Bienvenue sur mon blog!

Élue maire depuis 2 ans le 14 mars 2010, j'ai eu envie de raconter cette aventure sur un blog.
Certains autres Maires ont leur blog alors je me suis dit: Pourquoi pas moi? Voilà, c'est fait: j'attends vos commentaires, vos impressions et tout et tout...

En effet, c'est une véritable aventure que je vis depuis 2008! Une aventure humaine incroyable et une aventure personnelle passionnante!

lundi 31 octobre 2011

Une bien sympathique randonnée Fira

Découverte de Massillargues-Atuech par un groupe d'une quinzaine de randonneurs dans le cadre du Fira d'Automne sur le thème "Des paysages et des hommes"
Merci aux explications très intéressantes de Gilbert et merci aux cuisinières, Marie et Clémence (comme d'habitude, parfait!)

dimanche 30 octobre 2011

A méditer... en mini vacances (3)

" Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. " Alfred de Musset

samedi 29 octobre 2011

A méditer... en mini vacances (2)

"Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit" Mark Twain

vendredi 28 octobre 2011

A méditer... en mini vacances (1)

"On a toujours le choix. On est même la somme de ses choix" Joseph O'Connor

mardi 25 octobre 2011

Le chemin de l'espérance?

Pour que la France retrouve
le chemin de l’espérance
Appel lancé par Stéphane Hessel et Edgar Morin
sur Mediapart, le 19 octobre 2011

1. Nous constatons que la force libertaire de la jeunesse, utilisant les moyens informatiques nouveaux, a été capable d’abattre des despotismes dans les pays arabes, d’y réveiller tous les âges et toutes les classes sociales, et qu’elle est devenue une force déferlante d’indignés sur la planète, défiant les pouvoirs, notamment le pouvoir sans entraves du capitalisme financier. Si cette force est apte à provoquer des ruptures et des éveils, il lui manque une pensée politique
capable d’ouvrir une voie qui unisse les forces vives des peuples sur un chemin d’espérance. C’est la formulation d’une telle pensée que nous proposons aux candidats.

2. Comme la France n’est pas seule dans le monde et que son destin en dépend en partie, elle devrait proposer une réforme de l’ONU qui la rende apte à traiter les conflits en cours, dont le douloureux conflit israélo-palestinien, et qui instituerait trois instances planétaires dotés de pouvoirs :
- pour surmonter la crise mondiale actuelle en régulant véritablement son économie ;
- pour protéger la biosphère dont la dégradation accélérée dégrade les conditions de vie de l’humanité ;
- pour entreprendre l’élimination des armes de destruction massive.

3. Comme la France est dans l’Union européenne, elle devrait y militer pour y développer une politique commune de protection de ses populations, de développement de ses coopérations, d’intégration des immigrations, et de justes propositions pour la paix dans le monde.

4. La politique en France devrait avoir pour orientation le « bien vivre » qui englobe et dépasse le bien-être matériel pour restaurer une qualité de vie de plus en plus dégradée.

5. Une telle politique pourrait, en même temps, traiter la crise économique et réduire le chômage en développant des mesures appropriées pour :
- juguler la spéculation financière ;
- combiner la mondialisation de coopérations et d’échanges à une démondialisation de protection des intérêts vitaux locaux, régionaux, nationaux ;
- opérer une vive croissance de l’économie verte, de l’économie sociale et solidaire, du commerce équitable, et une décroissance parallèle de l’économie du futile, du jetable, du gaspillage, elle-même liée au développement d’une consommation désintoxiquée ;
- favoriser la croissance de l’agriculture et de l’élevage fermiers et biologiques
et la décroissance de la grande exploitation industrialisée.

6. Une telle politique entreprendrait la réduction des inégalités, notamment par une réforme fiscale et la création d’un observatoire des inégalités, qui ferait annuellement ses recommandations.

7. Une telle politique opérerait une régénération de la solidarité notamment en instituant dans toutes villes de maisons de fraternité et en établissant un service civique de solidarité.

8. Une telle politique inciterait à une débureaucratisation des administrations et des entreprises par décompartimentation des travailleurs et restitution de leurs possibilités d’initiatives.

9. Une telle politique inciterait à la démocratie participative en instituant des conseils de gouvernance urbaine et municipale, comportant élus, administrateurs, professions compétentes et citoyens.

10. Une telle politique comporterait une reforme de l’enseignement à tous niveaux de façon à ce que les problèmes fondamentaux et globaux, qui nécessitent des compétences polydisciplinaires y soient enseignées des les petites classes. Elle répondrait à ce que prescrivait Jean-Jacques Rousseau : « Enseigner à vivre ».

11. Toutes ce réformes devraient s’entre-compléter et converger en un grand dessein qui ouvrirait à la France le chemin de l’espérance.

12. Un Président de la République doit d’abord prendre acte des grands défis devant les quels se trouve notre monde, où la France a sa place et sa responsabilité (l’énergie, l’eau, la faim, le climat, la pollution, etc.). Il doit avoir le courage de réduire drastiquement les énormes dépenses inutiles ou nocives, comme les dépenses d’armement et de guerre et l’investissement nucléaire, et de réduire tous les énormes gaspillages qui empêchent l’essor d’une économie saine et productive. Il doit savoir que d’immenses ressources humaines sont inemployées, qu’il y a dans le peuple de France, s’il est rendu à l’initiative et à l’espérance, de très grandes potentialités créatrices. La nouvelle politique se mettre au service des citoyens, et ceux-ci se mettront à son service. Nous sommes au seuil d’une nouvelle Histoire humaine et déjà partout, notamment dans les jeunes générations, naissent des initiatives porteuses d’un futur d’espérance.

Stéphane Hessel et Edgar Morin
Paris, le 19 octobre 2011

lundi 24 octobre 2011

Plan Climat du Gard

Mercredi dernier, j'ai participé à la réunion publique organisée par le Conseil Général du Gard sur l'élaboration du Plan Climat gardois. Celui-ci se met en place dans le cadre d'une démarche participative.
Je vous propose donc de cliquer sur ce lien et de répondre au questionnaire suivant:
Cela ne dure que quelques minutes et est intéressant pour notre département.
Pour plus de renseignement, vous pouvez vous rendre sur le site du Conseil Général du Gard: http://www.gard.fr/

dimanche 23 octobre 2011

Bon anniversaire Tata!

L'an prochain, on fait la grande fiesta!!!

samedi 22 octobre 2011

Très beau récital de Francesca Solleville en hommage à Allain Leprest et Jean Ferrat

Une fois de plus, la Terre tremble
Les morts, on ne peut les compter
Le monde autour de nous ressemble
À un océan démonté
Les peuples frères se déchirent
On empoisonne nos jardins
La tendresse est à reconstruire

Et moi j'ai oublié le pain

Tais-toi, je sais tout ça
Tais-toi, mais tais-toi
Je sais que la vie est méchante
Qu'elle nous coule entre les doigts
Je sais l'amour que je te dois
Et moi, pendant ce temps, je chante
Excuse-moi

On ne compte plus les offenses
On barricade la douleur
On assassine vos enfances
Et on dénature les fleurs
On est esclave des machines
On mange et ça n'a plus de goût
On ne veut pas de filles en Chine

Et moi je t'ai manqué beaucoup

Tais-toi, je sais tout ça
Tais-toi, mais tais-toi
Je sais le poids de l'épouvante
Je sais la morsure du froid
L'horreur d'avoir perdu la foi
Et moi, pendant ce temps, je chante
Excuse-moi

La liberté n'est plus qu'un leurre
L'amour se perd au quotidien
Chez les voisins, je crois qu'on pleure
Mais surtout qu'on n'en dise rien
Les hôpitaux sont plein d'archanges
Qui ont simplement eu tout faux
Les différences, ça dérange

Je ne suis pas là quand il faut

Tais-toi, je sais tout ça
Tais-toi, mais tais-toi
Si tu savais comme ça me hante
Je me demande quelquefois
Si ça mérite qu'on y croie
Et moi, pendant ce temps, je chante
Excuse-moi

Tais-toi, je sais tout ça
Tais-toi, mais tais-toi !
Moi, je ne suis qu'une vivante
Avec un cœur qui se débat
Mais qui pense en avoir le droit
Et c'est pour tout ça que je chante
Écoute-moi

vendredi 21 octobre 2011

Mon intervention en CDCI

Monsieur le Préfet, Madame et Monsieur les Sous-Préfets, Mesdames et Messieurs, chers collègues,

Avant de commencer mon intervention, je tiens à vous remercier de me permettre d'être devant vous aujourd'hui.

En tant que Maire de Massillargues-Atuech, je souhaite vous faire part des résultats de la consultation citoyenne ayant eu lieu le dimanche 26 juin 2011 organisée par un collectif de citoyens avec à sa tête l'ancien Maire de la commune, Monsieur Jacques Blanc. La participation à cette consultation a été de 43%, taux important pour une consultation organisée en une semaine et non officielle. Sur 43% de la population communale, 94,5% ont rejeté la proposition du SDCI. Un mois plus tard, l'enquête intercommunale organisée auprès de l’ensemble des électeurs de la 2C2A a confirmé ce résultat avec un taux de participation plus important encore (55,34%) et un rejet du SDCI de 91,03%. Pour le conseil municipal que j'ai l'honneur de présider, la question de l'intercommunalité a, depuis la campagne électorale des municipales, été un thème fort et indiscutable, celui de participer activement et de défendre la Communauté de Communes Autour d'Anduze. Certaines autres équipes municipales développaient ce même point dans leur profession de foi et l'ont oublié bien vite. Pour le CM de M-A, nous avons été élus sur ce thème et restons droit dans cette position.

Pour poursuivre, à l'issue des élections municipales de 2008, une grande partie des conseils municipaux des 8 communes membres de la Communauté de Communes Autour d'Anduze a été renouvelée. De nouvelles têtes sont apparues, des personnalités ont quitté la place politique et d'autres ont fait leur entrée.

Depuis 1999, date de création de la 2C2A, le travail dans cette structure territoriale a été la mise en place de réelles compétences, l'élargissement d'un périmètre. En mai 2008, Bonifacio Iglesias est élu Maire d’Anduze et aussi conseiller général du canton. Le 14 avril le conseil communautaire confie la présidence de la communauté au deuxième adjoint d’Anduze, Bernard Vierne, candidat proposé par Mr Iglésias et Christian Deligat, premier adjoint est élu vice-président. Ce dernier me propose la place de première vice présidente de la 2C2A. Et nous commençons donc à tous travailler. Deux mois plus tard, Monsieur Iglesias est déclaré inéligible pour des erreurs sur des comptes de campagne et perd son mandat de conseiller général. A partir de là, les événements s'activent (Bernard Vierne se voit retirer sa délégation à la demande du Maire, il n’est plus membre du conseil communautaire et Anduze perd, de fait, la présidence de la communauté). Sans vouloir être polémique, je souhaite juste vous apporter ces précisions importantes pour la suite du sujet brûlant qu'est l'intercommunalité. Nous sommes face à une situation engendrée par un problème anduzo-anduzien, un problème de personnes, un problème d’égo. Nous sommes tous des élus ayant pour seule finalité l'intérêt général et nous ne devons jamais sortir de ce cadre-là.

En 2009, un nouveau président est élu au sein de notre intercommunalité, Alain Beaud, Maire de St Sébastien d'Aigrefeuille et dans la foulée, avec la délégation Développement Local, je défends la mise en place d'un projet de territoire intercommunal qui est validé en conseil communautaire le 4 septembre 2009. Ce projet de territoire a la particularité de mener en parallèle deux phases aussi essentielles l'une que l'autre. La première phase établit un diagnostic et élaborer un projet, la synthèse du territoire vu et décrit par la population intercommunale et les acteurs, il définit des orientations stratégiques et des actions prioritaires. La deuxième phase est l'organisation de séminaires d'élus auxquels sont conviés l’ensemble des conseillers et où durant trois séances, ils ont réfléchi aux interactivités avec les territoires limitrophes au regard des lois intercommunales et la capacité de la Communauté de Communes Autour d'Anduze de mener la mise en œuvre de son projet de territoire.

Le 30 septembre 2010, le conseil communautaire décide de:

- réaffirmer son attachement à la 2C2A en renforçant sa gouvernance et en mobilisant ses compétences dans la mise en œuvre de son projet de territoire

- renforcer sa politique de partenariat avec les intercommunalités voisines par l'intermédiaire de différents types de coopérations (ententes, conventions..)


Ce travail de projet de territoire avec la population et les élus n'est pas un travail dont on sort le même. Cela démontre qu'à plusieurs, on est plus forts. Cela démontre que le citoyen a le besoin de participer à la chose publique. Elus, nous devons être à la hauteur des attentes du citoyen. Quand le citoyen se pose des questions sur l'aménagement de son territoire, nous avons le devoir d'y répondre. Dans ce SDCI, des données financières, des données sur le fonctionnement de ces nouvelles structures, des données sur le devenir du personnel intercommunal manquent. Sur notre territoire communal voire intercommunal, les citoyens se posaient des questions, nous avons dû y répondre en nous appuyant sur des documents officiels mais sans l’aide des services de l'État.

Le contexte vécu aujourd'hui est tendu nationalement. La réforme territoriale a été votée le 16 décembre dernier avec les difficultés que l'on connaît. Les élections sénatoriales récentes ont démontré que cette réforme allait trop vite pour les élus locaux. Depuis le 25 septembre 2011, les commentaires vont bon train sur le ralentissement de cette réforme. Pour l'instant, rien n'est officiel.

Sur le territoire de la Communauté de Communes Autour d'Anduze, en février 2010, une nouvelle équipe municipale a été élue sur Lézan suite à la démission de l'ancienne à cause de l'intercommunalité. Cinq communes ont voté contre le SDCI, une a voté pour à une voix près et deux autres, Anduze et Cardet ne se sont pas prononcées sur le SDCI. Le conseil municipal de Cardet a délibéré pour rejoindre le Grand Alès en début d'année 2011, avant la présentation du schéma par Monsieur le Préfet du Gard ce qui a entraîné des démissions et des élections complémentaires. Aujourd'hui la démission du Maire a été envoyée en Préfecture ainsi que celles de quatre autres élus. Cette réforme, on ne doit pas le minimiser, met à mal les conseils municipaux de toute la France.

Pour conclure, la 2C2A possède un territoire cohérent bâti sur une logique de vallée, un territoire sans enclave, d'un seul tenant établi le long de la vallée du gardon. Cette logique repose sur une réalité géographique et historique, le gardon d'Anduze étant le lien entre les zones de montagnes et zones de plaine. La 2C2A est un territoire rural et touristique attractif avec un bassin rural de proximité qui est le bourg centre, Anduze. La 2C2A est un territoire de projets avec un projet de territoire, dont je vous ai parlé tout à l'heure, partagé par la population. La 2C2A est un territoire solidaire en particulier avec sa compétence Voirie. Certaines communes, Anduze en premier n'auraient pu se relever après les inondations de 2002 sans l'intercommunalité. La 2C2A a pris en charge l'ensemble de la gestion et du coût financier de ce dossier qui pour les 8 communes membres s'élevaient à plus de 6 millions d'euros. N'est ce pas là la preuve de la solidarité.

Je demande donc, au nom du conseil municipal de Massillargues-Atuech, au nom des conseils municipaux de Saint Sébastien d'Aigrefeuille, de Générargues, de Lézan et de Ribaute les Tavernes et du conseil communautaire qui s'est très majoritairement prononcé pour continuer à travailler ensemble au développement de notre communauté, au nom des citoyens de notre territoire qui soutiennent notre action et s’associent à la mise en œuvre de notre projet, au nom des 82,53% des électeurs de la communauté ayant rejeté la fusion avec le Grand Alès, le statu quo pour la Communauté de Communes Autour d'Anduze.

jeudi 20 octobre 2011

Il faut étre réactif quand on est élu!

Ce matin, 8h30, j'apprends par un courriel de la Préfecture que j'interviens en CDCI demain à 9h. Un peu plus de 24h pour préparer une intervention hautement importante, le luxe!!!!

mardi 18 octobre 2011

Mon édito de rentrée paru dans le dernier bulletin municipal

Et oui, la cloche a sonné! Les enfants sont retournés à l'école, les vendanges sont terminés, le mois de septembre vient de se clôturer! Le temps passe. Vite, trop vite pour certains, pas assez pour d'autres...

Une nouvelle année scolaire débute : à Massillargues-Atuech, elle sera faite de nouveautés, plus ou moins appréciées les nouveautés...

D'ailleurs, la rentrée scolaire me donne alors l'envie de faire de la conjugaison, du vocabulaire, voire de l'orthographe...

Tout d'abord, conjugaison avec le passé, le futur et celui qu'on oublie trop souvent, le présent!

Avant, il n'y avait pas de voiture, on allait à l'école à pied. Avant, les vendanges duraient longtemps, parfois très longtemps et souvent trop longtemps. Avant, tout était l'occasion de faire la fête. Avant c'était mieux? Répondre à cette question n'est pas simple.

Demain, comment les élèves iront à l'école? En voiture électrique? Demain, qu'est ce qui sera imaginé?

Et aujourd'hui, que fait-on aujourd'hui? On essaie de vivre, les élus locaux essaient de tout faire pour améliorer la vie des citoyens dans l'intérêt général. Aujourd'hui, que fait-on? On parle, on réfléchit, on agit, on critique aussi parfois. Il paraît que c'est la critique qui fait avancer le monde. La critique c'est bien mais les compliments cela peut faire du bien aussi!

Et puis si l'on faisait un peu de vocabulaire. Je prends mon Petit Larousse illustré, édition 2000 mais bon, les définitions n'auront pas trop changé? Encore que parfois les choses changent même si on ne voudrait pas!

« Engagement » = Fait de prendre parti et d'intervenir publiquement sur les problèmes sociaux, politiques... de son époque.

« Politique » = Se dit d'une manière d'agir avec autrui habile, judicieuse, diplomate et calculée

« Coopération » = Action de coopérer, de participer à une œuvre commune ou méthode d'action par laquelle des individus ou des familles ayant des intérêts communs constituent une entreprise où les droits de tous sont égaux et où le profit réalisé est réparti entre les seuls associés au prorata de leur participation à l'activité sociétaire

« Respect » = Sentiment de considération envers quelqu'un, et qui porte à le traiter avec des égards particuliers

« Rationalisation » = Perfectionnement d'une organisation technique en vue de son meilleur fonctionnement ou encore plus intéressant, justification logique et consciente d'une conduite qui relève de motivations inconscientes. Alors, là, Freud n'aurait pas mieux dit! Et pourquoi le meilleur fonctionnement serait celui de créer des structures de plus en plus grandes, de plus en plus grosses, de plus en plus éloignées du citoyen?! Je pose des questions depuis quelques temps et j'attends toujours des réponses. On peut me parler d'économie d'échelle, je reste quand même dubitative... Bon j'arrête, on va me dire que mon édito est trop long et trop « politique »!

Parfois, il suffit d'ouvrir son dictionnaire pour comprendre réellement et par soi-même ce que veut dire tel mot. Les parents le savent très bien, souvent ils disent à leur enfant de regarder dans le dictionnaire. A tout âge, on devrait le faire plutôt que d'écouter tel ou tel média, telle ou telle personne qui, à longueur de journée, assène un sens à des mots alors que ce n'est pas tout à fait la définition!

Se forger sa propre opinion, son propre argumentaire tout en respectant celui de l'autre! C'est l'école qui donne cette formidable capacité à tout humain. C'est pourquoi tous ensemble, nous ne pouvons que défendre cette école, cette école républicaine et laïque!

Je profite pour souhaiter une nouvelle fois, au nom du conseil municipal de Massillargues-Atuech, la bienvenue aux nouveaux élèves de l'école Jacqui Privat et surtout une bonne réussite scolaire!

lundi 17 octobre 2011

Mauvaise foi...

Oh la la, cette mauvaise foi qui nous entoure! C'est calamiteux!!!

vendredi 14 octobre 2011

A méditer

" Até caté mé, j'iré caté té "
Viens avec moi, j'irai avec toi

jeudi 6 octobre 2011

Après les sénatoriales avec Philippe Richert

Réforme territoriale

« On ne peut pas renier la loi, on peut trouver des ajustements »

le 02/10/2011 - par Propos recueillis par Yolande Baldeweck – L’ALSACE

Après le basculement du Sénat à gauche, Philippe Richert, ministre en charge des Collectivités, veut répondre aux inquiétudes des élus.


De nombreux élus de la majorité expliquent la perte du Sénat par la réforme territoriale. Qu’en pensez-vous ?

La première cause, c’est l’érosion des grands électeurs du centre et de la droite, déjà perceptible en 2008. Le deuxième élément, ce sont les listes dissidentes — surtout au centre — qui ont fait perdre quatre ou cinq sièges. Il y avait aussi un climat général qui a joué ou pas joué, selon les territoires, avec des inquiétudes autour de la suppression de la taxe professionnelle ou la réforme des services publics. En tout cas, la réforme territoriale n’a pas eu d’incidence à Paris ! Il y a aussi eu la mise en cause de la majorité à travers les histoires de valises…

Malgré tout, les schémas des intercollectivités suscitent des inquiétudes…

Là où ils paraissent trop ambitieux, des ajustements seront faits. Mais face à la grogne des maires, les parlementaires ne peuvent pas se dédouaner de leur propre responsabilité. La loi a été votée dans l’enthousiasme à l’Assemblée nationale ! Je m’en souviens, j’étais au Sénat. Et une loi est une loi. On ne peut pas la renier, on peut juste trouver des ajustements.

Quelles dispositions êtes-vous prêt à revoir ?

Par exemple le seuil de 500 habitants à partir duquel on imposera le scrutin de listes aux municipales. J’ai toujours considéré que ce seuil ne répondait pas à un besoin, mais il a été mis dans le projet de loi — la loi n’a pas encore été votée — à la demande de l’Association des maires de France [AMF]. Là encore, l’association ne peut pas se dédouaner de ses responsabilités. Le gouvernement proposera de revoir le seuil lorsque le projet de loi viendra au Parlement. Autre disposition qui pourra être revue, l’application du regroupement des communes au plus tard au 1 er janvier 2013, demandée par l’AMF, alors que le renouvellement aura lieu en mars 2014. Il faudra trouver un dispositif pour permettre aux vice-présidents actuels de siéger jusqu’à ce renouvellement… Il y a là des inquiétudes qu’on peut lever. Mais un certain nombre d’élus ont fait campagne dans leurs départements sur des thèmes qui ne correspondent pas à la réalité.

Que faites-vous du conseiller territorial ?

J’estime que la concertation autour des circonscriptions des conseillers territoriaux devra être approfondie, avant qu’on ne passe aux travaux pratiques.

Mais vous maintenez la réforme territoriale…

Nos concitoyens ne savent plus qui fait quoi. Nous avons entre 50 000 et 60 000 structures de collectivités dans notre pays, autant que dans le reste de l’Europe. C’est une chance car la commune reste le lieu de la démocratie et les 500 000 élus sont autant de relais dans la population. Mais il nous faut simplifier et renforcer les intercommunalités, afin de répondre aux besoins de services plus efficaces attendus par la population et… pas aux besoins des élus.

Plus efficaces ?

Oui, plus efficaces encore. Car la crise est à un niveau dont peu de gens se rendent compte. Si la signature de la France est encore respectée, nous permettant de trouver des emprunts à des taux favorables pour les entreprises et pour l’État et les collectivités, il faut éviter à tout prix une dégradation de notre note. Cela exige, et de l’État, et des conseils généraux et régionaux, de rationaliser les dépenses. Il faut clarifier les compétences pour éviter une concurrence pénalisante, au moment où il y a moins d’argent disponible.

Le problème de la dette ne se pose-t-il pas d’abord à l’État ?

Quand on regarde les budgets, celui de l’État (hors dotation aux collectivités) est de 280 milliards, celui de toutes les collectivités de 230 milliards. Il nous faut prendre en compte la totalité des budgets publics. Sur 100 milliards de reversements aux collectivités, l’État va geler 50 milliards. Pas pour pénaliser les collectivités, mais parce qu’il ne peut pas faire autrement. L’État a perdu 20 % de ses recettes. Les élus ont-ils conscience de ces enjeux ? Ce n’est pas sûr…

Comment organiser la solidarité entre les territoires ?

Nous allons augmenter les dotations de solidarité urbaine de 60 M€ [millions d’euros] et de solidarité rurale de 39 M€. De même, après vérification par une commission, 100 M€ supplémentaires seront versés aux Départements au titre du RSA [Revenu de solidarité active]. Les dotations de péréquation départementale et régionale augmenteront respectivement de 34 M€ et de 13 M€. Toutes ces mesures s’inscrivant dans la péréquation verticale figureront dans le budget.

Nous allons développer la péréquation horizontale entre les Départements. Déjà en 2010, nous avions écrêté les droits de mutations de certains Départements pour reverser ces montants à d’autres. Le Bas-Rhin en avait bénéficié. Le Haut-Rhin n’a rien touché, mais n’a pas été écrêté. Cette année, les droits de mutation devraient augmenter de 20 % pour atteindre 8,8 milliards, soit plus que le pic de 2008. La péréquation jouera à nouveau. Elle sera aussi appliquée aux communes et aux intercommunalités. 250 M€ seront prélevés, chaque année pendant quatre ans, sur les plus riches et répartis entre les territoires fragiles. Cette mesure sera inscrite dans la loi de finances de 2012. Les maires n’en ont pas encore perçu la réalité. Mon rôle est d’expliquer la volonté de l’État de maîtriser le budget, mais aussi de renforcer la solidarité entre collectivités. C’est une réforme à long terme…

Vous aidez des Départements, en particulier la Corrèze et le Haut-Rhin…

Le gouvernement a voulu être attentif aux appels à l’aide, lancés par 17 présidents de conseils généraux. Nous avons missionné une équipe d’inspecteurs des finances et de l’administration qui ont analysé les budgets et les comptes administratifs. Leur rôle n’était pas d’examiner pourquoi les situations financières de certains Départements étaient dégradées. Ils ont constaté que sur les sept Départements justifiant d’une aide, deux méritaient les moyens les plus importants — entre 11 et 12 M€ — la Corrèze [NDLR : présidée par François Hollande] et le Haut-Rhin qui dégagent moins de 2 % d’excédent de fonctionnement. Nous avons demandé que des efforts soient faits pour que ces collectivités sortent du rouge. Certaines ont déjà fait des efforts… J’avoue avoir été surpris par ces résultats, car je n’imaginais pas que le Haut-Rhin puisse être moins bien placé que l’Ariège ou l’Allier.

L’exécutif haut-rhinois dénonce « les compensations insuffisantes de l’État… »

Les règles d’intervention de l’État sont les mêmes pour tous les Départements. Il n’existe pas de Départements bien ou mal traités. Chacun doit regarder sa situation. Je n’ai pas fait d’introspection dans les budgets départementaux et je n’ai pas de conseils à donner ! Mais cela montre une fois de plus qu’il est nécessaire de réfléchir ensemble, entre Départements et Régions, aux améliorations pour rendre les services les plus efficaces, avec les moyens dont nous disposons. On ne peut pas continuer à s’endetter car la dette doit être remboursée.

Cela conforte votre projet de conseil unique d’Alsace ?

Je suis étonné par l’écho qu’il rencontre dans le pays. D’autres régions sont intéressées.

Mais Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas déjà perdu la présidentielle ?

Les sénatoriales n’ont rien à voir avec la logique de l’élection présidentielle. L’impact des grands électeurs sur les citoyens n’est plus ce qu’on imagine. Et il n’est pas sûr que les regroupements — qui visent à faire des économies — soient vécus de la même manière par les grands électeurs et par nos concitoyens qui ont une demande majeure, l’emploi. Et qui veulent qu’on réduise l’augmentation des dépenses publiques payées soit par les entreprises, soit par les ménages.

Tout dépendra aussi de la capacité de la majorité à s’unir pour porter un vrai projet pour notre pays, et ici de construire ensemble un projet pour l’Alsace, qui pourrait être un exemple pour le reste de la France.

mardi 4 octobre 2011

Communique de presse d'ARDIECE

ARDIECE s'insurge contre la dénomination "Alès Porte des Cévennes "de plus en plus utilisée pour banaliser par le langage l'annexion de la Communauté de Communes autour d'Anduze par le Grand Alès malgré l'opposition de ses citoyens.
Le classement au patrimoine de l'UNESCO de Causses et Cévennes ne doit pas donner prétexte à une campagne de publicité dépouillant Anduze de son nom.
La terminologie "Alès en Cévennes" avait été interdite en son temps à Alain Fabre maire d'Alès par le Conseil d'État.
La terminologie "Porte des Cévennes" est attribuée à Anduze pour une raison géologique.
Il y a 40 millions d'années, le mont Peyremale et le mont Saint-Julien étaient reliés entre eux par une haute falaise. Les Cévennes étaient alors une immense mer intérieure. La falaise s'est effondrée, laissant les eaux s'écouler vers la Méditerranée et transformant le fond de cette mer en moyennes montagnes. Cette brèche est donc appelée "Porte des Cévennes" ou "Portail du Pas".
Anduze est et restera la Porte des Cévennes, ville centre de la 2C2A n'en déplaise à son voisin.

dimanche 2 octobre 2011

Vous connaisez le sens de rationalisation?

Plusieurs sens. Un des sens est: "Perfectionnement d'une organisation technique en vue de son meilleur fonctionnement"
Un autre sens est "justification logique et consciente d'une conduite qui relève de motivations inconscientes"
Je crois que Freud n'aurait pas mieux dit!!! Il faudrait peut être en parler au Préfet du Gard?!