trop se souvenir, n’y a-t-il pas le risque de raviver des blessures ou d’exacerber des phénomènes de repli identitaire ?

Mais c’est oublier que faire mémoire ne signifie pas simplement se souvenir. On « fait » mémoire. Faire mémoire est un travail. Cela demande une participation, un engagement de la part de l’homme. Ne serait-ce que pour éviter que de telles traversées du désert ne se reproduisent.

Il est vrai que le désert est le lieu où se confronter à ses propres limites, le temps où éprouver ses convictions et son courage d’être. Et pour le croyant le désert est le lieu par excellence de la rencontre avec Dieu, le temps où expérimenter la confiance et l’espérance.

Plutôt mourir que d’abjurer sa foi

Dans ce sens le Musée du Désert nous rappelle que des hommes et des femmes ont préféré mourir plutôt que d’abjurer leur foi. Attitude admirable mais incompréhensible pour la société d’aujourd’hui, pour laquelle mourir pour des convictions relèverait plutôt du fanatisme ou de l’intégrisme.

Telle cette question d’un jeune garçon lors d’une visite au Musée, face à l’interminable liste des protestants envoyés aux galères : « Mais pourquoi ils n’ont pas fait semblant de se convertir ? »

Oui, nous sommes loin du temps des galères et heureusement ! Et pourtant… d’autres déserts sont à nos portes.

Serait-il possible alors que des lieux de mémoire comme le Musée du Désert puisse nous indiquer un chemin de tolérance et de respect des convictions de l’autre différent ?

C’est en tout cas mon souhait en ce centième anniversaire.

M. P.

(*) Dans cette rubrique dominicale, une équipe de chrétiens, catholiques et protestants, invite à réfléchir à un événement ou à un thème d’actualité.


samedi 3 septembre 2011

Mademoiselle Le Maire au marché de St Sébastien d'Aigrefeuille

Chaleureux marché dans un très bel endroit! Une dizaine de commerçants et samedi prochain, cinq de plus...
Je vous conseille d'aller y faire un tour!

vendredi 2 septembre 2011

Dans la réforme territoriale, il y a aussi la mutualisation du personnel...



A visionner sans modération...

Reportage de Télédraille sur le rassemblement "Convergence citoyenne: Energies pour la planète" des 26, 27 et 28 août 2011 à Lézan et Massillargues-Atuech