Bienvenue sur mon blog!

Élue maire depuis 2 ans le 14 mars 2010, j'ai eu envie de raconter cette aventure sur un blog.
Certains autres Maires ont leur blog alors je me suis dit: Pourquoi pas moi? Voilà, c'est fait: j'attends vos commentaires, vos impressions et tout et tout...

En effet, c'est une véritable aventure que je vis depuis 2008! Une aventure humaine incroyable et une aventure personnelle passionnante!

lundi 27 février 2012

"Vous êtes des inconscients"...

INCONSCIENT
  • Qui n'a plus conscience de son existence et de la réalité qui l'entoure, qui a perdu connaissance ; évanoui
  • Qui n'a pas conscience de quelque chose, qui ne s'en rend pas compte, par insouciance, légèreté d'esprit, etc.
  • Se dit d'un acte qui se produit sans que celui qui le fait en ait conscience
  • Relatif à l'inconscient ; dans la seconde topique freudienne, se dit aussi bien du ça, du moi, que du surmoi.
  • Qui est dénué de jugement et de réflexion, qui parle, agit de façon inconsidérée

Non, Monsieur le Maire, je cherche bien dans les définitions mais nous ne ne sommes pas inconscients. Nous avons des idées, que cela vous plaise ou pas, et nous les défendons et respectons!

dimanche 26 février 2012

Entendu ce soir...

Nathalie Kosusko Morizet critiquait les collectivités locales de gauche qui ne sauraient pas gérer tandis que celles de droite, elles, savent! Elles baissent même les impôts!
Allez, il faut arrêter le n'importe quoi!

vendredi 24 février 2012

Adieu Gaston Zienkiewicz...

Nous sommes réunis en ce vendredi 24 février 2012 pour emmener à sa dernière demeure Gaston ZIENKIEWICZ. Afin de respecter la volonté de Monsieur ZIENKIEWICZ, je vais me permettre de dire juste quelques mots. Tout comme sa vie a été discrète, à son image, sa disparition l'a été et nous allons tout faire pour que son enterrement le soit aussi comme il le souhaitait.

Gaston, votre vie a été parsemée de drames, de peines et puis aussi de quelques joies et de belles rencontres. Le 26 janvier 2012, vous accompagniez à sa dernière demeure René SOUJOL. À ce moment-là, j ai une pensée pour lui, votre complice, votre comparse, votre ami tout simplement. Celui avec qui chaque jour vous vous chicaniez et avec qui quelques minutes après vous étiez réconciliés. « Parce que c'était lui, parce que c'était moi » Votre amitié se définissait parfaitement dans cette citation de Montaigne.

Alors comment se remettre de la fin d'une telle amitié? Comment se remettre de la disparition de son ami ? Comment s'en remettre quand la maladie et la souffrance sont plus fortes ?

Gaston, vous n'avez pas pu et vous avez décidé librement, en toute discrétion comme le fut toute votre vie, de partir et de rejoindre René là-haut. Nous, ici bas, nous vous entendons déjà discuté de la météo et des conséquences sur les cultures. Est-ce que la taille va se finir sans encombre ? Est-ce que la récolte sera bonne ?

Gaston, votre filleul, vos voisins et amis sont présents aujourd'hui pour vous accompagner une ultime fois dans cette demeure, près des vôtres, près de votre famille, au milieu de ces vignes que vous aviez plaisir à regarder chaque matin en vous levant et où vous aimiez chasser, ces vignes que vous aimiez tant...

Adieu Gaston ZIENKIEWICZ !

mercredi 22 février 2012

Discours d'Eva Joly à la Convention Agriculture d'Europe Ecologie Les Verts

Je désire faire partager ce discours empreint de sincérité et de vérité...

" Cher-e-s ami-e-s,

Au cours de mes nombreux déplacements sur ce vaste territoire qu’est la France, je n’ai de cesse d’observer la richesse des paysages, façonnés pour une bonne part par les agriculteurs et les agricultrices

Je crois que pour beaucoup de citoyens et de citoyennes qui comme moi savent apprécier la diversité de notre territoire, il est difficile d’imaginer les lourds enjeux qui se cachent derrière ce paisible spectacle.

Il est difficile de percevoir « par-dessus la haie », la mainmise des multinationales sur notre agriculture. Il est difficile de comprendre l’impact d’un productivisme effréné, de voir la pollution des rivières, la disparition des abeilles. Il est difficile d’entendre, dans un monde agricole qui parle si peu de lui, toute la difficulté d’être paysan aujourd’hui. Mais le monde agricole est en danger. En 10 ans, 200 000 emplois ont été rayés de la carte ! Et les revenus subissent les à-coups de la dérégulation des marchés. Les agriculteurs sont les victimes sociales de cette évolution, mais aussi les victimes sanitaires. Je ne cesse de repenser à ces paysans, malades des pesticides, que j’ai rencontrés lors d’un déplacement en Alsace. Quel amour de la terre quand on doit la travailler en tenue de cosmonaute pour espérer ne pas être contaminé ? Quel dilemme quand on doute de l’impact de ses produits sur la santé des consommateurs ?

Au-delà de l’agriculture, c’est tout le monde rural qui est en danger. Un monde qui vit un abandon terrible. Ces territoires voient partir les services publics, les médecins, les industries de proximité et pour finir les moyens de transports.

La mort lente des territoires ruraux est parfois masquée par ce que l’on nomme la rurbanisation. Je me réjouis que ceux qui veulent vivre dans un environnement plus naturel trouve un lieu de vie dans nos campagnes de France. Mais je me désole que ce soit souvent près de fermes vides de fermiers, ou de champs voués à la monoculture.

Les territoires ruraux et leur économie sont largement tributaires de la santé du monde agricole et lorsque des cortèges de tracteurs répandent à quelques kilomètres d’ici, au pied du Mont-Saint-Michel, des milliers de litres de lait, je me dis qu’il est temps de prendre la question agricole à bras-le-corps.

Je suis donc particulièrement heureuse d’aborder ce thème majeur aujourd’hui car je sais que je vais aborder des questions fondamentales ; que je vais vous parler de nos cours d’eau, de nos vallées, de notre alimentation, de notre santé, de la vie dans nos territoires ! Et aussi, à demi-mots, de tous ces accents qui habitent nos campagnes… et au-delà…

« Au-delà », car il ne saurait y avoir de politique agricole sans la prise en compte de ce vaste sujet à l’échelle planétaire.

*****

Si à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, il était nécessaire de restructurer l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire, il fut bien imprudent de s’engager, sans discernement, dans les chimères du pétrole vert et de la révolution chimique.

Dans ce sillon ont poussé les adventices de la destruction des agricultures familiales vivrières du monde et la généralisation des pollutions chimiques dans l’ensemble de nos rivières… Je ne peux évoquer ce dernier fait sans revoir le premier candidat écologiste à une élection présidentielle brandir un verre d’eau, nous enjoignant à considérer à quel point cette ressource était précieuse !

En réalité, la voie empruntée par le développement agricole ces dernières décennies n’a pas été sans lourds dommages. Le productivisme a nourri les appétits d’un commerce international toujours plus débridé.

Pour autant, je n’aurais pas l’hypocrisie de dire que cette politique agricole n’a pas permis, dans notre pays, de permettre l’accessibilité à une alimentation très diversifiée.

Mais sans doute au point de faire oublier toute la valeur des produits agricoles et favoriser le gaspillage alimentaire.

Mais sans doute au prix de la fragilisation de notre environnement, et certainement aussi en désertifiant nos campagnes, tout en enchaînant les paysans à leurs fournisseurs d’énergie, d’intrants et de semences !

L’intégration de l’agriculture dans les négociations de l’OMC a renforcé l’expansion de monstres agro-industriels transnationaux qui dévorent l’économie agricole et les paysans, comme l’économie financière se repaît de l’économie réelle et du travail.

Ces monstres qui vampirisent les peuples, l’agriculture et les subventions publiques sont Monsanto, Cargill, Syngenta ou Dupont de Nemours. Ils ne se sont jamais aussi bien portés qu’aujourd’hui, à l’heure où le peuple, dans sa grande majorité, se serre la ceinture !

Oui, le projet que je porte veut mettre fin à cette logique dévastatrice. Seule une autre agriculture, respectueuse des peuples, de l’environnement et répartie sur les cinq continents, peut nourrir le monde.

Pour cela, il est nécessaire de faire reconnaître au niveau international le droit inaliénable des peuples à la souveraineté alimentaire.

Nous ne voulons plus, chez Europe Écologie Les Verts, voir les ailes de poulets congelés du groupe Doux inonder les marchés de Bamako. Nous ne voulons plus que les cultures pour l’huile de palme mangent la forêt indonésienne. Nous ne voulons plus que les champs de soja transgénique de Monsanto volent les terres des paysans brésiliens.

La production des biens agricoles doit être organisée à l’échelle continentale, là où des règles sociales communes et cohérentes régissent les droits des travailleurs de la terre !

La concurrence libre et non faussée n’aurait de sens que si l’on utilisait les mêmes règles du jeu social, économique et environnemental.

Les agricultures paysannes familiales et vivrières doivent prospérer et l’Europe doit le permettre.

*****

Venons-en à la politique agricole européenne. La droite conservatrice ne réformera jamais la PAC car sur les bancs de l’Assemblée nationale, au Ministère de l’Agriculture et dans les couloirs de la Commission européenne, nos représentants pour l’agriculture sont presque tous les serviteurs zélés du syndicalisme agricole majoritaire. Pour être encore plus claire, leur véritable président, c’est celui qui conduit à la fois le principal syndicat agricole, et Sofiprotéol, entreprise promotrice des agrocarburants. Ces mêmes agrocarburants qui prennent la place de cultures alimentaires aggravant les pénuries et la spéculation !

Le dogme du libre-échange allié au culte de la technoscience, ça commence à bien faire ! Ce que je propose est bien différent, parce le monde change, parce qu’il faut répondre aux enjeux climatiques et transmettre aux générations futures un environnement sain et une agriculture porteuse d’avenir pour les paysans et les territoires.

La nouvelle politique agricole européenne devra favoriser l’emploi, les pratiques agro-écologiques et la souveraineté alimentaire de l’Europe.

Elle devra pénaliser les importations extra-européennes de protéines végétales, interdire la culture et l’utilisation d’OGM pour l’élevage. Elle devra cesser tout soutien à la production d’agrocarburants.

Aujourd’hui, pour une bonne part, ce n’est plus l’activité de production qui génère le revenu des agriculteurs, ce sont les subventions européennes. Où est la viabilité de ce système, où est son efficacité économique ?

Des mécanismes de régulation doivent être instaurés afin de garantir un prix rémunérateur aux paysans. Les subventions ne doivent intervenir que pour soutenir les efforts des producteurs, optimiser l’agronomie, et mettre en œuvre l’agriculture biologique, contre les solutions agrochimiques et consommatrices de carburants.

En ce sens, il est normal que la société soutienne ces paysans mais il est anormal qu’elle les assiste pour finalement irriguer les actionnaires des multinationales !

Le monde paysan doit passer un nouveau pacte avec la société, c’est ce pacte qu’incarne ma candidature et nulle autre ne le porte avec autant de conviction.

La nouvelle PAC de 2013 n’ira en ce sens que si vous nous donnez la force d’intervention nécessaire pour que l’écologie politique influe véritablement sur la nouvelle majorité élue en 2012 ; et cela commence par le soutien à ma candidature.

*****

Le rendez-vous pour une autre politique agricole européenne devra être une réussite, mais l’impact de celle-ci ne sera véritablement important que si la France utilise toutes les marges de manœuvres à sa disposition et promulgue une Loi d’Orientation Agricole ambitieuse.

Mais avant de préciser quelques éléments indispensables de cette LOA, je voudrais exprimer une urgence nationale : un moratoire sur le maïs OGM Monsanto 810 doit être en vigueur avant la fin de ce mois ! La protection des cultures de maïs conventionnel ou bio ainsi que l’apiculture en dépendent. Sans ce moratoire, notre environnement risque d’être modifié de manière irréversible.

Il faudra d’ailleurs légiférer sur le thème de la coexistence entre cultures non-OGM et OGM. Et vous pouvez me faire confiance, tous les droits de ceux qui entendent produire sans OGM seront scrupuleusement défendus… comme les autres droits des paysans.

J’étais cet après-midi dans le nord du Pays d’Auge où des agriculteurs et des agricultrices luttent depuis des années pour conserver leurs terres contre le projet d’un promoteur, qui veut installer un complexe hôtelier. Avec un golf !

L’organisme détenant le monopole de la gestion du foncier agricole, la SAFER, agréée et contrôlée par l’État, dirigée par le syndicat agricole majoritaire, favorise l’attribution de terres à ce promoteur au mépris de toutes ses missions d’intérêt général.

Cet organisme a été condamné deux fois extrêmement lourdement devant les tribunaux sans que l’administration agricole, le préfet ou le Ministère de l’Agriculture n’intervienne pour le rappeler à l’ordre.

Cette situation, cette dérive foncière intolérable doit prendre fin et les terres agricoles doivent être protégées car il n’y aura pas d’agriculture durable sans briser le lobby foncier.

Ici comme dans d’autres régions, les projets d’installation répondant aux enjeux de sociétés sont retoqués au profit de l’agrandissement des structures à l’optique industrielle.

Il est alors particulièrement difficile de mener une vraie politique de développement territorial agricole en faveur de l’emploi, de l’environnement, des productions de qualité et des circuits courts de commercialisation. Une ferme sur cinq a disparu ces dix dernières années : nous pouvons arrêter cette tendance. Dans mon Pacte pour l’emploi, ce sont des dizaines de milliers d’emplois que je souhaite créer dans ce secteur.

Le gouvernement de droite et le syndicalisme majoritaire ont confisqué les terres agricoles au bénéfice de leurs intérêts et au détriment des territoires ! La majorité des élus locaux subissent cette situation. Je vous le dis, cette situation doit changer. Je mettrai un point d’honneur à faire inscrire dans la future Loi d’Orientation Agricole, une réforme foncière qui mettra fin à ce monopole. Il faut ouvrir les SAFER : les collectivités locales disposeront d’une minorité de blocage pour que l’installation et le renouvellement des agriculteurs priment réellement.

Un coup d’arrêt doit être donné à l’agrandissement et à l’hyper-industrialisation. La concentration et le développement de méga-élevages porcins, encore encouragés dernièrement par l’assouplissement des règles d’épandage, ont provoqué l’asphyxie de certains territoires. Le processus pervers de production des algues vertes doit être stoppé à la source sous peine de collapse environnemental.

La Loi d’Orientation que je défends mettra un terme à ces graves dérives et engagera le rééquilibrage des territoires. Elle soutiendra les pratiques agro-écologiques et le développement de l’agriculture biologique, de la production à la consommation. Sur le modèle de la loi de solidarité urbaine, la loi SRU, je veux inciter les collectivités et l’ensemble des acteurs locaux à atteindre, sur leur territoire, 20 % de surface agricole utile en bio d’ici la fin du nouveau mandat.

Mais il faut également lutter contre l’artificialisation des territoires et l’étalement urbain, qui rognent sur la biodiversité et les terres agricoles ; à l’image de ce projet immobilier dont je vous parlais et contre lequel les agriculteurs que j’ai rencontrés aujourd’hui se battent. En France, l’équivalent d’un département est artificialisé tous les sept ans. J’ai un objectif : zéro artificialisation nette en 2025.

*****

Pour soutenir l’intégration locale des produits issus de l’agriculture biologique, nous pouvons compter sur la restauration collective : 100 % de bio dans les cantines, voilà un objectif que je souhaite atteindre pour que nos enfants puissent accéder à cette alimentation saine. 100 % de bio dans les crèches et les maternelles d’ici la fin du quinquennat, voilà mon engagement.

Les Françaises et les Français exigent une alimentation saine et accessible. Ils ne veulent pas se demander chaque jour quelle quantité de pesticides ils ont ingérée. Des molécules de plus en plus complexes se diffusent dans notre environnement et nos organismes. Je ne reviendrai pas sur cette pomme qu’achète le consommateur et qui aura subi jusqu’à vingt-sept traitements chimiques avant d’arriver sur l’étalage ; ou sur nos 80 % de cours d’eau contaminés.

Le lien entre la multiplication des cancers et des maladies neuro-dégénératives est suffisamment démontré pour que des mesures drastiques de prévention soient appliquées pour garantir la santé publique.

Au lieu de prendre ces mesures, lors du Grenelle de l’Environnement, Nicolas Sarkozy et son gouvernement se sont laissés imposer l’objectif de la réduction de moitié de l’usage des pesticides d’ici 2018… si possible !

Si possible ! Est-ce là une politique responsable et courageuse ? Où en sommes-nous de cet objectif en 2012 ? Nulle part ! Et bien moi j’affirme que c’est possible, que c’est indispensable et qu’il ne peut s’agir que d’une étape. L’horizon que l’on doit se fixer c’est la sortie des pesticides. J’ai confiance dans nos agriculteurs pour accomplir cela en une génération. Voilà un défi d’avenir pour la nouvelle génération d’agriculteurs.

La transition écologique doit aussi se voir et se vivre dans nos assiettes, et pas seulement contre les produits phytosanitaires. Je veux une alimentation libérée de la mainmise des multinationales, protégée par des normes sanitaires exigeantes. Il faut interdire les publicités pour les produits sucrés et salés à destination des enfants, revoir les normes sur les quantité de sel dans les produits transformés, proscrire l’huile de palme.

C’est la meilleure des garanties pour une alimentation plus saine de nos concitoyens. C’est la garantie de la diminution d’un certain nombre de pathologies invalidantes pour chacun et coûteuses pour l’ensemble de la société.

L’alimentation doit être saine, elle doit aussi être accessible. J’entends ceux qui considèrent que pour manger bien, il faut être bobo, il faut être riche. Nous pouvons déjà manger mieux, pour le même prix et peut-être même moins : en mangeant bio, avec moins de viande, de sucre, de sel, de graisses.

Enfin, vous l’avez tous noté, les prix alimentaires augmentent avec le coût des matières premières, à commencer par les céréales. Mais, et vous l’avez aussi certainement remarqué, l’inverse est rarement vrai. Si les hausses sont toujours répercutées, c’est bien moins évident pour les baisses. Je veux que les prix des produits alimentaires peu transformés soient indexés sur ceux des matières premières. Je dis non aux oligopoles privés qui profitent de la hausse du prix des matières premières pour augmenter leurs marges.

*****

Je voudrais finir en allant au-delà de l’agriculture, en vous parlant du monde rural. Je vous annonce le grand retour de la puissance publique et de l’intérêt général dans nos campagnes. Je propose le retour d’un maillage efficace du service public. Chaque territoire doit avoir accès à chaque service dans des conditions satisfaisantes. Il peut y avoir des guichets uniques, le développement des nouvelles technologies… mais personne ne doit être privé de la possibilité de se former ou de se soigner. Comme je l’ai développé dans mon projet de transition énergétique, cela veut dire aussi que pas un village ne doit se trouver à moins de dix minutes d’un service public de transport qui lui permette non seulement de se désenclaver et de diminuer son empreinte carbone, mais aussi de diminuer le coût du transport : bus, taxis collectifs, covoiturages, transports à la demande… Les subventions à la route et au transport aérien iront désormais vers ces alternatives.

Cher-e-s ami-e-s,

La véritable politique agricole du XXIe siècle doit tourner la page du productivisme, de la chimie et de la désertification des campagnes.

Elle devra rétablir les paysans dans le rôle qui est le leur : produire une alimentation saine, préserver et aménager l’environnement et faire vivre les campagnes.

Nous connaissons les maux et les freins contre le développement d’une autre agriculture, celle que la société attend de ses vœux.

Avec Europe Écologie Les Verts, je compte bien travailler sans relâche à soumettre les lobbys et les conservatismes à l’œuvre pour permettre à l’agriculture qui répond aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux de notre ère de s’imposer.

Alors en 2012, votons aussi pour un autre projet agricole et alimentaire, pour insuffler un souffle nouveau à la ruralité. Votons utile pour l’emploi et la planète. Votons juste !

Je vous remercie."

Loi Pélisard: du nouveau?!

Pour en savoir plus sur la loi Pélissard, cliquez ICI

mardi 21 février 2012

Pour les abeilles

Seule solution : le moratoire

La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.

L’abeille est un élément indispensable de l’environnement, de la biodiversité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM !

Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les professionnels de l’apiculture et de :
- suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,
- bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères,
- faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats
- respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.

Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels.

Pour signer la pétition, cliquez ICILien

lundi 20 février 2012

J'ai signé...

L'appel pour un consensus européen ICI

jeudi 16 février 2012

Respect? 2

Cliquez ICI pour avoir le direct!

Respect?

Lors du conseil municipal du lundi 13 février, le maire d'Alès Max Roustan a gravement dérapé et a sombré dans l'invective et l'injure à mon endroit lors du débat sur la délibération concernant l'adoption de la première mouture du Plan Local d'Urbanisme d'Alès.
En janvier 2011 lors des vœux du Grand Alès (et à plusieurs reprises lors de manifestations publiques qui ont suivi) Max Roustan déclarait « Je suis formel. Le plan local d’urbanisme interdira toute opération immobilière sur les terrains de Richard-Ducros. ». C'était une promesse publique forte qu'il a fait aux salariés de Richard Ducros, qui depuis ont perdu leur emploi, ainsi qu'aux Alésiens. Une promesse qu'hélas il n'a pas tenu. En effet le projet de PLU classe les terrains de Richard Ducros (site de Conilhères) en zone U3 zone où d'après le règlement du PLU sont autorisés
• Les constructions à usage
- artisanal et industriel, commercial et de services
- les entreprises soumises à simple déclaration, les entreprises soumises à autorisation après un examen au cas par cas
• d'hôtels, de restaurants
• Les logements nécessaires au fonctionnement ou au gardiennage des établissements précités, limités à 80m2 de surface de plancher et réalisés dans le volume du bâtiment d'activité économique.
• Les constructions d'habitation sous forme d'immeubles collectifs et, s'il s'agit de
constructions individuelles, sous forme d'opérations d'ensemble, sous conditions :
- que le projet prévoit dans son implantation ou son plan de masse une isolation tant
phonique que visuelle par rapport aux installations voisines,
- que le projet se localise en limite de zone et dans la continuité d'une zone à
vocation d'habitat,
- que l'activité économique limitrophe de la zone constructibles ne génère aucune
gêne pour les habitations envisagées,
• Les aires de stationnement ouvertes au public, les dépôts de véhicules (neufs ou d'occasion en vue de leur vente ou endommagés en vue de leur réparation).
• Les équipements publics ou d'intérêt public.
• L'extension des logements existants à la date de publication du PLU. Les annexes réalisées dans ce cadre pourront se réaliser en discontinuité du bâtiment principal.
• Les piscines.
• Les clôtures.
• L'édification d'ouvrages techniques nécessaires au fonctionnement : des réseaux divers (ex : eau potable, assainissement, gaz, électricité, télécommunications, ouvrages pour la sécurité publique, transformateurs, stations d'épuration, etc.), des voies de circulation,

C'est écrit noir sur blanc dans le règlement, la construction de logements est possible sur les terrains Richard Ducros. Lundi soir au moment du vote du PLU en conseil, j'ai donc interrogé le maire d'Alès sur cette question. Il m'a coupé la parole et a préféré m'insulter pour créer un incident de séance et couper court au débat et ne pas avoir à répondre à cette question qui le mettait devant ses contradictions et sa promesse non tenue.

Je vous livre le verbatim du conseil municipal :
Benjamin Mathéaud : « Il y a dans ce PLU une promesse forte que vous aviez faite sur la place publique aux Alésiens et en particulier aux salariés de Richard Ducros qui ont perdu leur emploi, vous aviez déclaré Monsieur le maire que jamais dans le cadre du PLU que jamais l'urbanisation, en tout cas la construction de logements ne serait autorisée sur la zone de Richard Ducros »
Max Roustan « Pardon Marcel (ndlr Marcel Gérente, premier adjoint chargé de l'urbanisme) tu as fait ça ? »
Benjamin Mathéaud : « Vous Monsieur le maire, vous aviez déclaré ça »
Max Roustan : « Mais il déconne à plein tubes là, là il faut le soigner, il est malade là, il faut vous piquer là ! Vite vite»
Benjamin Mathéaud : « Ne tombez pas dans la vulgarité. »
Max Roustan : « T'es pas vulgaire là ? »
Benjamin Mathéaud : « Vous avez parfaitement le droit de ne pas partager mes propos, mais vous n'êtes pas obligé de sombrer dans la vulgarité. »
Max Roustan : « Oui c'est ça ! Toi tu sombres dans la connerie. J'en ai marre de l'entendre »
Benjamin Mathéaud : « A la lecture du règlement... »
Max Roustan : « Ou alors je vire Marcel Gérente parce qu'il ne m'a pas écouté. C'est lui ou c'est toi Marcel » « On me dit qu'il est constructible l'emplacement » « Non mais il est aveugle, il voit pas »
Benjamin Mathéaud « Laissez moi au moins finir, ayez la politesse républicaine de me laisser finir mon intervention, vous pourrez répondre après Monsieur le maire » (hués des élus de la majorité et d'une partie du public)
Le maire passe en force et procède, dans le brouhaha absolu, au vote au pas de charge et sans débat du reste des délibérations inscrites à l'ordre du jour en déclarant « Vos conneries vous les gardez pour vous. Vous dégagez. La police c'est moi ici » pour finir par un « Ta gueule ».

vendredi 10 février 2012

A méditer...

Au milieu des mauvais moments, la Vie réserve parfois de belles surprises!

mercredi 8 février 2012

Citation de Suzanne... Rires!

" La poire me semble blette et prête à tomber... enfin "

lundi 6 février 2012

La démocratie, c'est quoi pour toi?

Café Repaire très intéressant sur cette question.
Note à Lise: ce n'est pas parce que je n'ai pas parlé que je me suis ennuyée, c'était vraiment très bien!

Allez, à vous de répondre, en postant un commentaire...
La démocratie, c'est quoi pour toi?

dimanche 5 février 2012

Les cons, ça ose tout et c'est même à ça qu'on les reconnaît !

21h: appel téléphonique car verglas devant le temple
Il fait -3°. J'arrive au cimetière et m'aperçoit que des idiots ont ouvert les deux robinets dont un caché dans la haie.
Je mets alors en sécurité avec des panneaux de signalisation.
Décidément, "Les cons, ça ose tout et c'est même à ça qu'on les reconnaît !" Michel Audiard

Et il existe même un club: Le Club des Cons!

Communiqué de Presse du Parti Ouvrier Indépendant à propos de la réforme territoriale

Le Président de la République vient d’annoncer qu’il réunirait rapidement les associations d’élus locaux pour « mieux associer les collectivités locales à l’indispensable effort de réduction des déficits publics ». Le ministre Richert, en charge des collectivités territoriales s’est aussitôt félicité en précisant que « le moment est désormais venu de traiter le problème des effectifs dans la fonction publique territoriale. »

Cette annonce ne fait que répondre à l’injonction des « marchés », ceux-là mêmes qui ont dicté la dégradation de la note de la France, mais elle heurte les aspirations des élus et de la population qui considèrent à bon droit que cette dette n’est pas la leur, et qu’il n’y a aucune raison d’accepter.

Les maires et leurs conseils municipaux refusent d’être dépouillés de la prérogative d’administrer librement la commune.

Ils s’opposent à la suppression des syndicats intercommunaux qui organisent les services publics à la population.

Ils refusent la suppression de milliers de postes de fonctionnaires territoriaux, la liquidation ou la privatisation de services.

Pour sa part, afin de contribuer à la mobilisation d’ensemble, le POI a pris un certain nombre d’initiatives : appel pour le rejet du projet de loi de réforme territoriale, diffusion de délibérations des conseils municipaux exigeant le retrait des SDCI. Avec des maires de toutes tendances, il a demandé audience au président de la République pour que le choix des communes soit respecté.

A la délégation des élus conduite par Gérard Schivardi le 19 décembre, le représentant du ministre Richert a dû reconnaître que dans 33 départements, les SDCI avaient été rejetés.

Dans les 66 autres départements, de nombreuses communes ou communautés de communes ont déposé des recours auprès des tribunaux administratifs contre les décisions des préfets et des commissions départementales de coopération intercommunale que ceux-ci avaient mis en place.

Force est de constater que les SDCI n’ont pu être imposés à l’encontre de la volonté de nombreux élus, que grâce au consensus entre des responsables de conseils généraux de « gauche » et les préfets représentant le gouvernement ; consensus que l’on retrouve dans les déclarations de Didier Migaud, président PS de la cour des comptes qui a déclaré le 5 janvier « Une réelle maîtrise de la dépense locale passe sûrement par une gestion plus rigoureuse des effectifs dans la fonction publique territoriale ».

Suppression de la taxe professionnelle, refus des banques de satisfaire à la demande de crédits des communes pour les investissements nécessaires à la population, diminution drastique des crédits départementaux aux communes, intercommunalité forcée, suppression des syndicats de communes,… tous les moyens sont bons pour faire disparaître la libre administration des communes et faire payer la population.

La démocratie exige l’abrogation de toute la loi du 16 décembre 2010, l’annulation des SDCI et le retour à la libre administration des communes avec les moyens financiers de l’exercer, la libre coopération intercommunale que représentent les syndicats intercommunaux.

samedi 4 février 2012

Je crois rêver... mais je ne rêve!!!!

Nouvelles menaces contre les CT
Vous trouverez ci-dessous des extraits de la déclaration de Nicolas Sarkozy et de l’intervention de Claude Guéant sur LCI concernant les collectivités territoriales et leur nécessaire « effort de discipline » budgétaire.

Le président Nicolas Sarkozy a évoqué, le 29 janvier 2012, la possibilité pour l'Etat de "moduler" ses dotations aux collectivités territoriales, gérées en majorité par la gauche, en les appelant à "un effort de discipline" budgétaire. Le 30 janvier, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a expliqué qu'une "concertation" était prévue avec les collectivités locales avant l'éventuelle mise en œuvre d'une modulation de leurs dotations pour réduire la dépense publique, comme évoqué dimanche par le chef de l'Etat.

"Il y a trois facteurs de déficit", a souligné le chef de l'Etat au cours d'une interview télévisée: "l'Etat, on s'en occupe, la sécurité sociale qui a fait des efforts considérables, sur la réforme des retraites. Reste les collectivités territoriales", a-t-il dit, alors qu'il doit rencontrer leurs représentants en février.

"Nous envisageons un certain nombre de mesures. Peut-être même faudra-t-il jusqu'à se demander si on ne devrait pas moduler les dotations" de l'Etat aux collectivités "en fonction de leur sagesse en la matière", a-t-il poursuivi, "pour que personne ne puisse s'exonérer d'un effort de discipline".

Ce qui sonne comme une menace...

Selon Claude Guéant, qui s'exprimait sur LCI, "Il y a aujourd'hui une anomalie: c'est que l'Etat serre la vis pour ce qui le concerne, il fait des économies considérables, mais les collectivités locales ne le font pas".

"Nous allons discuter avec elles et je pense que nous pouvons trouver un certain nombre de responsables de bonne volonté pour nous permettre d'arriver dans la concertation. Sinon, nous pourrions moduler les dotations afin de parvenir à une meilleure discipline collective" en matière de dépense publique, a ajouté le ministre de l'Intérieur.

"Pas de collectivités sous tutelle"
"Il n'est pas question de mettre les collectivités locales sous tutelle. Ce serait contraire à la Constitution",
a-t-il précisé.

BIENVENUE RAFAEL!

vendredi 3 février 2012

Journée très remplie

Le matin, travail en Mairie avec la visite de deux gardes de la Fédération des Chasseurs du Gard.
L'après midi, comité de pilotage de l'association Grappe3 (pour découvrir l'association, cliquez ICI) et ensuite assemblée générale de la caisse locale du Crédit Agricole.
Heureusement, qu'il faisait froid, je n'ai pas trop perdu de temps pour la taille...

jeudi 2 février 2012

"Une femme, çà dit oui ou non"

L'UMP accusé d'être un parti "anti parité", c'est ICI
et mon anecdote, c'est plus bas!

Je comprends mieux les propos du Préfet du Gard qui, à deux reprises, me demande "Alors vous dites oui ou non à ma proposition de mariage avec Coutach Vidourle"
Moi: Je ne peux pas vous répondre Monsieur le Préfet, nous n'avons aucun élément pour faire un choix.
A ce moment-là, le Préfet me rétorque "Une femme, ça dit oui ou non"
Moi: Alors je ne suis pas comme toutes les femmes et...
le Préfet, véridique, me répond "çà c'est sûr, vous avez un fort caractère!"

Alors c'est pour cela, Monsieur le Préfet, que l'UMP préfère sortir 4 millions d'euros que d'investir plus de femmes compétentes aux législatives?