Massillargues-Atuech, le 5 mai 2011
En tant que première Vice-Présidente de la Communauté de Communes Autour d'Anduze (2C2A) déléguée au Développement Local, je tiens à apporter quelques précisions sur le contexte actuel et les propos d'Alain Beaud, Président de cette même intercommunalité en particulier suite à l'article du quotidien Midi Libre du 5 mai 2011.
Le Président Alain Beaud s'exprime conformément aux votes majoritaires de son conseil communautaire qui, à plusieurs reprises, a indiqué son attachement fort à la 2C2A.
Tout d'abord, en date du 4 septembre 2009 où, face à un arrêté de périmètre signé par l'ancien Préfet du Gard à la veille de son départ, le conseil communautaire a rejeté par 19 voix contre 11, le projet de fusion avec le Grand Alès. Dernièrement, dans sa séance du 30 septembre 2010, le conseil communautaire a une nouvelle fois, à l'unanimité (7 refus de vote des conseillers communautaires anduziens) tenu à « réaffirmer son attachement à la Communauté de Communes Autour d'Anduze en renforçant sa gouvernance et en mobilisant ses compétences dans le projet de territoire » et à « renforcer sa politique de partenariat avec les intercommunalités voisines par l'intermédiaire de différents types de coopérations (ententes intercommunales, conventions... )»
Ainsi le Président de la Communauté de Communes Autour d'Anduze est tout à fait dans son rôle et sa fonction quand il défend cet EPCI, intercommunalité de projets et en bonne santé financière.
Concernant les événements du 21 janvier 2011, les élus présents étaient venus de façon pacifique exprimer leur désapprobation face à la décision provocante du Grand Alès de faire débuter sa cérémonie de vœux en gare d'Anduze. Ils ne s'attendaient pas à une réaction si disproportionnée des forces de l'ordre face à cette mobilisation citoyenne « tranquille ». Je n'en rajouterai pas plus considérant que les élus municipaux et les citoyens présents et victimes de gestes violents et de gaz lacrymogène ont intenté une action en justice.
En tant que première Vice-Présidente et Maire de Massillargues-Atuech, je souhaite que l'application de la réforme territoriale se fasse dans un respect commun, sans provocation inutile et sans propos mensongers qui ne discréditeront que ceux qui les prononcent.
Les conseils municipaux des communes membres ainsi que les conseils communautaires doivent faire des choix d'aménagement de leur territoire, sans aucune pression tout en étant conscients des décisions qu'ils vont prendre et des conséquences que celles-ci auront.
Aurélie GENOLHER, Maire de Massillargues-Atuech
Vice Présidente de la Communauté de Communes Autour d'Anduze
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