Bienvenue sur mon blog!

Élue maire depuis 2 ans le 14 mars 2010, j'ai eu envie de raconter cette aventure sur un blog.
Certains autres Maires ont leur blog alors je me suis dit: Pourquoi pas moi? Voilà, c'est fait: j'attends vos commentaires, vos impressions et tout et tout...

En effet, c'est une véritable aventure que je vis depuis 2008! Une aventure humaine incroyable et une aventure personnelle passionnante!

mardi 31 décembre 2013

Bon réveillon à tous!


Un feu d'artifice de plaisir et de joie partagés en famille et entre amis ce soir: bon réveillon!
Profitez en bien et pour ceux qui prennent la route, soyez prudents!

samedi 28 décembre 2013

Merci à Clémence pour la conception graphique...

dimanche 22 décembre 2013

Commentaire sur le recours en annulation des arrêtés de périmètre et de fusion de Monsieur le Préfet du Gard... Merci!

Quelle que soit la décision du Tribunal Administratif, la démarche de Madame le Maire de Massillargues Attuech est louable et respectueuse des "intérêts" de ses habitants. En effet, ceux-ci ont exprimé à plusieurs reprises et à une large majorité leur désaccord pour être intégrés dans cette nouvelle structure et de plus, comment prendre une décision si importante sans en connaître les répercussions : vu qu'il n'y avait pas eu d’études d’impact financier et budgétaire.
C'est vrai que la Réforme Territoriale pensée par l'ancien Gouvernement et appliquée (trait pour trait) par le Gouvernement actuel ne va pas dans le sens du respect des petites collectivités qui vont perdre leurs compétences essentielles au profit de grosses entités et cela sous prétexte de "resserrage" des décisions et de diminution du "Mille-feuilles" administratif. Or il se trouve que cela ne réduira en rien le nombre et le coût des Elus mais par contre cela pour principal effet négatif d'éloigner le citoyen de la proximité de sa structure Communale. De plus cela permettra, par le biais de regroupement de services communaux, de faciliter leurs transferts vers le privé pour un coût bien évidemment supérieur pour les usagers....
Merci Mme Genolher pour votre démarche "courageuse" et dommage que certains Elus dit "progressistes" de cette Communauté d'Alès Agglo n'en aient pas fait de même.....

jeudi 19 décembre 2013

Aujourd'hui, tribunal administratif...

Je n'ai rien à rajouter aux propos que l'avocate de M-A vient de vous exposer. Je souhaite juste exprimer, au nom du conseil municipal de M-A ici représenté par certains de ses membres, leur attente que soit prononcée une décision juridique et seulement juridique sur la légalité de l'arrêté de périmètre et de fusion de la communauté d'agglomération Alès Agglomération.

Dans son article L 2121-13, le Code Général des Collectivités Territoriales indique que je cite « Tout membre du conseil municipal a le droit, dans le cadre de sa fonction, d'être informé des affaires de la commune qui font l'objet d'une délibération. » Pour quelle raison, sur une décision aussi importante pour l'aménagement de notre territoire, n'avons nous pas eu une information assez suffisante par des données concrètes, budgétaires ou fiscales par exemple ? Puisqu'il avait décidé de fusionner ces EPCI, l’État avait, je n'en doute pas, les moyens de nous apporter cette information sinon de quelle manière avait il pu décider de cette sentence ? Pour moi, élue, les décisions préfectorales et de l’État sont prises en toute connaissance de cause, sur des données concrètes, dans un meilleur intérêt que celui connu auparavant !

Et là, sur ce point-là, un meilleur intérêt que celui connu auparavant, je me pose des questions quand je vois qu'en date du 11 avril 2013, Alès Agglomération vote des taux de fiscalité des ménages tous en augmentation pour les habitants de l'ancienne Communauté de Communes Autour d'Anduze. Je me pose à nouveau des questions quand lors de sa séance du 11 avril 2013, Alès Agglomération vote des taux de fiscalité des entreprises tous en augmentation pour les acteurs économiques de l'ancienne Communauté de Communes Autour d'Anduze. Je me pose des questions quand, en date du 27 juin 2013, nous apprenons par les comptes administratifs que l'ancienne Communauté de Communes Autour d'Anduze est l'EPCI apportant un excédent budgétaire le plus fort sur la nouvelle communauté d’agglomération alors que certaines mauvaises langues disaient qu'on avait besoin de ce nouvel EPCI pour vivre ! 620 000€ d'excédent budgétaire n'est ce pas là un bon montant pour démontrer la viabilité d'un EPCI à taille humaine, avec un projet de territoire construit collectivement ? Je me pose des questions sur les économies d'échelle quand je vois les frais occasionnés par une structure aussi importante qu'Alès Agglomération. Je me pose à nouveau des questions sur l'économie de temps quand je vois, quotidiennement, le travail supplémentaire qu'une telle structure impose à nos communes membres .

Le conseil municipal de M-A n'est pas là pour faire le réboussier et être contre tout, je pense que nous l'avons montré depuis longtemps. Nous souhaitons juste que les décisions soient transparentes, expliquées et argumentées et qu'elles soient pour le bien des citoyens et dans l'intérêt général. Nous avons été élus pour cela et c'est pourquoi nous sommes là devant vous aujourd'hui.

lundi 11 novembre 2013

Commémoration du 11 novembre

A l'heure où la nuit passe, au milieu des tranchées,
Ma très chère Augustine, je t'écris sans tarder
Le froid pique et me glace et j'ai peur de tomber
Je ne pense qu'à toi...

Mais je suis un soldat
Mais surtout ne t'en fais pas
Je serai bientôt là
Et... tu seras fière de moi

A l'heure où la guerre chasse des garçons par milliers
Si loin de la maison, et la fleur au canon
Ces autres que l'on tue sont les mêmes que moi
Mais je ne pleure pas...

Car je suis un soldat
Mais surtout ne t'en fais pas
Je serai bientôt là
Et tu seras fière de moi

A l'heure où la mort passe dans le fleuve à mes pieds
De la boue qui s'en va, des godasses et des rats
Je revois tes yeux clairs et j'essaie d'imaginer
L'hiver auprès de toi...

Mais je suis un soldat
Je ne sens plus mes bras
Tout tourne autour de moi
Mon dieu sors-moi de là

Ma très chère Augustine j'aimerais te confier
Nos plus beaux souvenirs, et nos enfants rêvés
Je crois pouvoir le dire nous nous sommes aimés
Je t'aime une dernière fois...

Je ne suis qu'un soldat
Non, je ne reviendrai pas
Je n'étais qu'un soldat
Prends soin de toi

En ce 11 novembre 2013, devant ce monument aux morts érigé et récemment rénové par respect et en souvenir de nos Morts pour la France, j'ai souhaité emprunté les paroles écrites par Marie Bastide et chantées par Florent Pagny. Magnifique texte décrivant les pensées, les souvenirs, les espoirs et les regrets d'un soldat qui pourrait être n'importe lequel de ces 1 400 000 morts en France ou de ces 10 millions de morts dans le Monde lors de la Première Guerre Mondiale. Dans ce terrible bilan, je n'oublie pas les 430 000 soldats coloniaux, les 600 soldats fusillés parce qu'ils n'en pouvaient plus de ces horreurs et les 200 000 corps non retrouvés encore aujourd'hui. Tous les continents entrent en conflit. Terrible guerre qui devait être la Der des Der et qui dans les premières années a fait 10 000 morts par jour.

A l'aube du centenaire du début de cette Grande Guerre, je souhaite que nous nous souvenions de ces soldats et des causes qui les ont conduits dans cet événement mondial le plus destructeur en vie humaine. Aujourd'hui, les photos que nous voyons dans les médias nous montrent des poilus à la fin de leur vie mais il faut savoir que ce sont de très jeunes hommes qui sont partis à la guerre, ils finissaient à peine leur adolescence qu'ils étaient déjà dans les tranchées. Qu'est ce qui a provoqué tant d'horreurs et de drames ? Il y avait sans doute un sentiment de revanche par rapport à la guerre de 1870 où l'Allemagne était sortie vainqueur mais il y avait surtout la mise en place de blocs de nations en opposition totale où chacun se sentait plus fort que l'autre. Cela engendrera alors un engrenage des alliances et des sentiments nationaux. On a l'habitude d'entendre parler du sens du devoir pour expliquer que ces soldats soient partis en guerre. Cependant, il faut être clair, ils n'avaient pas le choix, il fallait aller à la guerre ! A cette époque, le recrutement des soldats se faisaient par région donc quand un soldat mourrait, c'était un copain d'enfance qui mourrait. Les bombardements ont provoqué la mort de la très grande majorité des soldats, les soldats meurent sans voir leur adversaire. S'imaginer cela montre l'atrocité de cette guerre et la banalité de la mort dans ce conflit. Ne pas même voir les yeux de celui qu'on tue... Le sens du devoir, la solidarité et la fraternité avec les camarades connus depuis toujours, la fidélité aux morts et bien entendu une idéologie patriotique ont fait que ces soldats n'avaient pas le choix. La spirale de la Grande Guerre était en marche, plusieurs causes mais une seule conséquence : un bilan en vies humaines sans précédent.
Aujourd'hui, dans le monde, certaines de ces conséquences entraînent la même cause. Soyons vigilants que celles ci ne s'immiscent pas en France et faisons que des commémorations comme aujourd'hui gardent intact le souvenir de ces atrocités dans nos mémoires et dans celles de nos enfants ! Même si le quotidien est difficile et qu'il nous amène à subir des instants dur à surmonter, ne tombons pas dans la facilité des réponses ayant engendré ces conflits mondiaux !

Pour terminer, à l'occasion de cette cérémonie, au nom du conseil municipal de M-A, je souhaite exprimer mon soulagement et mon bonheur pour la libération de Thierry Dol, Marc Féret, Pierre Legrand et notre voisin, Daniel Larribe. Je voudrais profiter de ces instants pour dire mon affliction sur les propos de femmes et d'hommes politiques relayés dans les médias sur l'habillement et l'apparence de ces ex-otages. Profitons de la minute de silence pour avoir une pensée pour les sept Français en otages dans le monde: Serge Lazarevic et Gilberto Rodriguez Leal au Sahel, Francis Collomp au Nigeria, et quatre journalistes en Syrie, Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès.

A la mémoire de l'ensemble des Morts pour la France, depuis la Grande Guerre jusqu'à aujourd'hui, sur tous les fronts du Monde, à la mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes de RFI tués de façon atroce dans l'exercice du droit à l’information, à la mémoire de ces familles qui ont perdu dans de nombreuses luttes un être cher, je vous demande de respecter une minute de silence.

jeudi 24 octobre 2013

Appel à bénévoles

Bonjour,

Lâchez la Bête!!! Le festival de la BD de Massillargues-Atuech va se dérouler les 9 et 10 novembre prochain, c'est-à-dire très bientôt! 

19 Auteurs de BD sous la présidence de Reno, le dessinateur d'Aquablue, un concert de Baptiste Pizon, une soirée cinéma d'animation avec La Fabrique, des ateliers BD, des expositions (Couleurs et papiers; Quand la BD s'affiche; Le Musée LAB), le 11e concours BD et le 5e Prix des Lecteurs.

Si vous souhaitez donner un coup de main pendant le festival, vous pouvez nous répondre en donnant votre disponibilité.

Les moments où nous avons le plus besoins d'aide sont les suivants :

Vendredi toute la journée pour installer
Samedi soir pour le café-concert et pour installer la salle de cinéma (18h30) et pour la défaire et ré-installer la salle de dédicace (23h00)
Dimanche soir pour tout plier à partir de vers 18h.

N’hésitez pas à répondre à ce mel, vous êtes les bienvenus.

Vous pouvez également faire suivre ce mel à vos contacts. Merci à vous.

Gilles
Pour l'équipe du festival



dimanche 20 octobre 2013

Mon édito d'automne...


En cette période de rentrée scolaire, des souvenirs d'école me reviennent en mémoire. Comme par exemple, « les amis de mes amis sont mes amis » ou « les ennemis de mes amis sont mes ennemis», de telles expressions pour apprendre les nombres relatifs. Dans le contexte que nous vivons aujourd'hui, je me demande si ces expressions ont un sens dans la vie de tous les jours. En effet, parfois, on entend des paroles de ses propres amis qui ne sont pas très gentilles alors que , normalement, ce sont des amis. Parfois, en parlant comme ils le font , ils font plus de mal à leurs amis qu'à leurs ennemis !
Et puis il y a aussi des amis de mes amis qui ont fait des promesses du genre « la réforme territoriale ? Mais nous ne la voterons jamais ! », «  le Plan Local d'Urbanisme aux intercommunalités ? Mais jamais de la vie, il faut préserver les communes et ne pas leur ôter leur substance essentielle ! » Et bien, ces amis de mes amis restent malgré tout des amis car je suis fidèle en amitié mais quand même, il n'y a pas que les nombres qui sont relatifs !!!

Autre souvenir, les exposés et les dissertations. Cela me fait donc penser au projet de territoire d'Alès Agglomération voté jeudi 3 octobre à l'unanimité. Comment être contre de belles phrases comme « mettre l'humain au cœur du projet » ou « l’ambition partagée par les responsables élus, concernés par le devenir d'Alès Agglomération est de développer la prospérité économique et sociétale, dans des espaces de vie de qualité, à proximité d'une nature respectée » ou même « inventer et expérimenter un nouveau mode de développement durable pour faire d'Alès Agglomération un territoire avancé au plan humain, économique et environnemental » Comme dans toute rédaction ou dissertation effectuée à l'école, il est important de bien écrire, de suivre la méthodologie inculquée par le professeur mais l'essentiel est le contenu et surtout la cohérence du contenu.
Des souvenirs me reviennent de l'école, les cours de français avec différents professeurs autant émérites les uns que les autres, ces professeurs qui m'ont appris l'argumentation, la justification, le sens critique.
Pour ma part, j'ai voté positivement à ce projet de territoire, j'ai adopté une feuille de route pour le territoire d'Alès Agglomération. Cependant, comme pour mes dissertations, je serai très attentive au contenu, aux répétitions, aux imprécisions et surtout aux contradictions. En effet, on rencontre souvent des imprécisions dans les dissertations et les projets de territoire comme par exemple utiliser une phrase pour ne pas réellement dire ce qu'on souhaite et laisser la porte ouverte c'est le cas de « redévelopper les voies ferrées » sous entendu sur un même lieu vouloir faire passer un train, des cyclistes et des piétons. L'imprécision dans ce cas-là, est très dangereuse...pour la sécurité en particulier des cyclistes et des piétons, le train s'en sortira toujours mieux en cas de choc! Enfin, très souvent, comme dans les dissertations, il y a des contradictions dans les projets de territoires du genre « Inciter à l'économie de la ressource en eau et renforcer l'exemplarité de la collectivité » alors que deux minutes avant, une délibération est mise au voix pour « affirmer la volonté du conseil communautaire de poursuivre le projet d'aménagement des Hauts de St Hilaire » comprenant entre autre un golf de 18 trous en partie sur des terres agricoles. Alors, tout comme à l'école et dans mes devoirs, je serai attentive à tous ces éléments-là en tant qu'élue comme de nombreux autres élus, je l'espère !

Bien entendu, dans mes souvenirs d'école, il y en a beaucoup d'autres mais je vais vous les épargner, j'ai l'impression de prendre « un coup de vieux »... Mais je tenais à faire cet édito pour souhaiter à tous les élèves, petits et grands, ayant repris le chemin de l'école d'ouvrir grands leurs yeux, leurs oreilles pour se forger une connaissance, un esprit de jugement sans forcément imiter l'autre ou ne pas comprendre ce qui est sous entendu dans notre vie de tous les jours et surtout ouvrir grande sa bouche afin d'expliquer son point de vue, de l’argumenter tout en acceptant d'entendre l'autre.

Bonne année scolaire à tous !

* Toutes les propos en italique sont réels et vérifiables.  

lundi 23 septembre 2013

Sauvons nos communes / A diffuser le plus largement possible


Le 17 septembre dernier, au Parlement, a été adoptée une disposition qui hypothèque sérieusement l’avenir de nos communes et le rôle que nous, les maires, seront appelés à y tenir.
En adoptant l’article 63 du projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, dit « ALUR », les députés ont admis le transfert automatique de la compétence de réalisation des plans locaux d’urbanisme (PLU) aux communautés d’agglomération et de communes. Pas d’alternative, cette compétence est transférée « de plein droit », sans que l’avis des élus – premiers concernés tout de même ! - ne soit requis… c’est inacceptable !
Une "ligne rouge" a été franchie dans l’irrespect de la commune, de son statut de collectivité territoriale au même titre que les autres, du rôle des élus qui l’administrent au quotidien…
Il est encore temps de modifier le texte, qui va être débattu au Sénat avant de revenir en deuxième lecture devant l’Assemblée nationale.
Les élus ne doivent pas se laisser infantiliser, mépriser et mettre sous tutelle. Nous devons nous exprimer haut et fort sur ce point.
Je vous propose de signer la pétition mise en ligne par les Maires Ruraux de France : https://www.lapetition.be/petition.php?petid=13404
Si nous savons agir vite et ensemble, localement et nationalement, nous pouvons obtenir gain de cause : conserver la faculté pour le maire de gérer son PLU, et de décider de l’avenir de sa commune. C’est aujourd’hui qu’il faut agir fermement. Ensuite, il sera trop tard.
Nous sommes tous concernés.

vendredi 5 juillet 2013

Oh la la! Pas gentille Mademoiselle le Maire!!!

Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin.
Alphonse Allais
(1854-1905, journaliste, écrivain et humoriste)

vendredi 21 juin 2013

Communiqué de presse à diffuser le plus largement possible


12 personnes, dont Alain Beaud, Geneviève Blanc, Aurélie Génolher, Louis Julian, Marielle Vigne, Bruno Lapin, Catherine Legrand, Jacky Rodière, Hubert Cressot, Thierry Lecouvreur, ont porté plainte contre le commandant Warrion suite aux violences subies lors de la manifestation en gare d'Anduze du 21 Janvier . Une manifestation pacifique avec des familles, des élus,.....qui s'est terminée avec des blessés comme  Louis Julian , agriculteur de Ribaute les Tavernes, dont le portrait tuméfié a fait le tour du monde, comme le film témoignant de la violence incompréhensible des forces de l'ordre, ce jour là. 
Depuis, ils attendent un procès, l'instruction est terminée depuis plusieurs mois, le dossier est dans les mains du procureur de la République du tribunal de grande instance de Nîmes. À ce jour, nous avons changé deux fois de procureur et toujours rien.
Par contre, Aujourd'hui, le tribunal d'instance d'Alés à jugé un manifestant pour avoir endommagé un phare du train, après qu'il ait été copieusement agressé et aveuglé par de puissants jets de gaz lacrymogènes. 
Dans cette affaire, ils s'interrogent sur les priorités de traitement des dossiers par une  justice plus prompte à juger des dommages matériels que des coups et blessures sur des citoyens et des élus de la République. Cette justice objectivement à deux vitesses n'est pas acceptable ni pour les plaignants, ni pour la population qui attendent un autre traitement de la part de nos institutions républicaines. 
Ils attendent des décisions et une équité de traitement , il en va de la crédibilité de la justice et  de la gendarmerie, garantes du pacte républicain.

lundi 27 mai 2013

Pour la sauvegarde de nos communes!


Face au contexte de crise, face à la réforme territoriale à revoir et face aux divers scandales et mensonges de nos gouvernants, la crédibilité des élus est au niveau le plus bas. On sait qu'un tel climat peut nous mener au pire.
La reconstruction sociale passe par un retour de la confiance des citoyens. Or la première expression démocratique à susciter chez les Français un intérêt pour les enjeux politiques est l’élection municipale. Ce sont d’ailleurs les élections préférées des Français.
Mais au lieu de renforcer cette base locale, on crée des collectivités de plus en plus surdimensionnées, qui éloignent les élus de la population.
Au lieu de laisser le développement aux mains de ceux qui connaissent le mieux leur territoire, on éloigne les centres de décision.
Longtemps les campagnes ont connu un exode qui a profité aux villes. Et voilà qu'au moment où ce mouvement tend à s’inverser, tout est fait pour les affaiblir : désengagement de l’État, inégalités entre dotations urbaines et rurales, normes irréalistes et déconnectées de nos spécificités.
Dans ce cadre, les Maires Ruraux du Gard organisent une rencontre débat avec les élus des communes rurales gardoises sur le thème : « Pour le respect de la démocratie, pour la sauvegarde de nos communes, pour la libre coopération intercommunale » samedi 1° juin de 10h à 13h au Foyer de Massillargues-Atuech.

jeudi 23 mai 2013

mercredi 15 mai 2013

Une pensée à la doyenne de Massillargues-Atuech...

"Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés"

mercredi 8 mai 2013

Mon discours du 8 mai


Chers vous tous,

Vous connaissez mon habitude à vous raconter des histoires lors de mes discours. En ce 8 mai 2013, je vais donc vous raconter l'histoire d'un enfant né le 20 octobre 1917, à Berlin, un peu plus d'un an avant la fin de la 1° guerre mondiale. Cet enfant est né d'un père polonais d'origine juive et d'une mère allemande dont les parents ont eu beaucoup de mal à accepter l'amour de leur fille avec un juif.
A l'âge de 8 ans, cet enfant débarque en France avec toute sa famille. Devenu adolescent, il est attiré par la philosophie. Après un baccalauréat de philosophie obtenu à 15 ans et un passage à la London School of Economics, il intègre l’École libre des sciences politiques.
A l'âge de 20 ans, ce jeune homme est naturalisé français. Deux ans plus tard, il entre à l’École nationale supérieure et épouse Vitia, une jeune juive russe. Ne se rappelant point de son propre amour, la mère de cet adulte est contrariée par ce mariage et les relations avec celle-ci s'en ressentiront durablement. Trois enfants naîtront après guerre de cette union, Anne, Antoine et Michel.
Quand la guerre éclate, il est mobilisé avec sa promotion de normaliens. Résistant de la première heure, il est fait prisonnier et s’évade en 1940. Il rallie Londres en mars 1941, aux côtés du Général de Gaulle. Après plusieurs années en tant qu’agent de liaison, il est envoyé en mission en France en 1944 où en mars, il sera arrêté par la Gestapo dans le cadre de la mission Gréco devant organiser la dispersion des émetteurs de la résistance. Dénoncé sous la torture par un compagnon de lutte, il est arrêté à Paris le 10 juillet et, sous le supplice de la baignoire, il parle à son tour. Il est alors déporté, en même temps que trente-six autres agents secrets britanniques, français et belges, à Buchenwald. Seize d'entre eux sont pendus le 11 septembre, onze autres sont exécutés le 5 octobre. C'est alors que deux prisonniers qui avaient été affectés aux expériences médicales (essais cliniques de médicaments contre le typhus avec injections de l'agent pathogène), opèrent des substitutions entre des agents secrets condamnés à mort et des prisonniers morts du typhus. Notre résistant est alors sauvé en prenant l'identité d'un de ces prisonniers mort du typhus le 20 octobre 1944. En janvier 1945, après une tentative d'évasion ratée, il est transféré à Dora où il échappe de peu à la pendaison. L'avancée des armées américaines provoque, le 4 avril, le transfert du camp vers Bergen-Belsen. Dans le train en marche, il démonte deux lattes du plancher, glisse entre les bogies, rejoint les lignes américaines à Hanovre. C'est de son régiment américain qu'il est renvoyé à Paris, où il arrive le 8 mai 1945.
Une fois la guerre achevée, notre résistant devient ambassadeur de France à l’ONU, puis occupe divers postes de diplomate à travers le monde et ce jusqu’en 1985. Grand défenseur des droits de l’Homme, il participe en 1948 à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Tout au long de sa carrière, tant diplomatique que politique, il se bat contre les injustices, dénonçant tantôt les offensives israéliennes au Liban ou en Palestine, tantôt le traitement réservé aux sans-papiers. Il fait entendre sa voix et dénonce les revers de notre société moderne, des écarts de richesses grandissants au manque d'humanité en passant par la dictature des marchés financiers.
Cet enfant, cet adolescent, cet homme, ce vieillard est décédé le 27 février 2013. Il avait 95 ans. Il s'appelait Stéphane Hessel.
Je voulais vous raconter cette histoire, une histoire faite de drames et de joies, riche de rebondissement, la vie de ce grand homme qui a laissé un vide important dans notre quotidien.

Je voulais en ce 8 mai 2013, vous parler de cet européen convaincu qui a été fidèle à ses engagements et a défendu ses opinions jusqu'au jour de sa mort. Il aurait pu rester au chaud dans des bureaux mais il a rallié la Résistance au risque de perdre la vie.
Je voulais en ce 8 mai 2013, honorer tous ces résistants qui, au péril de leur vie, ont défendu notre liberté
Je voulais en ce 8 mai 2013, en rappelant la vie de Stéphane Hessel qui a échappé in extremis à la mort lors de la 2° guerre mondiale, penser à tous ceux qui ne sont pas revenus, penser aux victimes de la guerre 39-45, conflit le plus meurtrier de tous les temps : 55 millions de morts, 3 millions de disparus, 35 millions de blessés, des veuves, des orphelins et des prisonniers par millions
En ce 8 mai 2013, 68 ans après la victoire, j'emprunte les mots de Stéphane Hessel qui s'adresse « à ceux et celles qui feront le 21ème siècle, nous disons avec notre affection : créer c’est résister ; résister c’est créer ». En tant que citoyens du monde, fidèles à nos ancêtres résistants, continuons à nous indigner, à nous engager pour résister et créer ensemble !

En ce 8 mai 2013, je tiens à souligner les faciles amalgames se développant aujourd'hui, la violence verbale et puis physique s'insinuant petit à petit dans certains débats
En ce 8 mai 2013, je tiens à vous remémorer une nouvelle fois, en Allemagne, l'arrivée au pouvoir démocratique d'Hitler en 1933
En ce 8 mai 2013, je tiens à rappeler la fragilité de la paix dans le monde, la richesse de notre diversité et le respect de nos différences
En ce 8 mai 2013, je tiens à préciser la peur qui est la mienne face aux dérives quotidiennes vues ou entendues

A la mémoire de nos résistants, à la mémoire de nos soldats de la guerre 1939-1945, à la mémoire de nos morts pour la France, à la mémoire de ceux qui se sont engagés et qui s'engagent de nos jours, à la mémoire de ceux qui sont morts et meurent encore aujourd'hui sous les coups de l'intolérance, de la folie, je vous demande de respecter une minute de silence.

vendredi 3 mai 2013

Joyeux anniversaire Mamé Andrée...


Ce bouquet de roses comme celles qui sont en train d'éclore sur ton balcon...
Andrée GENOLHER est la doyenne de Massillargues-Atuech. Elle fête aujourd'hui ses 95 ans. Je lui envoie mes chaleureuses pensées car elle ne va pas bien en ce moment.

vendredi 26 avril 2013

Discours de la cérémonie de soutien aux otages retenus au Sahel


Sur mes cahiers d'écolier, Sur mon pupitre et les arbres, Sur le sable de neige, J'écris ton nom
Sur les pages lues, Sur toutes les pages blanches, Pierre sang papier ou cendre, J'écris ton nom
Sur les images dorées, Sur les armes des guerriers, Sur la couronne des rois, J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon, Sur les ailes des oiseaux, Et sur le moulin des ombres, J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore, Sur la mer sur les bateaux, Sur la montagne démente, J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages, Sur les sueurs de l'orage, Sur la pluie épaisse et fade, J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés, Sur les routes déployées, Sur les places qui débordent, J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume, Sur la lampe qui s'éteint, Sur mes maisons réunies, J'écris ton nom
Sur toute chair accordée, Sur le front de mes amis, Sur chaque main qui se tend, J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir, Sur la solitude nue, Sur les marches de la mort, J'écris ton nom
Sur la santé revenue, Sur le risque disparu, Sur l'espoir sans souvenir, J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot, Je recommence ma vie, Je suis né pour te connaître, Pour te nommer...
Liberté.


Chers vous tous,

Ce sont par ces quelques vers de Paul Eluard que je souhaitais vous accueillir en cette fin d'après midi. Je tiens à vous remercier de votre présence et je remercie chaleureusement Christian Vigne, Président de la Cave Coopérative de Massillargues-Atuech et son conseil d'administration d'avoir accepté que la banderole de soutien aux otages du Niger soit installée sur le terrain de la cave. En effet, cette banderole pourra flotter sur ce lieu visible par le plus grand nombre.

Soucieux de la devise républicaine installée au fronton de la Mairie « Liberté, égalité, fraternité », le conseil municipal de Massillargues-Atuech et moi même ne pouvions que répondre à l'interpellation du comité de soutien des otages du Niger et nous joindre à son action.

Depuis le 16 septembre 2010, Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand, français, salariés d’Areva et Vinci enlevés sur leur lieu de travail à Arlit (Niger), sont retenus en otage par AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique).

Après plus de 31 mois, l’inquiétude ne cesse de grandir dans leur famille en raison de la guerre au Nord Mali et des conditions de détention particulièrement difficiles qui sont les leurs tant sur le plan physique que psychologique.

Libérés, Françoise Larribe, et deux autres compagnons Jean-Claude Rakotorilalao et Alex Kodjo faisaient partie du groupe des sept otages enlevés sur le site d'extraction d'uranium d'Arlit.

Je me permets d'emprunter les mots de Françoise Larribe, en entretien, ces mots sur la gestion du temps exprime de manière émouvante le quotidien des otages : « Quand on est en France, dans la “vraie vie”, on se dit “je vais gérer mon planning”, “je vais faire telle ou telle chose”, “je vais me projeter”.  On a l’illusion de gérer son temps. Là-bas, “de l’autre côté”, comme je dis, c’est le temps qui vous gère. On est complètement soumis aux journées qui passent, aux heures, aux minutes, sans échéance. C’est très troublant. On ne peut pas se projeter, on ne sait pas comment et quand on va sortir, on ne sait pas ce qui va nous arriver le lendemain. Une journée dure des années. »

Ces journées, Françoise et Daniel Larribe essayaient de les structurer quand il était réuni dans leur prison à ciel ouvert : « Daniel avait planté un bâton pour essayer de faire un cadran solaire. Entre chaque moment donné, il fallait que l’on fasse telle ou telle chose. Chaque matin, on s’obligeait aussi à dire “on est tel jour”. On n’a jamais perdu la notion du temps. Daniel mémorisait tous les événements qui nous arrivaient, et je pense qu’il a continué à le faire, avec des pierres et des cailloux différents. Un caillou noir pouvait représenter telle chose. On essayait de faire des jeux de mémoire. On n’avait rien, pas de livres, rien pour écrire. Je faisais bien des dessins sur du sable, mais c’était de l’art éphémère. » Plus loin dans l'entretien, Françoise Larribe exprime la résistance dont elle fait preuve aujourd'hui comme elle pouvait le faire dans le désert. « D’une façon différente, reprend-elle. On n’a pas le choix. On n’a que le choix d’avancer. Parce que c’est la vie. Je me rappelle ce que nous disait un professeur : “La vie c’est faire du vélo sur un fil tendu. Il faut avancer, sinon on se casse la figure.” »

Forts de ces paroles, nous allons continuer, Madame Larribe, à avancer chaque jour un peu plus vers la liberté, c'est notre espoir le plus fort à nous tous, continuer à résister, à résister au doute, à l'angoisse, à la peur. J'ose espérer que cette cérémonie d'aujourd'hui à Massillargues-Atuech soit un moment de soutien pour l'ensemble des familles des otages retenus au Sahel mais aussi à tous les otages retenus dans le monde. A ce moment, j'ai une pensée pour la famille Moulin-Fournier libérée le 20 avril dernier en espérant que cette libération en annonce de nombreuses autres.

Aujourd'hui, souhaitons que notre présence, que toutes ces banderoles déployées dans les grandes villes ou les petits villages, que nos paroles, que nos discours, que nos soutiens aux otages et à leur famille traversent les continents jusqu'auprès de Thierry, Marc, Daniel et Pierre et les aident à résister, à supporter leur captivité. Cette banderole restera accrochée, ici, jusqu'à la libération des otages que nous espérons tous très proche.

Pour terminer, je crierai juste « Qu'ils retrouvent la liberté »...

Merci

vendredi 5 avril 2013

A méditer

"Un pays peut se remettre de ses illusions mais pas de ses divisions." François Bayrou

dimanche 3 mars 2013

De retour!!!!

Après avoir donné naissance au plus beau bébé du monde, je suis DE RETOUR!!! Qu'on se le dise!!!

dimanche 13 janvier 2013

Une nouvelle parcelle en agroforesterie existe depuis le 11 janvier à Massillargues-Atuech !


Les amandiers ont été plantés entre les sariette, plus grands que ce qui était prévus. Cela permettra peut être de gagner un an avant la mise en production.



samedi 12 janvier 2013

Discours de voeux 2013


Chers vous tous,

Début d'année, de nombreuses cérémonies de vœux. Ce soir, à Bagard, à Générargues entre autres d'où l'absence de certains élus comme Francine Rieu. C'est pour cette raison aussi que je tiens à excuser la conseillère générale Geneviève Blanc et son suppléant Christian Vigne qui nous rejoindront dans la soirée.

L'an dernier, lors de cette même cérémonie de vœux, à l'issue de mon discours, grâce à vos encouragements, à vos applaudissements nourris, vous m'avez apporté une force incroyable pour aborder 2012 qui fut, surtout en terme d'aménagement de territoire, si l'on peut dire cela, très difficile. Gérer une commune n'est pas simple dans des périodes aussi agitées, aussi tourmentées, aussi indécises. 2012 a été une de ces années éprouvantes pour moi tant au niveau public qu'au niveau privé.
Tenir la barre, tenir bon face à ce déchaînement d'événements n'est possible qu'avec l'appui de sa famille, de ses proches, de ses amis, d'une équipe municipale soudée– élus et personnel - autour de moi, de certains habitants m'ayant soutenus par la pensée et par le cœur. Et puis le destin fait que le départ est synonyme d'arrivée : 2012 a été pour moi fait de drames et de bonheur ! C'est le cours de la Vie et voilà quelque chose que nous ne pourrons jamais arrêter ou changer! Je tiens à l'occasion à remercier toutes les personnes auxquelles je pense et qui se reconnaîtront, j'en suis certaine et je remercie plus particulièrement celles qui ont été présentes encore plus, durant les 9 derniers mois que nous venons de vivre, encore plus présentes que ce qu'elles ne l'étaient déjà. Il y a des événements qui changent des personnes et qui changent surtout les habitudes et les organisations mises en place jusqu'à alors. Merci aux adjoints d'avoir su prendre au pied levé ma suite, aux conseillers municipaux et au personnel communal en particulier Florence Julian et Sophie Rouvière.
Nietsche disait «  Tout le monde croit que le fruit est l'essentiel de l'arbre quand, en réalité, c'est la graine » A ce moment de ma vie, il me semblait tout à fait en accord avec mon état d'esprit d'emprunter à Nietsche cette citation pour vous inviter à la cérémonie de vœux.

Comme chaque année, je te remercie, Jacky, de ce bilan de l'année écoulée que tu viens de nous faire. Il n'est jamais facile de faire une synthèse de 366 jours et c'est encore plus difficile quand il est question de gestion municipale et de surcroît vu l'année 2012 que nous venons de vivre. Heureusement qu'il n'y a eu ni cambriolage ni gros travaux !
La période des vœux est propice à établir des bilans mais aussi à se projeter dans l'avenir. Après Jacky Rodière, charge à moi de vous entraîner vers 2013.

2013, année de solidarité ! J'ose l'espérer et je veux surtout dans ce discours avoir une pensée pour les familles des otages retenus au Niger qui n'ont pas pu passer les fêtes avec leurs êtres chers et qui ne savent pas quand ils vont revenir, aux familles des soldats en mission partout dans le monde, aux personnes dans le chagrin ailleurs et ici : je tiens à avoir une pensée plus émue pour Raphaël, disparu trop tôt à l'age de 16 ans, à la veille de Noël, j'ai une pensée de soutien chaleureux et affectueux pour ses parents, sa sœur et l'ensemble de sa famille. 2013, année de solidarité afin de pouvoir surmonter des épreuves terribles et si inacceptables ! Dans un village, cette valeur est encore présente et j'espère qu'elle l'a été suffisamment, dernièrement pour Sylvie et Alain.

2013, année de changement territorial, nous le verrons tout à l'heure mais surtout 2013, année de continuité dans une politique municipale que nous vous avons tenté de développer durant quatre ans et que nous avons la motivation d'exprimer encore plus concrètement en 2013. Puis 2014 sera une autre année, une année d'échéance électorale, une année de choix pour les électeurs tant au niveau communal qu'intercommunal. A ce niveau-là de mon discours, je veux réaffirmer de manière claire, nette et précise que l'équipe municipale que vous avez élu en mars 2008 l'a été pour 6 ans, qu'elle tiendra donc la place qui doit être la sienne jusqu'en mars 2014 et que jusqu'à preuve du contraire, je suis toujours le Maire malgré le fait que je devienne mère, que les adjoints et les conseillers municipaux ont toujours les délégations que je leur ai attribuées et surtout qu'aucun potentiel candidat à des élections municipales en 2014 ne gérera la commune avant d'avoir été élu à ces dites élections. Voilà, les choses sont remises à leur place, vous savez que j'aime la clarté et je vais continuer en 2013!
2013, année de continuité dans notre politique municipale. Comme vous avez pu le lire dans le dernier bulletin municipal, nous avons acté le fait d'organiser des réunions publiques afin d'établir un projet communal concerté 2014-2020 de façon participative c'est-à-dire que c'est de vous, citoyen, qu'émaneront les propositions pour l'avenir de notre commune et de ses habitants tout en respectant le cadre bien établi de l'intérêt général, bien entendu. Nous vous proposons de mener en commun, en se respectant chacun, tout au long de l'année 2013, un vrai travail d'analyse de situation, de réflexion, d'anticipation et de projection à court, à moyen et à long terme. Construire le futur projet municipal avec vous, habitants du village, pour le mener ensuite à bien tout au long d'un mandat, telle est l'envie de l'équipe actuelle. Pour certains, cela peut paraître utopique, pour nous, élus, cela nous semble réaliste et logique dans l'idée que nous nous faisons de la gestion municipale. Ce projet communal concerté a été validé par l'ensemble de l'équipe municipale et n'augure rien sur ce que seront les choix des conseillers municipaux sur les prochaines échéances municipales. Chaque chose en son temps, nous aurons bien le loisir d'en parler en fin d'année 2013 quand ce projet sera construit.

2013, année de justice ! Tout à l'heure, dans son discours, Jacky vous a parlé des événements du 21 janvier 2011 sur Anduze. Comme vous le savez, certains élus de M-A ont attaqué ces actes à titre personnel , cela ne coûtera donc rien à la commune mais vos élus ont, eux, droit à réparation.
L'enquête sur cette soirée du 21 janvier est enfin close, le dossier a rejoint la pile des dossiers devant être traités devant le tribunal de grande instance. Il est de mon devoir de ne pas épiloguer sur cette épisode et d'attendre une nouvelle fois la décision de la justice mais il est toujours bon, quand même, de garder ces événements en mémoire.
2013, année de justice. La commune a décidé d'attaquer l'arrêté de périmètre et l'arrêté de fusion de Monsieur le Préfet du Gard devant le tribunal administratif. Ces deux documents préfectoraux actent la disparition de la 2C2A et créent une Communauté d'Agglomération de 50 communes et de plus de 100000 habitants issue de la fusion de la Communauté d'Agglomération du Grand Alès, de la Communauté de Communes Autour d'Anduze (moins Cardet), de la Communauté de Communes de la Région de Vézenobres, de la Communauté de Communes du Mont Bouquet et de l'intégration de 5 communes volontaires : St Jean de Serres, Massanes, Vabres, Ste Croix de Caderle et St Bonnet de la Salindrinque. Dans ce dossier traité à la va-vite, dans l'urgence, ce qui, aujourd'hui, reste étonnant est que nous n'avons jamais eu en notre possession les études d'impact budgétaire et fiscal pourtant indispensables à une telle décision politique. Avoir ses documents auraient permis aux élus de choisir en toute connaissance de cause un périmètre plutôt qu'un autre ! A toutes les étapes de décision que nous avons eues à prendre, nous avions demandé et attendu désespérément ces éléments sans les avoir. Ce n'est pas juste et cohérent pour les élus, cela l'est encore moins pour les contribuables ! Et malgré tout, la machine préfectorale a continué à pas de course pour que cette future communauté d'agglomération voit le jour au 1° janvier 2013 même si des questions pourtant importantes restaient et restent toujours en suspens.
Comme vous le savez mais je préfère toujours le rappeler, le conseil municipal de Massillargues-Atuech a été logique sur la question d'aménagement du territoire et en accord avec sa population, 91,03% d'entre vous ayant dit non au schéma préfectoral créant ce grand ensemble lors de l'enquête faite par la Communauté de Communes Autour d'Anduze.
La commune de Massillargues-Atuech a donc attaqué l'arrêté de périmètre et l'arrêté de fusion de
Monsieur le Préfet du Gard pour absence d'études d'impact budgétaire et fiscal pour délibérer en
toute connaissance de cause. Je vous rappelle que Monsieur le Préfet du Gard avaient attaqué la
commune en juin 2011 car elle souhaitait consulter déjà sa population sur ce sujet-là et je tiens à rappeler aussi, les situations étant parfois cocasses, que Monsieur le Préfet du Gard m'avait indiqué que je ne pouvais pas le faire vu que je ne savais pas encore ce qu'il allait advenir de notre territoire ! Comme quoi parfois on peut voter sans savoir et d'autres fois on ne peut pas être consulté sans savoir ! Alors, non, ce n'est pas la réponse de la bergère au berger, c'est juste une question de droiture, de respect des citoyens et des contribuables.
Pourquoi, de quel droit et avec quelle légitimité, des élus décideraient d'une nouvelle structure sans en connaître les répercussions financières et fiscales ? Comment des élus pourraient prendre une décision aussi importante pour l'avenir de leur territoire et de leurs habitants sans données claires et chiffrées ? Pourquoi des élus de « petites » communes diraient amen à une proposition préfectorale parce que d'autres élus de communes un peu plus grandes, par dépit, en ont décidé ainsi ? Nous avons toujours défendu, ici, à M-A, une politique au sens noble du terme. Vous pouvez croire que depuis 2009, nous sommes très éloignés de ce concept-là ! Alors comme je disais justement au représentant du Ministre de l' Intérieur le mois dernier, pour ma part, j'ai été élue avec des valeurs et quand je ne serai plus élue, je veux pouvoir me regarder droit dans une glace, ne par avoir de regret, ne pas avoir de remords.
Face à cette abondance de questions sans aucune réponse encore aujourd'hui, le commune de M-A a décidé d'attaquer les arrêtés préfectoraux déclarant la création d'Alès Agglomération. 2013 devrait voir l'issue de ce dossier si la justice ne nous fait pas attendre jusqu'après mars 2014. Nous sommes là pour tout voir ! Je tiens à préciser que cette action en justice est prise en charge en totalité par notre assureur et ne coûtera rien de plus à la commune si ce n'est le prix de son assurance annuelle actuelle.
Durant ces trois dernières années, je vais vous avouer que j'ai eu mal à mon idée de démocratie et de défense de l'intérêt général, mal aux valeurs républicaines que mes parents, mes grands parents m'ont inculquées. Me faire traiter d'élue irresponsable, juste parce que j'exprimais mon avis et que je défendais ma population et l'intérêt général, voir mon écharpe tricolore souillée par des gaz lacrymogènes lancés par un Commandant de Gendarmerie sur ordre d'un représentant de
l’État ou d'un parlementaire, je ne le saurai jamais, attendre désespérément que justice soit faite
dans cette affaire, n'avoir eu aucun contact et même aucune excuse officielle du Préfet du Gard ou
de son Ministère, est aujourd'hui, très difficile à gérer pour mon conseil municipal et moi-même.
Nous gardons cependant, l'espoir dans le changement, l'engagement total dans la défense de l'intérêt
général, le même espoir et engagement que nous avions en mars 2008 quand nous nous sommes présentés devant vous aux élections municipales. Nous gardons donc l'espoir en la justice neutre et impartiale.

2013, année de réorganisation territoriale. Comme vous le disez JR, la précipitation a prévalu dans la disparition de la 2C2A et la création de la nouvelle agglo appelée sans grande surprise Alès Agglomération et surtout elle a laissé de côté tous ces détails, que constituent les compétences, la gouvernance, les finances.
Alors face à cela, que faisions nous? Rien et on laisse M-A seul, isolé, moins bien traité que certaines autres communes qui n'ont pas eu le courage et l'envie de défendre leur village
ou alors on continue, on continue à être là, à être présents, à titiller quand les éléments ne nous semblent pas assez clairs. Je ne vais pas vous dire que cela est simple, que tout roule. A chaque réunion, nous sommes obligés d'en avaler des couleuvres mais il faut continuer. A titre d'exemple, je ne vous parlerai que du premier conseil de communauté qui a eu lieu lundi dernier : 30 délibérations à l'ordre du jour votées en moins d'une heure ! Contrairement à ce que peuvent écrire certains journalistes, non ce ne fut pas l'unanimité. Il y eut quelques abstentions, quelques oppositions sur des sujets clefs comme le pôle métropolitain, les indemnités de fonction... Vos élus ont été logiques jusqu'au bout et ont été de ceux qui se sont abstenus ou opposés. Mais qu'est ce que c'est trois voix sur 184 ?! De toute façon ce sera toujours beaucoup moins que 3 voix sur 30 délégués que comptait le conseil de la 2C2A ! Lors de la constitution d'Alès Agglomération le 9 novembre dernier, certains journalistes et certains citoyens se sont étonnés qu'il n'y ait pas d'autre candidat à la présidence de ce grand ensemble. Nous ne sommes pas des réboussiers, moi je dirai que nous tentons chaque jour d'être des élus responsables, conscients de la mission que vous nous avez donnée. Toutefois, nous ne sommes pas non plus des têtes brûlées, ouvrant leur bouche juste pour se faire mousser, nous tentons d'être un peu stratégiques et quand le rapport de force n'est vraiment pas en notre faveur, nous ne nous tirons pas une balle dans le pied !
Face à tout çà, face à tout ce qui s'est déroulé depuis 2009 et en particulier en 2012, il faut admettre que parfois, on gagne et parfois on peut ne pas gagner, et je dis bien ne pas gagner à la place de perdre. En effet, je crois que dans ce dossier, nous n'avons rien perdu si ce n'est de ne pas avoir réussi à faire passer notre point de vue, l'appel de certaines sirènes est parfois trop fort. Par contre, nous avons beaucoup gagné et en premier et ce n'est pas de la flagornerie, nous avons, j'ose espérer, gagner le respect, le respect d'avoir su défendre un point de vue sans se laisser happer par des motivations éloignées de la politique au sens noble du terme.
Avant d'en terminer, je souhaite rendre hommage à Jacques Blanc et à son équipe de l'époque d'avoir œuvré avec certains élus pour la création de la 2C2A en 1999. Je pense à Félix Bonnal disparu en 2012. Je rends hommage aussi à Guy N'Kaoua qui a fait échoué, à plusieurs reprises, les tentatives d'annexion du Grand Alès sur la 2C2A, à Bernard Vierne. Et enfin, une spéciale dédicace à mon ami Alain Beaud pour lui dire qu'un Président reste toujours Président à vie. Pour les défenseurs de la 2C2A, Alain Beaud restera à vie ce Président de la 2C2A qui s'est battu jusqu'au bout, contre vents et marées, contre les autres et parfois même contre les siens. Malgré les vénales critiques dures et injustes, il s'est battu pour cette communauté, contre lui-même, mettant en péril son état de santé. Un élu n'en reste pas moins un homme ou une femme !
Rien n'est fini, Alain, cependant je veux t'exprimer publiquement ce soir mon plaisir de travailler et d’œuvrer pour notre territoire à tes côtés. Merci Président !

Enfin, je souhaite que l'image de notre commune, de M-A rayonne encore plus au niveau du territoire grâce à l'implication de chacun d'entre vous, de ses acteurs économiques, de ses acteurs associatifs. Je souhaite que nous continuions à démontrer la pertinence et l'importance de l'échelon communal face à ces grosses machines qui veulent les engloutir. 2013 devra être pour chacun d'entre vous l'année de la défense de la commune, la défense de la richesse des 36000 communes que constituent notre pays. Je crois que si nous n'y prenons garde, de façon insidieuse c'est la disparition des communes qui est programmé à moyen et long terme et avec les communes, la relation de proximité qu'elle sous-entend. Ce combat ne se fera pas qu'avec des élus, il se fera principalement avec vous, les citoyens.

Pour terminer ce discours, je voudrais tout d'abord m'adresser au conseil municipal de M-A, à cette équipe loyale, dynamique, toujours présente dans les bons et les moins bons moments. Comme écrivait Jacques Brel, il ne « Faut rien regretter ... Revendique tes conneries, elles sont à toi. Et surtout, vis à fond. On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou. » Ces mots, il me semble tout à fait écrits pour nous et ils décrivent parfaitement notre action municipale quotidienne. Ne rien regretter et avancer vers l'avenir...

Pour vous tous, acteurs associatifs, économiques, pour vous, citoyens de M-A, je ne peux souhaiter que le meilleur. Face aux diverses situations difficiles, pénibles voire tragiques que vous vivez, je vous souhaite de trouver les forces en vous et auprès d'autrui pour en sortir plus fort. Une nouvelle fois, j'emprunte les paroles de Jacques Brel :
"... Le seul fait de rêver est déjà très important.
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite tout simplement et surtout d'être vous."
Profitez de tous ces petits instants de bonheur, en famille, entre amis ou même seul qui nous permettent d'avancer chaque jour un peu plus vers le meilleur... Bonheur, santé et prospérité à vous et aux êtres qui vous sont chers !

Merci

jeudi 10 janvier 2013

C'est fait... On sait jamais

Hier, j'ai enregistré mon discours de voeux... On sait jamais ce qui peut arriver!!!
Donc rendez-vous samedi 12 janvier à 18h30 au Foyer de Massillargues-Atuech

mercredi 9 janvier 2013

Démission de maires pour protester contre l’intercommunalité de Roanne.


150 élus vont remettre leur démission au préfet de la Loire, lors d’une manifestation à Saint-Etienne samedi matin.
En application de la loi Sarkozy de 2010, le périmètre des intercommunalités devaient être déterminées avant le 31 décembre 2013 par le préfet après consultation des communes. La moitié des 40 communes autour de Roanne ont refusé ce regroupement forcé : 220 maires et conseillers communaux avaient menacé de démissionner si cette mesure était appliquée. Malgré l’opposition déterminée de ces communes, la préfète a signé l’arrêté de fusion d’intercommunalités fin décembre.
Dans de nombreux endroits, l’application de cette loi a également provoqué protestations et manifestations, notamment à Marseille.
Les communes demandent de pouvoir maintenir leurs syndicats intercommunaux fondés sur la libre coopération.
Une délégation d’élus conduite par Gérard Schivardi, maire de Mailhac, secrétaire national du POI, a été reçue au ministère de l’intérieur le 17 décembre et a décidé de faire signer une proposition de loi (lire ci-dessous), pour le maintien de la liberté de choix des communes « conformément au mandat explicite de la population». Les élus craignent que les intercommunalités forcées et le regroupement dans de vastes agglomérations, visent à faciliter les privatisations des services publics et la réduction des emplois des collectivités territoriales.
Le projet de loi sur la décentralisation qui va être soumis au parlement est en train d’être finalisé (…)


Pour lire la suite



mardi 8 janvier 2013

Communiqué de presse d'Ardiece

L'association ARDIECE et quelques autres citoyens ont déposé une requête au fond devant le tribunal administratif de Nîmes. Ce recours au fond motivé par un excès de pouvoir est accompagné d'une procédure de référé suspension.

Par ces deux recours, l'association ARDIECE et d'autres citoyens demandent l'annulation de l'arrêté préfectoral de fusion de la 2C2A avec la communauté d'agglomération du Grand Alès. 

Le tribunal administratif a bien reçu les deux recours,et, au regard de l'urgence invoquée, a fixé l'audience de référé suspension au 16 janvier à 14h30. 

L'audience sur le fond sera examinée plus tard

Les co-présidents: H. Scardapane et D. Sénécal

lundi 7 janvier 2013

Qui dit mieux?

30 délibérations en moins d'une heure...
Je n'ai pas eu la possibilité de prendre la parole pour demander de la transparnce dans le dossier du Golf de St Hilaire rebaptisé "ZAD St Hilaire"!
Alors, j'ai demandé à Roustan cette transparence. Il m'a répondu qu'il en parlerait en Comité des Maires!!!

Et dire que ce n'est que le début...

dimanche 6 janvier 2013

Mon édito du dernier bulletin municipal de Massillargues-Atuech


Il est toujours plaisant de faire un éditorial de fin d'année et d'arriver à la période des vœux. En effet, c'est le moment des bilans, des rétrospectives et des synthèses d'une année. Il en est ainsi de ce dernier bulletin de l'année 2012 qui a pris du temps pour arriver dans vos mains mais vu la vitesses des évènements  l'urgence des situations, il ne pouvait en être autrement !

Au fil des pages de ce bulletin, s'égrène la vie de notre commune avec son état civil de l'année, ses arrivées et ses départs, ses joies et ses peines, ses temps forts et ses périodes un peu plus faibles !
Une commune, finalement c'est comme une famille ! Et tout comme une famille, il faut protéger sa commune dans tous les sens du terme.
Soyez persuadés que c'est ce que vos élus, au quotidien, dans l'intérêt général font : protéger votre et notre commune !
Pour cela, ils donnent de leur temps, de leur énergie, de leurs compétences et parfois de leur santé. C'est pour cette raison qu'ils ne méritent qu'une chose, que vous les aimiez ou pas, c'est le respect !
Alors protéger sa commune, c'est prendre position sur un argumentaire construit, c'est défendre ses habitants, c'est mener des combats, que l'on gagne ou que l'on ne gagne pas...
Depuis 2009, vos élus mènent un combat, celui de la défense de la Communauté de Communes Autour d'Anduze, comme ils s'y étaient engagés au moment de leurs élections en 2008. En effet, après analyse, ils ont vu que c'était la structure intercommunale qui correspondait le mieux à notre commune et à votre intérêt. Or, en 2012, d'autres élus, des représentants de l’État et des prises de position pas très pertinentes en ont décidé autrement ! Donc, au 31 décembre 2012 à minuit, cette structure de coopération intercommunale est amenée à disparaître et notre commune va se fondre dans Alès Agglomération, Communauté d'Agglomération de 50 communes et de plus de 100 000 habitants ! Et j'emploie bien le mot « se fondre » car vous comprendrez que malgré toute la force que vos élus déploieront pour protéger Massillargues-Atuech, il va être difficile de faire entendre sa voix au milieu de plus de 180 délégués !

Alors, voilà, si je dois faire un bilan de l'année 2012, je dirai qu'elle a été faite de coups de cœur, de coups de colère, de joies et de peines, de critiques aussi... Mais quand on est élu, il faut savoir qu'on ne peut pas plaire à tout le monde et heureusement sinon ce serait bien terne !!!
Décidément, c'est bien vrai, une commune, c'est comme une famille, il faut la protéger de n'importe quel côté où l'on soit, du côté de ses élus, du côté de ses habitants...

En attendant de vous souhaiter mes bons vœux pour l'année qui s'annonce, le samedi 12 janvier 2013 à 18h30 au Foyer de Massillargues-Atuech, je me permets de vous souhaiter de passer de très belles fêtes de fin d'année, de profiter au maximum de ces moments-là si légers, si riches et si rapides aussi et de vivre pleinement ces instants de bonheur en famille avec vos proches. J'ai une pensée pour les personnes qui seront éloignées des leurs pour diverses raisons et je leur adresse des doses de courage.

Joyeuses fêtes à tous !

samedi 5 janvier 2013

Reçu de ma cousine instit... Je fais passer cette lettre...

Monsieur le Ministre,

L’illettrisme ? C’est ma faute. Ma méthode de lecture était sans doute trop globale.
Le décrochage scolaire ? C’est ma faute. Je ne suis pas capable d’intéresser mes élèves et rendre l’école attrayante. J’assume. 
La délinquance juvénile ? C’est ma faute. Je n’insiste pas suffisamment sur l’Instruction civique et morale. J’assume. L’obésité ? C’est ma faute. A cause du biscuit à la récré. J’assume. 
Les caries ? C’est ma faute. Je devrais fournir le matériel nécessaire à mes élèves afin qu’ils puissent se brosser les dents sur le temps de classe. J’assume. 
Théo a 12 ans et porte encore des baskets à scratch ? C’est ma faute. J’aurais dû lui apprendre à faire ses lacets. J’assume. 
Arthur s’est fait renverser par une voiture ? C’est ma faute. Je ne lui ai pas fait passer son permis piéton. J’assume. Zoé ne connait ni ses tables de multiplication, ni sa poésie, ni Jules César, ni Vercingétorix, ni les départements français, ni…. Encore ma faute. J’aurais dû lui faire apprendre ses leçons pendant qu’elle se brossait les dents d’une main et nouait ses lacets de l’autre, avant de traverser la rue en courant pour éliminer les calories du biscuit que je l’avais forcée à ingurgiter à 10 heures ! 
Bref, j’assume tout. Même la crise économique. Il faut bien avouer que l’Etat me paie grassement pour finir mes journées à 16 h 30 et passer le plus clair de mon temps en vacances…. Et  j’allais oublier la sécurité de l’emploi…

Alors vous avez raison, Monsieur le Ministre. Il est grand temps de réformer tout ça. Le changement, c’est maintenant ! Vous avez enfin dévoilé votre plan pour une grande Refondation de l’École. Grandiose ! Magnifique ! Courageux ! Audacieux ! Mes collègues et moi-même sommes enfin investis d’une véritable mission d’intérêt général : supporter et soulager tous les maux de notre société. 
Alors, méprisez-nous, insultez-nous, frappez-nous, instrumentalisez les familles au nom du bien être et de l’avenir de leurs enfants…
C’est tout ce que nous méritons ! En plus, la FCPE se gausse et certains de nos syndicats applaudissent. Franchement, vous auriez tort de vous en priver.
Toutefois, bien qu’irresponsable, paresseuse, incompétente et quelque peu limitée intellectuellement comparée aux cols blancs de la rue de Grenelle, j’ose vous dire, Monsieur le Ministre, que votre projet est une hérésie voire même une involution.


1) Bon nombre d’enseignants ne veulent pas de votre semaine de 4 jours et demi.
 Quel salarié accepterait de travailler plus pour gagner moins ? Sarkozy en a rêvé, vous l’avez fait !


2) Vous brandissez l’étendard des rythmes de l’enfant. Il est en effet d’une logique implacable qu’ils seront moins fatigués en travaillant une demi-journée supplémentaire. Vous êtes le Ministre de l’Éducation nationale et vous ne vous adressez qu’aux enseignants. Pourquoi n’expliqueriez-vous pas à moult parents qu’il est déraisonnable de coucher son enfant à 23h ?...


3) La journée d’école écourtée, bonne idée ! Expliquez à nos concitoyens que leurs impôts vont financer l’accueil périscolaire (par ailleurs totalement inégalitaire sur le territoire) et que leurs frais de garde vont augmenter. Je suis sûre qu’ils apprécieront! Les maires qui doivent supporter le coût de votre réforme aussi !
 
4) Savez-vous que le mercredi est une journée de coupure nécessaire à la santé mentale des enseignants qui gèrent une trentaine d’enfants chaque jour?! Ignorez-vousque nous consacrons déjà la majeure partie de notre mercredi à l’école (formation,corrections, préparations…) ? Savez-vous que beaucoup de parents apprécient de travailler à 80 % pour passer le mercredi avec leurs enfants ? Ah oui ! Suis-je bête ! C’est vrai qu’ils sont mieux à l’école que chez eux …


5) Pensez-vous sérieusement qu’en supprimant les devoirs vous lutterez contre les inégalités sociales ? Venez dans nos classes et montrez-nous comment faire apprendre une leçon à 30 élèves en même temps ! Les parents investis continueront le suivi de leur enfant à la maison. Pour les autres, vous cautionnez leur manque d’intérêt pour l’école et les encouragez à se déresponsabiliser encore un peu plus. Les enseignants ne sont pas omnipotents et ne pourront jamais se substituer aux familles ! Leur faire croire le contraire est un mensonge éhonté et dangereux ! Dans notre métier, le temps consacré à l’éducation tend déjà à prendre le pas sur celui consacré à l’instruction (tant pis pour l’orthographe, Vercingétorix et Jules César !). Il est donc grand tempsde redéfinir les missions de chacun !


6) Après les MDPH, les PPRE, les PPMS, les DUERP nouvelle révolution : vous tentez de nous enfumer avec vos PET ! Jamais un sigle n’aura aussi bien porté son nom !


7) Et les enfants dans tout ça ? On continue de les asphyxier sous le poids de programmes surchargés et inadaptés. A quand un vrai retour aux fondamentaux ? On continue de les accabler sous le poids d’évaluations toujours plus normatives et dévorantes. Quand va-t-on leur rendre le temps d’apprendre ? On continue le bricolage avec les élèves en difficulté. Quid des RASED dans votre réforme. A quand une véritable égalité sur le territoire des prises en charge en orthophonie, psychomotricité,psychothérapie…. ? (Jusqu’à un an d’attente dans le Cher !) On continue d’intégrer les enfants handicapésdans des classes surchargées avec, dans le meilleur des cas, la présence d’AVS sous-payés, plein de bonne volonté mais pas formés ! La négligence confine parfois à la maltraitance ! Et les collégiens qui décrochent ? On continue de briser des talents sous prétexte qu’on a raté sa vie si on ne finit pas col blanc ? Pas de manuels, pas de pâtissiers, pas de boulangers, pas de plombiers... Au nom de l’égalité, tous bacheliers !
Et tant pis pour ceux qui craquent avant : ils ne pourront plus être orientés à temps !


Je pourrais continuer ainsi bien longtemps. Vous l’aurez compris, Monsieur le Ministre, il va falloir réviser votre copie ! Les enseignants ne sont pas hostiles à  toute réforme. Au contraire, nous voulons redresser notre école. La refondation doit se faire avec nous. Nous sommes les premiers acteurs du système éducatif.
Qui peut prétendre mieux le connaître que nous ? Nous débordons d’idées, de suggestions alors écoutez-nous !
Je n’appartiens plus à aucun syndicat, je ne suis membre d’aucun parti politique, mes propos ne feront sans doute pas l’unanimité, c’est pourquoi je vous invite à consulter le blog du collectif des Dindons. Vous constaterez alors qu’il y a au moins deux points sur lesquels nous sommes tous d’accord : votre projet en l’état actuel des choses est inacceptable (aussi bien pour les élèves que leurs enseignants) et nous ne nous laisserons pas déplumer !
 
J’appelle maintenant les deux premiers syndicats enseignants de France à ne plus rester sourds aux glouglous de leur base. J’appelle tous les enseignants dépités,découragés, résignés à rester en colère. J’appelle tous les parents 
qui veulent pour leurs enfants une école publique, républicaine et laïque digne de ce
nom à nous rejoindre. J’appelle tous les maires de France qui refusent d’assumer le poids de cette réforme à faire entendre leur voix. J’appelle tous ceux qui se considèrent comme les dindons de cette farce à la mobilisation ! Soyons la nouvelle grippe aviaire de cet hiver !


ZazMalaussène du 18