JUSQU’À 900 % D’AUGMENTATION DE LA TAXE SUR LES ENTREPRISES : BUG FISCAL OU BUG DÉMOCRATIQUE ? RÉUNISSONS LE CONSEIL D’AGGLOMÉRATION DE MONTPELLIER EN URGENCE
Le débat démocratique a t-il été confisqué ?
Il y a tout lieu de se poser la question quand on écoute les réactions des entrepreneurs, commerçants et artisans montpelliérains dont la taxe CFE (cotisation foncière des entreprises) a été multipliée par 5, 7 voire 9 par rapport à l’année dernière.
Qui a décidé de cette augmentation vertigineuse ?
L’Agglomération en est responsable. Certes, mais qui à l’Agglomération ? Le Président seul ? Le Conseil d’Agglomération à la majorité ?
Quand cette question a-t-elle débattue ?
On se souvient, au début de cette année, du débat sur l’augmentation de la taxe d’habitation des ménages de l’Agglomération. Il a profondément divisé la gauche montpelliéraine, mais, au moins, a permis d’éclairer les choix et les motivations des uns et des autres en matière de politique fiscale. S’agissant de la CFE, aucun débat n’a permis un tel éclairage.
Quel sens politique donner à ce tsunami fiscal ?
Faut-il comprendre cette augmentation des impôts comme une volonté de faire payer par les petites entreprises locales la campagne de promotion de l’Agglomération pour attirer les multinationales ? Au risque de fragiliser l’emploi local au profit d’hypothétiques investisseurs extérieurs ? L’absence de débat ne peut qu’alimenter de telles interprétations.
Un sujet d’une telle importance exige un débat à la fois clair et serein, sincère et transparent devant les Montpelliérains.
Aussi, il doit être inscrit en urgence à l’ordre du jour du Conseil Municipal de Montpellier de ce lundi 12 novembre.
Et surtout, le Conseil d’Agglomération doit s’en saisir au plus vite !
Manu Reynaud
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