Bienvenue sur mon blog!

Élue maire depuis 2 ans le 14 mars 2010, j'ai eu envie de raconter cette aventure sur un blog.
Certains autres Maires ont leur blog alors je me suis dit: Pourquoi pas moi? Voilà, c'est fait: j'attends vos commentaires, vos impressions et tout et tout...

En effet, c'est une véritable aventure que je vis depuis 2008! Une aventure humaine incroyable et une aventure personnelle passionnante!

dimanche 8 mai 2011

Mon discours du 8 mai 2011

Avant de commencer mon discours, je voudrais avoir une pensée pour Rémy Saltet qui est parti la semaine dernière. Rémy était un habitué des cérémonies du 8 mai et du 11 novembre mais aussi une personne participant à la vie et à la chose publique. Je tiens une nouvelle fois à le saluer et lui dire, car je suis sûre qu'il nous voit de là haut, qu'il nous manquera très fort aujourd'hui et les autres jours.

En ce 8 mai 2011, tout comme les autres 8 mai et 11 novembre, je porte l'écharpe tricolore de Maire pour honorer la mémoire des victimes qui ont payé de leur vie, leurs engagements. Chaque fois que je défends les valeurs de la République, l'intérêt de la commune, je suis fière et honorée de porter cette écharpe tricolore. Dernièrement quand elle a été atteinte par des gaz lacrymogènes, ce n'est pas moi, élue, qui est été bafouée, c'est un des symboles républicains mais ce sont aussi l'ensemble des valeurs de la République, ce sont ces personnes qui ont résisté, qui ont lutté pour que la France soit un pays libre et fier de ses engagements. C'est pourquoi je n'accepterai jamais que certains disent que j'ai outrepassé mes droits en m'engageant, en défendant l'intérêt commun de Massillargues-Atuech et je continuerai à porter cette écharpe comme le disent les textes « toutes les fois que l'exercice de mes fonctions pourra rendre nécessaire ce signe distinctif de mon autorité. » Le philosophe Alain disait: « Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté. »

Comme vous le savez, j'aime particulièrement lier les discours officiels à l'actualité. Ces derniers temps, cette actualité est trop rapide, trop tragique pour arriver à tout exprimer dans un discours. Face aux attentats, à la mort de celui ayant engendré l'horreur il y a 10 ans aux États Unis, face à la catastrophe nucléaire du Japon, ne nous laissons pas envahir par la peur et l'isolement.

La Seconde guerre mondiale fut le conflit le plus meurtrier de tous les temps en nombre de victimes:

  • 55 millions de morts

  • 3 millions de disparus

  • 35 millions de blessés

  • des veuves, des orphelins et des prisonniers par millions

N'oublions pas les raisons de ce conflit,

N'oublions pas qu'en toute légalité, en toute légitimité, un homme est arrivé au pouvoir, n'oublions pas ce dictateur fou, inconscient qui a amené tout un peuple, que dis-je, toute une humanité dans l'horreur,

N'oublions pas que certains mots ne doivent pas être dits aussi librement qu'ils le sont,

N'oublions pas la terreur, les camps de concentration, les wagons partant pour ne jamais revenir, les enfants portant l'étoile jaune, les femmes rasées sur les trottoirs publics,

N'oublions pas ceux qui ne sont jamais revenus, n'oublions pas ceux qui sont revenus mais ont laissé dans cette guerre leur âme !

N'oublions pas ce que la peur et l'isolement peuvent engendrer.

Ne croyons pas que ce sera l'action la plus simple à réaliser qui réglera tous les problèmes, ne croyons pas qu'ignorer l'autre et lui faire porter tous les maux apaiseront nos peurs et nous feront sentir moins seul !

Ne laissons pas la peur de l'autre, la peur de l'inconnu, la peur de l'avenir nous faire oublier que nous sommes tous des frères.

Cela me fait penser aux paroles de Martin Niemöller...

Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit,
Je n'étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher,
Et il ne restait personne pour protester

En ce 8 mai 2011, je voudrais avoir aussi une pensée pour les victimes de l'attentat de Marrakech. Il y a 10 ans, jour pour jour, je me trouvais dans ce bar sur la place Djemma el Fna. Parfois, les coïncidences nous font penser que la vie tient à peu de chose.

A ces personnes décédées au Maroc, à tous ceux qui ne se sont jamais résignés, qui n'ont jamais abdiqué, qui espéraient la liberté ; aux hommes qui se sont battus, à ceux qui sont tombés, aux autres qui ont enduré tant d'épreuves, combattu avec tant d'abnégation, nourri tant d'espoir, à toutes celles et ceux grâce auxquels l'humanité a pu de nouveau croire en son destin, je vous demande de respecter une minute de silence.



vendredi 6 mai 2011

Lu ce jour...


J'espère que tout se poursuivra bien pour toi, Sonia!

jeudi 5 mai 2011

Il est là...

Après les rêves ou les cauchemars, le Schéma Départemental de Coopération Intercommunal du Gard est sorti...
A vous de voir et de dire ICI

mardi 3 mai 2011

Motion de l'AMRF sur les finances... Pour une réelle péréquation des moyens et un rééquilibrage de la DGF

A l’heure du débat sur la péréquation entre les territoires et la répartition des dotations de l’Etat, l’Association des Maires Ruraux de France rappelle la nécessité de ne pas organiser les modalités futures de péréquation en trompe l’œil.

L’AMRF réaffirme son opposition à l’utilisation des strates de population qui aurait pour conséquence que les communes riches seraient seulement solidaires entre elles et que les communes pauvres - qu’elles soient rurales ou urbaines - seraient amenées à se partager ce qu’elles n’ont pas !

L’AMRF rappelle que la Constitution prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l'égalité entre les collectivités territoriales. Ce qui est inscrit dans la Constitution n’est pas un objectif mais la règle.

Ce principe est simple ; « la protection des collectivités locales financièrement plus faibles appelle la mise en place d’une péréquation financière destinée à corriger les effets de la répartition inégale des sources potentielles de financement ainsi que des charges qui leur incombent ».

Or, la volonté de calculer la péréquation par strate démographique s’apparente à un découpage territorial par degré de richesse. Ce principe n’est pas acceptable.

S’agissant du calcul des DGF aux intercommunalités et aux communes – l’écart observé est toujours de 1 à 2 entre communes rurales et communes urbaines au profit de ces dernières –, si les charges dites de centralité sont certaines, elle ne doivent pas pour autant occulter les charges de territorialités, beaucoup plus élevées par habitant en zone rurale, auxquelles s’ajoutent de plus en plus, les besoins des populations nouvelles qui font le choix de s’établir dans les territoires ruraux.

lundi 2 mai 2011

Eh, ben, OUI!

"Ils ont échoué parce qu'ils n'avaient pas commencé par le rêve."

William Shakespeare