Soeur Emmanuelle dans "Vivre, à quoi ça sert?"
samedi 30 avril 2011
vendredi 29 avril 2011
Le Député du Gard faisant partie de cette Commission est... Max Roustan
Exposé du motif
Dès lors que la Commission nationale du débat public (CNDP) est saisie, elle peut déterminer l’obligation d’un débat public tel que le prévoit la loi du 12 juillet 2010. Dès lors que la CNDP ne l’estime pas nécessaire, la personne responsable du projet peut décider et mettre en œuvre le débat. Bien que ces dispositions renforcent la procédure du débat public, elles ne le garantissent pas. Il s’agit de rendre obligatoire la consultation de la population, et en premier chef, les riverains des projets de travaux miniers. La loi du 13 août 2004 autorise l’exécutif des collectivités territoriales à organiser un référendum local sur tout projet d’acte relevant des attributions qu’il exerce au nom de la collectivité. Dès lors, non seulement le projet de saisine de la CNDP peut faire l’objet d’un référendum local, mais tous les actes relevant des compétences des collectivités en matière de voirie, d’eau et d’assainissement, d’aménagement en surface, activités corollaires au forage, doivent être également soumis à la consultation de la population.
Pour ce faire, il est proposé :
D’insérer un – IV ainsi rédigé à l’article 3 de la loi qui est aujourd’hui discutée ; et rédigé ainsi :
Le code de l’environnement est ainsi modifié (…) :
IV. – Après l’article L. 123-1-2 précité, il est inséré un article L. 123-1-3 ainsi rédigé :
« Art L. 123-1-3. – Le permis exclusif de recherches prévu aux articles L. 122-1 et suivant du code minier ne peut être accordé que s’il est précédé d’un référendum local tel que prévu aux articles LO1112-1 et suivants du code général des collectivités territoriales. »
Et de créer un article 4 à la loi, aujourd’hui discutée ; et rédigé ainsi :
« Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié. A l’article LO1112-2, il est insérer un deuxième paragraphe ainsi rédigé : « Tout projet de travaux relevant des articles L. 120 et suivant du code de l’environnement fait obligatoirement l’objet d’un référendum local, à charge à l’exécutif à proposer à l’assemblée délibérante les modalités d’organisation du référendum tel que prévu aux articles LO1112-3, -4 et -5. »
Cette rédaction n’est pas définitive compte tenu de l’étendue de la deuxième proposition qui portant sur la modification du Code général des collectivités territoriales. En effet, la capacité pour les exécutifs locaux d’organiser un référendum local ne concerne que les actions relevant de leur compétence. Tous travaux miniers nécessitent forcément des aménagements accessoires : voirie, travaux d’installation en surface et – c’est essentiel, usage de l’eau et traitement des eaux résiduelle, actions sur lesquelles collectivités locales ont autorité.
L’application de la Loi Jacob nécessite une révision de la partie réglementaire du code de l’environnement (Article R 121-2) : l’ajout des « travaux minier » dans la liste des travaux susceptibles de faire l’objet d’un débat public. Ce point devra faire l’objet étape ultérieure de notre mobilisation.
Enfin cette modification du CGCT, si elle était acceptée – on a le droit de rêver ! – concernerait alors toutes les formes d’aménagements et d’installations prévues dans la liste ; entre autres les autoroutes, les aéroports, les installations nucléaires, les transferts d’eau de bassin fluvial.
jeudi 28 avril 2011
mercredi 27 avril 2011
Un épouvantable rapport d'étape (sur les gaz de schistes) de Fabrice Nicolino
Ainsi donc, nous y sommes. Le fameux rapport d’étape est arrivé sur ses petits pattes (ici). De quoi s’agit-il ? D’une mission d’expertise confiée par le ministère de l’Écologie et celui de l’Énergie, en février, à deux remarquables institutions françaises, le Conseil général de l’industrie de l’énergie et des technologies (CGIET) et le Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD). Dans la lettre de mission signée par madame Kosciusko-Morizet et monsieur Besson, il était demandé d’éclairer les choix du gouvernement à propos de l’extraction des gaz et pétroles de schistes.
Eh bien, c’est une réussite, car l’éclairage est là, nul doute. Mais commençons par une explication qui nous rafraîchira la mémoire. Le CGIET, c’est le corps des ingénieurs des Mines, né en 1783 - l’école en tout cas -, avant d’être confirmé en 1794. Le CGEDD, c’est celui des Ponts et Chaussées, fondé en 1716, auquel on a adjoint ces derniers temps celui des Eaux et Forêts. Notez avec moi que cette « noblesse d’État » - l’expression est de Pierre Bourdieu - a échappé à toutes les guerres, changements de régime et révolutions.
Plus puissants que les ministres
Le rôle de ces ingénieurs d’État ne saurait être surévalué. Ils sont synonymes de la destruction par la technique et la force matérielle de notre pays. Nés avec la révolution industrielle, ils ont mené, faisant la course en tête, toutes les aventures extrêmes. La bagnole individuelle et le système routier, puis autoroutier. Les canaux et barrages. Les ponts bien sûr, mais aussi les ports et nos magnifiques équipements touristiques. Le pétrole et Feyzin. Le Havre et Fos. Le nucléaire. La Hague. Les villes nouvelles. Superphénix.
Ces corps sont bien plus puissants - en réalité, il n’y a aucune commune mesure - que les ministres. Ces derniers viennent soigner leur image un an ou deux. Les corps d’ingénieurs sont là pour l’éternité, à la tête des administrations centrales, qui préparent les dossiers que d’autres contresigneront en se demandant ce qu’ils mangeront le soir au dîner. De ce point de vue, le cas Borloo est exemplaire. En mars 2010, par exemple, alors ministre de l’Écologie et de l’Énergie, il paraphe entre deux bâillements des permis d’exploration de gaz de schistes, qui vont mettre le feu aux poudres. Qui a préparé les documents ? Son directeur de l’Énergie, ingénieur des Mines bien sûr, Pierre-Marie Abadie. Quand l’affaire tourne en province à la jacquerie, ce même Borloo n’éprouvera aucune honte à déposer, ces dernières semaines, un projet de loi réclamant l’abrogation de ses propres autorisations scélérates. Pendant ce temps, madame Kosciusko-Morizet et monsieur Besson confient un contrefeu au corps des Mines, d’où est issu Abadie. Vous suivez ? On donne aux brillants concepteurs des permis d’exploration le droit de dire quoi penser de ces mêmes permis. Le suspense est insoutenable, n’est-ce pas ?
Le monopole de l’expertise technique
Au passage, notons ensemble qu’un monopole de l’expertise technique fausse tout débat public. Un livre serait à faire - avis ! - sur la manière dont les ingénieurs se sont emparés de ce pouvoir décisif. Oui, comment ont-ils fait ? À chaque fois que le pouvoir politique, qui ne sait pas grand chose par lui-même, veut entrevoir l’avenir, il se tourne vers ces experts en tout. D’où croyez-vous, amis lecteurs, que soit sorti le schéma autoroutier dont certains sont si fiers ? D’où notre parc de 58 réacteurs nucléaires ? D’où le remembrement de notre pays, le recalibrage de milliers de rus et ruisseaux, l’arasement des talus ? D’où ces villes nouvelles - je connais fort bien Noisy-Mont d’Est, à Marne-la-Vallée - dans lesquelles s’entasse la misère humaine ?
Non seulement les ingénieurs d’État déploient leur puissance - la bandaison, papa, ça ne se commande pas - sur fonds publics, mais ils repassent ensuite expliquer doctement, dans des rapports indiscutables et d’ailleurs indiscutés ce qu’il faut penser de leurs belles actions de terrain. Excusez-moi, mais j’y insiste : il y a monopole de l’expertise. Et passe ainsi comme lettre à la poste le fait brutal que l’on a confié l’examen du dossier gaz de schistes à ceux-là mêmes qui ont failli l’imposer sans l’ombre d’un débat. Si l’on ne part pas de ce coup de force oligarchique permanent, on ne comprend rien à l’extrême malignité du dossier.
Une anecdote, que j’ai déjà racontée ailleurs. Un jour de 1992, j’ai longuement rencontré Jacques Bourdillon, ingénieur général des Ponts et Chaussées. Il avait fait sa carrière pleine et entière au ministère de l’Équipement, et je pensais le trouver là-bas. Mais non. Il fallait le joindre ailleurs, car il venait de prendre sa douce retraite après une vie au service de l’État. Je l’appelais et pris rendez-vous dans ses nouveaux bureaux de la rue du Général-Camou, tout proches de la Tour-Eiffel, car il avait repris du service. Juste avant de quitter le ministère de l’Équipement et des Transports, notre ingénieur avait laissé un immense cadeau appelé : « Les réseaux de transport français face à l’Europe », publié en 1991.
Mazette ! À le lire, la France était simplement menacée de marginalisation économique. L’Allemagne, l’Angleterre, le Bénélux, le nord de l’Italie même nous taillaient des croupières, prenant une insupportable avance sur nous. Par chance, Bourdillon veillait. Il suffisait d’investir massivement dans de nouvelles infrastructures - ponts, ports, routes, rocades et autoroutes - et nous reprendrions la main. Le tout pour la somme dérisoire de 1560 milliards de francs en quinze ans, soit plus de 100 milliards par an. Soit 15,38 milliards d’euros. Par an. Et Bourdillon travaillait alors, quand je vins parler avec lui, pour le bureau d’études commun à toutes les sociétés d’autoroute, Scetauroute.
Un préambule nécessaire
Et le rapport d’avril 2011, alors, que faut-il en penser ? Je précise que je l’ai lu, mais n’ai pas étudié la moindre de ses roueries, qui me paraissent, en l’état, fort nombreuses. En préambule, je note que nos ingénieurs n’expliquent nullement comment l’État, et à leur demande, a pu se tromper aussi lourdement. Car notre belle noblesse reconnaît que de nombreux « dysfonctionnements » se sont produits. Et que certains problèmes « environnementaux » n’ont toujours pas été réglés. Pourquoi n’expliquent-ils rien de leur propre fiasco ? Mais parce que ce n’est pas le leur ! Plus malins que quiconque, ils refilent le mistigri, sans le dire, aux politiques. Car tout repose sur un mensonge global : les politiques sont les maîtres, et les ingénieurs leurs serviteurs. Sauf que les serviteurs font des fêtes à tout casser pendant que les maîtres roupillent. À l’arrivée, plus personne n’est responsable de rien. Ni l’État, ni les ingénieurs, ni les conseillers ministériels, ni les ministres bien sûr. C’est ainsi que se préparent les drames de l’amiante ou des pesticides.
Ce n’était qu’un préambule, vous m’en excuserez. La suite. Premier commentaire, que je crois très important : nos ingénieurs mènent en passant une guerre du vocabulaire qu’ils espèrent bien gagner. Qui tient les mots tient une partie du dossier. Vous remarquerez si vous lisez leur prose qu’il ne faut plus parler de gaz et de pétrole de schistes, mais de gaz et pétrole de la « roche-mère ». Ah ? Oui. Bien entendu, nul n’est obligé de me croire. Mais la novlangue n’a pas été inventée pour les chiens. Je gage que, demain, ces messieurs trouveront une autre astuce langagière pour ne plus parler de fracturation hydraulique - la seule connue pour extraire gaz et pétrole - mais par exemple de « stimulation », mot déjà utilisé dans le rapport.
Ces puits qui ressemblent à des villages Potemkine
On se doute que l’essentiel est ailleurs. Pour qui sait lire, c’est évident. La France, si ce rapport a le poids attendu par ses auteurs, va se doter de « puits expérimentaux ». Comme dans les villages Potemkine de la défunte Catherine de Russie, on aura pris grand soin de réparer les routes et repeint de frais les palissades des véritables chantiers. Je cite : « Ces puits, faits par les industriels, seront “suréquipés” de tous les dispositifs de contrôle pour pouvoir “éclairer” tous les points de vigilance ». Et comme de juste, on n’y utilisera pas les centaines de vilains produits chimiques - nombre sont cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques - de ces idiots d’Américains, mais plus sûrement une vingtaine, et garantis sans risque pour l’environnement. Le tout écrit sur le ton de l’évidence, sans même essayer, par des références crédibles, de nous faire croire ce conte de fées. Faut-il qu’ils se sentent forts !
Nos ingénieurs, et je crois que le pouvoir politique les y aura encouragés, au plus haut niveau, ont décidé de laisser passer l’orage. J’ai reçu quelques confidences assez fiables qui me font penser que M. Sarkozy tenait ce dossier pour « un emmerdement de plus » dans une campagne présidentielle qui s’annonce rude. Il s’agit à mon sens de tenir jusqu’en 2012. Au-delà, ou la droite repasse et tout redémarre. Ou la gauche l’emporte et…tout redémarre. Pour de multiples raisons que je ne peux détailler ce lundi de Pâques, je crois que les socialistes se laisseront tôt ou tard circonvenir. À moins qu’un très vaste mouvement populaire ne les oblige à réellement changer de cap. Vous pensez sérieusement que l’ultramondialiste DSK accepterait de priver Total et GDF-Suez de réserves prouvées de gaz ? Allons.
Poursuivons. Le cœur du rapport, le voici, sous la forme d’une citation : « Dans deux ou trois ans, l’expérience acquise, aussi bien dans notre pays qu’en Europe et en Amérique du Nord, permettra de prendre des décisions rationnelles sur l’opportunité d’une exploitation de gaz et huiles de roche-mère en France ». N’est-ce pas limpide ? Tout se fera « rationnellement », sous le contrôle strict - pour sûr - de « comités locaux d’information », avec la garantie d’un « Comité scientifique national, composé d’experts ». Exactement comme pour le nucléaire et les nanotechnologies. Il ne manque plus, mais cela viendra, que la bouffonne Commission nationale du débat public (CNDP).
La crise du climat ? Mais quel climat ?
Tout est l’avenant. Malin, retors, désarmant. Encore un mot sur le climat, dont trop peu d’opposants parlent, en tout cas à mon goût. Nous sommes officiellement, c’est-à-dire dérisoirement engagés dans une mobilisation historique visant à diminuer massivement nos émissions de gaz à effet de serre. Tout le monde sait qu’une offre nouvelle et massive entretiendra le gaspillage planétaire d’énergie et qu’aucun État n’acceptera de renoncer à une source - le pétrole, le nucléaire ou le charbon - pour la raison qu’on exploiterait du gaz de schistes. Cela viendra en complément, bien sûr, entretenant les feux de l’enfer de la machine industrielle.
Ni les industriels ni nos ingénieurs ne citent une seule étude soulignant la supériorité des gaz de schistes sur - par exemple - le charbon. Car il n’en existe pas. En leur faveur du moins. En revanche, des études partielles, et qu’il faut donc poursuivre - celle de l’université de Manchester, celle de Cornell - font craindre que le cycle complet des gaz et pétroles de schistes émette en réalité plus de gaz à effet de serre que le charbon.
On comprend mieux ce qui suit. Le rapport des ingénieurs cite un extrait de la loi sur l’énergie votée en France en 2005, mais omet miraculeusement ici : « La lutte contre le changement climatique est une priorité de la politique énergétique qui vise à diminuer de 3 % par an en moyenne les émissions de gaz à effet de serre de la France. En conséquence, l’Etat élabore un “plan climat”, actualisé tous les deux ans, présentant l’ensemble des actions nationales mises en oeuvre pour lutter contre le changement climatique.
» En outre, cette lutte devant être conduite par l’ensemble des Etats, la France soutient la définition d’un objectif de division par deux des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2050, ce qui nécessite, compte tenu des différences de consommation entre pays, une division par quatre ou cinq de ces émissions pour les pays développés ». Si nos ingénieurs avaient cité fidèlement le texte, ils auraient dû reconnaître cette évidence que l’extraction de gaz et de pétrole de schistes en France viole sans détour la loi de 2005. Et ils ont donc préféré s’arrêter juste avant l’instant fatal. N’est-ce pas merveilleux ?
Vous le savez certainement, notre glorieuse Assemblée nationale doit étudier et voter un texte de loi le 10 mai prochain, qui devrait, sauf surprise, abroger tous les permis d’exploration de gaz et de pétrole de schistes en France. Une victoire ? Certes oui, mais à la Pyrrhus, comme la plupart de celles dont nous nous contentons. Nous savons, j’espère que vous savez que le véritable pouvoir de décision se situe ailleurs, loin de nos regards. Il n’empêche que cela nous donnera probablement une bonne année pour organiser mieux encore notre mouvement, qui a grand besoin de grandir et de se fortifier. Il n’est pas interdit de souffler quelques jours, car nous avons collectivement surpris nos adversaires, jusqu’à les obliger à ces humiliantes explications. Ce qui nous attend est le plus dur. Mais aussi le plus exaltant. ¡ Hasta enterrarlos en el mar !
mardi 26 avril 2011
lundi 25 avril 2011
SEL et Monnaie complémentaire au programme du café repaire...
Systèmes d’Echanges Locaux &
Monnaies Locales Complémentaires
A quoi ça sert? Comment ça marche ?
Avec Gérard Delesque, Pierre Balvet et Brian Wills
Lundi 2 mai 2011
au Triboulet, rue Bouquerie à Anduze
19h30 : soupe & tartines (5€)
dimanche 24 avril 2011
samedi 23 avril 2011
A méditer et à appliquer... S'il vous plaît!!!
vendredi 22 avril 2011
Ils le voulaient, il l'a fait et ils l'ont eu...
jeudi 21 avril 2011
mercredi 20 avril 2011
Adieu, l'artiste!
Jean-Luc Aigoin, Maire de St Jean de Serres a eu de très belles paroles ainsi que la Sénatrice,Françoise Laurent-Perrigot!
Tout le monde était choqué par ta subite disparition...
A toute ta famille, nous adressons nos chaleureux soutiens..
.
mardi 19 avril 2011
Mon discours pour le premier Club Grenelle à Massillargues-Atuech
Chers vous tous, chers collègues,
Tout d'abord, je tiens à remercier EDF Collectivités Territoriales, l'Association des Maires du Gard et en particulier Jean-Luc Aigoin, l'Association des Directeurs Généraux des Communes de France, le Syndicat National des Secrétaires Généraux et Directeurs Généraux des Collectivités territoriales d'avoir choisi la commune de Massillargues-Atuech pour la première rencontre du Club Grenelle Collectivités territoriales. Le Conseil Municipal se joint à moi pour vous souhaiter la bienvenue dans notre charmante et dynamique commune, petite par la taille mais importante par le nombre d'initiateurs de projets et d'alternatives qui y naissent.
Avant que ne débute cette soirée studieuse mais festive, je tenais à avoir une pensée pour notre collègue et ami, Alain GAS, Maire de Maruéjols Les Gardons qui nous a quitté trop tôt. Je tiens à assurer de notre soutien l'ensemble de sa famille et en particulier Marie-Claude SOUBEIRAN, sa sœur, conseillère municipale de Massillargues-Atuech. Pour Alain, artiste, l'aménagement de l'espace rural, la mutualisation sur un territoire, l'environnement, le patrimoine et le développement durable n'étaient pas des clichés mais des réalités objectives sur lesquelles il travaillait quotidiennement!
La commune de Massillargues-Atuech a décidé de rentrer dans le mode de l'après « Grenelle de l'Environnement » en offrant un mode de chauffage très économique et qui ne rejette pas de gaz à effet de serre en utilisant la géothermie dans le pôle services publics et sur l'Ecole Jacqui Privat. Cela a coïncidé avec la mise en place des panneaux photovoltaïques sur la cave coopérative de Massillargues-Atuech. Ce sont ces expériences dont nous vous ferons part tout à l'heure avec le Président de la Cave Coopérative de Massillargues-Atuech, Christian Vigne.
Travailler sur le développement durable, trouver des alternatives, tenter des expérimentations, c'est l'objectif de toute commune qu'elle soit petite, je dirais plutôt rurale ou plus grande. Il est encore dommage que malgré le Grenelle de l'Environnement, ces perspectives d'avenir soit pour certains projets, des parcours du combattant. Ce fut le cas pour le projet de la municipalité de Massillargues-Atuech qui avait d'abord été refusé. Comment une petite commune pourrait-elle réussir un projet de la sorte sans de nombreuses équipes de techniciens? C'est oublier la force de persuasion et la volonté politique des élus. En effet, à force d'abnégation et d'appui de la part de la conseillère générale, il a enfin eu une écoute favorable. Pour le projet de la Cave coopérative de Massillargues-Atuech, c'est la mise en service qui est un parcours du combattant mais le président vous en parlera tout à l'heure.
Faire du développement durable, ce n'est pas juste communiquer autour et placarder des affiches un peu partout, c'est aussi défendre un état d'esprit. Espérons pour demain que les mêmes chances soient offertes à toutes les collectivités ou à tous les acteurs pour le développement durable et c'est ainsi que nous pourrons « Agir ensemble pour un Gard durable »
Bonne réflexion à tous et je nous souhaite des échanges essentiels pour notre avenir...
lundi 18 avril 2011
A vous de voter... Si vous êtes pour la 2c2a, postez un commentaire avec seulement "2c2a vivra!"
COMMUNIQUÉ
COMMUNAUTÉ DE COMMUNES AUTOUR D’ANDUZE
LA MOBILISATION DES CITOYENS S’AMPLIFIE
A l’approche des échéances sur la recomposition des intercommunalités, les citoyens de la communauté de communes se mobilisent de plus en plus pour réaffirmer leur volonté de conserver la 2C2A dans son intégralité.
L’association ARDIECE (Association pour la Ruralité et le Développement Innovant et Eco--responsable en Cévennes), très active pour la défense de la communauté, a été reçue mercredi dernier en sous-préfecture d’Alès où elle a déposé un premier lot de pétitions des habitants en faveur de la 2C2A.
A ce jour la pétition sur Anduze a atteint le millier de signataires ce qui est remarquable dans une commune qui compte 2 400 électeurs et où la majorité municipale actuelle a été élue en 2008 avec une moyenne de 900 voix.
A Cardet, la pétition a déjà recueilli plus de 360 signatures soit près de 60% des électeurs inscrits alors que le conseil municipal vient de demander, à une courte majorité, son intégration au Grand Alès et qu'une démission collective de conseillers opposés à cette décision provoque une élection complémentaire.
C’est Saint Sébastien d’Aigrefeuille, la plus petite commune du territoire que la mobilisation a été la plus forte avec 380 signataires sur les 409 électeurs de la commune.
Sur l’ensemble des 8 communes de la 2C2A, ARDIECE a récolté, à ce jour, plus de 3000 signatures ce qui représente déjà 41 % des électeurs du territoire et la collecte se poursuit.
La mobilisation s’amplifie aujourd’hui parmi les habitants qui veulent signifier leur attachement à la 2C2A et leur opposition à une intégration de leurs communes à la communauté d’agglomération du Grand Alès.
De quoi donner à réfléchir aux élus tentés par un ralliement à l'agglomération et au préfet qui doit présenter vendredi prochain ses propositions de recomposition des intercommunalités.
dimanche 17 avril 2011
Malgré un courrier du Préfet, ces élus, ils continuent....
Cliquez ICI pour voir les effrontés et ils sont nombreux!
Hommage à un grand poète, il y a deux ans déjà...
Il est mort, il a emmené avec lui
le soleil, le vent et la pluie
On ne le verra plus
Car il dort, d'un magnifique sommeil éternel où plus rien ne sera pareil
Comment tuer le temps, sans me faire du mal à réfléchir.
C'est pourtant le printemps, si j'avais quelqu'un à qui écrire en guise de communication je lui dirais des vers de Césaire, des soleils d'or à Miquelon, des rouges flamboyants, des printemps marins.
Qu'est ce qu'es devenu aimé?
Il est mort, il a emmené avec lui
la montagne pelée mes amis
Qu'est ce qu'il nous a léguer de sa vie
une grande idée de fierté, et le goût de la liberté
Les meilleurs partent en premier, les autres restent et vont porter des manteaux noirs en été des bouquets de fleurs et des prières en hommage au disparu les pleurs des femmes s'entendent de la rue
Les hommes ont fermé leurs visages on ne babille plus dans le voisinage
Qu'est ce qu'est devenu aimé?
Il est mort, on lui donnera le nom père de la paix on l'honorera pour de vrai
On ne le verra plus
Car il dort, d'un magnifique sommeil éternel où plus rien ne sera pareil
On a chanté Marcus Garvey et les grands hommes du peuples noir
On chantera Aimé Césaire la tête pensante
Qu'est ce qu'es devenu aimé?
Il est mort, il a emmené avec lui
le secret des ravines aussi
Qu'est ce qu'il nous a léguer de sa vie
une grande idée de fierté, et le goût de la liberté
samedi 16 avril 2011
vendredi 15 avril 2011
Parfois je me demande s'il n'y a pas un problème...
Année 2010: Deux réformes centrales se mettent en place, sans concertation avec les élus, avec des complexités énormes souvent pas réfléchies avant d'être appliquées sur le terrain.
Mars 2011: Les élus municipaux désignés élus communautaires se retrouvent à la fois décideurs fiscaux sur leur intercommunalité et décideurs du périmètre dans lequel doit évoluer leur commune et sa population.
Mais avec quelle légitimité sinon celle de défendre ses engagements de Mars 2008? Tout cela me perturbe énormément.
Et encore, en tant qu'élue de commune rurale, j'ai voix au chapitre dans une intercommunalité à taille humaine, qu'en sera t-il demain si on me force à aller dans une méga structure où je ne pèserai rien à part "d'ouvrir ma bouche" et " de parler dans le vide"?
Cela me perturbe et me fait mal, très mal à mes valeurs...
jeudi 14 avril 2011
Les Maires Ruraux montrent la voie...
Au moment de la mise en route des Commissions Départementales de Coopération Intercommunales (CDCI), l’AMRF créée il y a quarante ans pour fédérer les élus attachés à l’échelon communal, rappelle la primauté de la commune dans l’organisation territoriale de la République.
Dès l’origine, elle s’est montrée favorable à l’Intercommunalité dans la mesure où celle-ci n’est pas considérée comme une strate destinée à terme à remplacer le niveau communal, mais plutôt comme une coopérative de moyens et un espace de coordination ou de réflexion stratégique pour l’avenir de nos territoires.
L’AMRF dénonce la marche forcée imposée par la feuille de route des CDCI et notamment les délais impartis particulièrement déraisonnables, d’autant qu’ils favoriseront les combinaisons plus ou moins louables de notabilités locales soucieuses de sauvegarder leur influence et leurs moyens.
L’achèvement comme le développement de l’intercommunalité doivent répondre à un impératif d’efficacité au service d’un projet de territoire et non au remplissage de cases colorées dans les salons dorés des Préfectures ou de la Place Beauvau !
Si la méthode faisait fi d’études sérieuses ou des plus élémentaires simulations sur les conséquences des nouveaux périmètres de communautés ou de réorganisation des syndicats intercommunaux, il est vraisemblable que les travaux des CDCI aboutissent inexorablement à un blocage ou un immobilisme dont personne n’a besoin.
Aussi, l’AMRF appelle l’ensemble des maires des communes rurales quelles que soient leur taille à relayer auprès des membres des CDCI leur demande expresse d’écoute et de dialogue afin d’aboutir à une carte de l’intercommunalité élaborée si possible dans le plus grand consensus, seule manière d’obtenir l’adhésion les élus et de garantir le bon fonctionnement de nos structures communales et intercommunales.
mercredi 13 avril 2011
Et alors, Monsieur Le Premier Ministre?
http://www.lcp.fr/emissions/
A la troisième minutes, après la présentation, les 2 premières questions sur les gaz de schiste, écouter la réponse de Fillon : "....je ne veux pas que nous fermions la porte à toutes possibilités
d'exploiter et avec d'autres techniques demain ces gisements, et c'est la raison pour laquelle j'ai demandé au Conseil Général du Ministère de l'Industrie et au Conseil Général du Ministère de l'Environnement de conduire une mission de recherche scientifique sur les possibilités
d'exploiter demain ces gisements avec d'autres technologies, j'ai décidé de prolonger cette mission afin que la recherche scientifique soit conduite jusqu'à son terme. Mesdames et Messieurs les députés, il n'est pas question de sacrifier notre environnement, mais il n'est pas
question non plus de fermer la porte à des progrès technologiques qui permettraient demain d'accéder à de nouvelles ressources énergétiques."
mardi 12 avril 2011
2011, année chanceuse?!
1/11/11, 11/1/11, 11/11/11 et ce n'est pas tout Prenez les deux ultimes
chiffres de l'année de votre naissance et l'âge que vous aurez cette
année et la somme sera pour tous 111 (1954 donc 54 + 57= 111 ! Cette année
lundi 11 avril 2011
dimanche 10 avril 2011
Je vous salue...
Je vous admire...
Ouh, lala, heureusement ce n'est valable que du 9 au 15 avril!!!
Horoscope de Marie Bériau du 9 au 15 avril 2011
samedi 9 avril 2011
Les Maires Ruraux en Assemblée Générale
vendredi 8 avril 2011
«Le gaz de schiste comme aux Etats-Unis, c'est inenvisageable en France»
jeudi 7 avril 2011
J'y suis!
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté
Quand tu craches des soleils, la tête haute, dans le vent, quand tu chantes à tue-tête
A l'amour qui revient, couronné de lauriers
Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire
Notre force est sublime, elle emportera tout
Et s'ils essaient encore ils se frotteront à mille coeurs debout
Le combat a fait rage, le combat était dur, il a fait des ravages
C'est écrit sur les rides de nos pères ivres de fierté, ils n'ont rien lâché, jamais
Il y a là la victoire qui nous tend des bras d'or
Et puis ces rues qui chantent et ces drapeaux dehors
Je te prendrai la taille et puis nous goûterons à ces instants de vie
Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire
Notre force est sublime, elle emportera tout
Et s'ils essaient encore ils se frotteront à mille curs debout
Est-ce que tu entends l'écho noir du naufrage,
Quand la nuit gémissait, on rampait sous la peur
Et la douleur des autres nous tenait éveillés
Est-ce que tu te souviens de l'enfant africain qui vivait en dessous
De ses parents raflés
Des fusils de la honte qui encerclaient nos écoles, je n'oublierai jamais
Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire
Notre force est sublime, elle emportera tout
Et s'ils essaient encore ils se frotteront à mille coeurs debout
Est-ce que tu vois, toi aussi
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté
Est-ce que tu vois, toi aussi
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté
Est-ce que tu vois, toi aussi
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté
Est-ce que tu vois, toi aussi
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel, est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté.
"1000 coeurs debout" Cali
(Tu vois, Marc, j'ai écrit les références, plus besoin que tu cherches!)
mercredi 6 avril 2011
Nous y sommes par Fred Vargas
Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance, nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité, tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés. On a
réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance. Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille - récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien
marrés). S'efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y.
Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie, une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Fred Vargas
Archéologue et écrivain.
mardi 5 avril 2011
lundi 4 avril 2011
dimanche 3 avril 2011
samedi 2 avril 2011
Dans mon lecteur MP3
Melismell "Ecoute s'il pleut"
Super pour attacher mes sarments!!!
Lu aujourd'hui: 69.78%
La Gazette de Nîmes