mardi 31 janvier 2012
Signé aujourd'hui... à vous?
Nous vous soumettons un texte, une lettre, un manifeste si on veut, et, si vous vous pensez que cette cause est juste, vous pouvez le manifester en apportant votre signature au bas de ce «parchemin ».
Il parait qu'Internet peut être une arme efficace, certaines révolutions récentes l'ont démontré.
Mais, pour que ce mouvement prenne quelque ampleur, fasse un « buzz » comme on dit, cela dépend de vous : en quelques clics, vous pouvez transmettre ce message à tous ceux que vous connaissez : il sera alors difficile, pour les candidats et pour la presse, de continuer à ignorer les problèmes de ces enfants qui méritent une vie digne, de ces citoyens différents et semblables.
Rendez-vous sur le site http://www.petitions24.net/pourquoi_les_candidats_ne_parlent_jamais_du_handicap_mental
Merci pour eux.
lundi 30 janvier 2012
Heureusement que deux CDCI ont été à huis clos!
Ah bon? Pourtant il me semble que, dans le Gard, certains territoires ont été échangés contre d'autres?! Et j'ai des exemples!!!
Enfin, le plus important est que le Préfet du Gard a indiqué qu'il allait prendre du temps sur le monstre du garnd Alès qui a été crée! Certains arrêtés de périmètre ont été signés (6) avec à l'intérieur les compétences et la gouvernance. Ah, c'était le plus important la gouvernance! Et pour les ensembles crées où plusieurs crabes vont vouloir être Président, il y aura quelque chose d'inscrit dans les arrêtés de périmètre?!
dimanche 29 janvier 2012
A méditer...
Randy Pausch
samedi 28 janvier 2012
Soutien à Guillaume Brachot de Saint Sébastien d'Aigrefeuille
vendredi 27 janvier 2012
Le discours de Monsieur le Président de la Communauté de Communes Autour d'Anduze, Alain Beaud...
Monsieur le représentant de la gendarmerie,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs les présidents et responsables d’associations,
Chers citoyens, chers amis,
Je tiens, tout d’abord à excuser Monsieur le Sous préfet d’Alès, Monsieur le Sénateur Simon Sutour, Madame Nelly Frontanau, Conseillère Régionale, Monsieur Rezza Directeur du Comité Départemental du Tourisme ainsi que notre ancien Président Monsieur Guy N’Kaoua qui regrette de ne pouvoir être parmi nous ce soir et me demande de vous saluer.
Je regrette également l’absence de certains élus communautaires.
Il est de tradition que la communauté organise sa réception des vœux le dernier vendredi de janvier. Cette année la mairie de Ribaute les Tavernes a choisi cette même date pour sa présentation des vœux, je trouve que c’est regrettable mais il en est ainsi, donc acte.
L’année 2011 a été marquée par une série d’évènements très important pour notre communauté de communes. La réforme territoriale a, bien évidemment, occupé le devant de la scène.
Je voudrais, avant tout, rappeler l’importance qu’a pris, au fil des ans, l’intercommunalité dans notre vie de tous les jours.
La coopération intercommunale a longtemps été une notion très abstraite pour les citoyens alors que les communes, elles, ont très vite compris l’intérêt de s'associer pour répondre plus efficacement et de façon cohérente notamment aux besoins d'équipement des territoires.
Le débat ouvert par la réforme territoriale a permis à la plupart des citoyens de nos communes de découvrir l’intercommunalité.
A travers ses compétences, à travers les services publics qu’elle assure, la 2C2A, notre communauté, occupe une place de plus en plus importante dans la vie quotidienne des habitants de notre territoire.
Elle assure la collecte et le traitement des ordures, organise l’accueil des enfants dans les crèches, réalise la réparation et l’entretien de nos routes, assure l’enseignement musical et le financement des écoles de sport, elle propose des animations, des concerts, des spectacles tout au long de l’année, organise l’accueil des touristes et la promotion de notre territoire.
Elle accompagne chaque jour ceux qui, dans les commerces, dans les entreprises, dans leurs vignes, animent et font vivre ce territoire.
Souvenez-vous, il y a 5 ans à peine, une crèche associative à Anduze et un jardin d’enfant à Massillargues, aujourd’hui 5 crèches à Anduze, à Massillargues mais aussi à Ribaute les Tavernes et depuis cette année à Lézan.
Avec une crèche pour 2000 habitants, 66 places de garde pour 100 enfants de moins de trois ans, j’en parlais ce matin avec le Directeur de la CAF, nous sommes un des territoires qui assume le mieux sa compétence petite enfance dans notre département et dans notre région et nous pouvons en être fiers !
Souvenez-vous des inondations de 2002. Nos communes ravagées, nos infrastructures détruites. La communauté a pris en charge sans compter et de manière solidaire la reconstruction de notre voirie, de nos routes, de nos ponts. Plus de 6 M€ de travaux portés par l’intercommunalité. Quelle commune aurait pu se relever seule d’un tel désastre ?
Souvenez-vous aussi des inondations de 2008 sur nos communes de montagnes, de celles de 2010 sur nos communes de plaines, là encore la communauté a assumé une nouvelle fois l’ensemble des travaux de remise en état. De cette capacité à agir, de cette solidarité qui s’exprime entre nos communes, oui, nous pouvons en être fiers !
De la réussite de cette année consacrée à promouvoir le savoir faire de nos potiers et de nos céramistes, du succès de l’ensemble des animations et des manifestations organisées par la communauté, de la présence de plus de 3000 personnes au spectacle de clôture à Anduze, oui nous pouvons être fiers !
De l’attribution par l’administration d’une troisième étoile à notre office de tourisme, distinction qui vient reconnaître l’importance des moyens consacrés par la 2C2A à son office et la qualité du travail accompli par le personnel communautaire, oui, nous pouvons en être fiers !
D’avoir pu maintenir la gendarmerie à Anduze grâce à notre capacité financière qui nous permet d’avancer à la commune d’Anduze les deux million et demi d’Euros qu’elle ne pouvait seule mobiliser sans la solidarité intercommunale, oui, nous pouvons en être fiers !
Je ne veux pas faire ici d’autosatisfaction, ce n’est pas le but.
Je veux simplement rappeler quelques évidences, quelques vérités.
Il y a tellement de gens qui disent du mal de nous.
« Qui veut noyer son chien … » dit le proverbe.
Pour certains, notre communauté de communes ne fonctionne pas, la ruralité est devenue ringarde et l’avenir de nos communes ne peut se concevoir que dans des grands ensembles qui viendront nous apporter le progrès, le savoir, la compétence.
Nous sommes entourés de gens qui nous veulent du bien.
Quelques élus, peu nombreux il est vrai, mais quelques élus « éclairés » qui ont « tout étudié », qui ne peuvent pas nous expliquer pourquoi, ce serait trop long, ce serait trop difficile, mais qui eux « savent » que notre bonheur est ailleurs.
Un préfet qui nous aime, oui qui nous aime. Un préfet qui veut nous sauver, nous extirper de ce monde rural qui va mourir, un préfet qui, ne vous inquiétez pas, va prendre en main notre destin.
Un Président d’agglomération prêt à tous les sacrifices pour nous accueillir, une agglomération qui n’a pourtant, selon lui, « aucun intérêts à élargir son périmètre » venant, au passage, ainsi démentir la déclaration qu’il faisait il y a quelques semaines et qui avait fait le titre d’un article du journal local, je le cite « Il est vital pour le Grand Alès de s’agrandir ». Oui, nous avons parfois du mal à suivre, à comprendre, mais c’est paraît-il pour notre bien. Il paraît même que les impôts vont baisser et qu’on va nous apprendre à compter.
Et peu importe si nous ne sommes pas d’accord.
Peu importe si six conseils municipaux sur huit ont demandé le maintien de la 2C2A sur son périmètre.
Peu importe si 82 % des citoyens de ce territoire ont rejeté sans ambigüité les propositions préfectorales.
« La démocratie c’est la loi » nous dit Monsieur le préfet et la loi, elle vous interdit de consulter les électeurs, ………c’est ça la nouvelle démocratie.
Et la loi elle dit que ce sont les élus de Nîmes, de Bagnols ou de Camargue qui vont décider de l’avenir de Générargues ou de Cardet. Vous voyez bien ce sont des élus qui décident, ce ne sont pas les votre, d’accord, mais ce sont des élus, c’est cela la nouvelle démocratie.
Nous serions ainsi tellement ignorants, tellement incapables, tellement incompétents ?
Nous serions ainsi impertinents à vouloir connaitre toute les conséquences de ce qui nous est proposé ?
Nous serions ainsi utopistes, doux rêveurs, de vouloir croire que la solidarité doit être le moteur de l’intercommunalité ?
Nous serions ainsi ringards à vouloir préserver la qualité de nos paysages, la qualité de nos vies, ce qui fait notre spécificité et ce qui fait que nous avons choisi de vivre ici ?
Nous serions ainsi naïfs de penser que la coopération intercommunale doit être portée par un projet de territoire et non pas par des considérations politiques ?
Nous serions ainsi révolutionnaires parce que nous croyons à la démocratie, parce que nous voulons simplement respecter la volonté des citoyens qui nous ont élus pour les représenter ?
Pas de réponses quand nous demandons quelles seraient les conséquences sur nos finances, sur notre fiscalité, sur l’impôt qui pèse toujours plus lourd dans le budget des ménages.
Pas de réponses sur le devenir de nos personnels.
Pas de réponse sur les compétences que nous aurions à financer à nouveau par nos budgets communaux, celles qui seraient partagées et celles qui nous échapperaient de fait.
Pas de réponses enfin sur le mode de gouvernance, sur la représentativité de nos territoires, sur les moyens dont nous disposerions pour faire entendre dans un ensemble de 100 000 habitants au sein duquel nous ne serions qu’une goutte d’eau.
Cette réforme territoriale a été menée au pas de charge, elle a été conduite dans le désordre le plus total, en imposant des périmètres avant même d’avoir défini le contenu de ces périmètres. Nos anciens auraient dit en mettant la charrue avant les bœufs.
C’est là le sens des propos que nous avons tenus au Président de l’agglomération et au Préfet du Gard. « Il ne peut y avoir de décision sur les périmètres avant de clarifier les compétences, la politique fiscale, le devenir des personnels et la gouvernance des territoires qui seraient ainsi créés. »
Nous sommes passés par tous les stades.
En quelques mois, le projet d’agglomération alésienne est passé de 16 à 46 communes pour revenir à 27 puis finalement terminer à 50 dans un schéma départemental adopté en décembre mais qui pourrait être modifié dès janvier pour arriver peut-être à 52 ou 53 communes.
Une extension limitée aurait très certainement été bénéfique à l’agglomération et je peux comprendre en cela la détermination de son président.
Il est Président de l’agglo et son rôle est de défendre les intérêts de l’agglo.
Ca, c’était le scénario à 27 avec l’avantage, pour l’agglomération, de rester maître du jeu dans le cadre d’une extension et non d’une fusion. Tant pis pour ceux qui se retrouvaient intégrés de force (Générargues et St Sébastien) et tant mieux pour ceux qui après de longues négociations avaient obtenus … quelques avantages personnels.
Mais ce scénario, idéal pour l’agglo, à fait long feu et ce que l’on nous propose aujourd’hui est complètement différent.
Il ne s’agit pas d’une extension de l’agglo mais bel et bien d’une fusion de quatre communautés.
Des communautés avec des compétences différentes, confrontées à des problèmes différents, avec des fiscalités différentes, avec des niveaux d’endettement différents, avec des projets de territoire (quand ils existent) différents, avec des services à restructurer, avec des priorités à définir, une gouvernance qui sera forcément difficile à assurer.
Qui a aujourd’hui intérêt a un tel bouleversement ?
Les 16 communes actuelles de l’agglo ?
Si j’entends les messages qui m’arrivent, elles commencent à s’apercevoir qu’elles n’y retrouveront pas leurs comptes, qu’elles perdront de fait des moyens, de l’influence et du pouvoir.
Les 34 communes qui seraient intégrées ? Les deux tiers ont déjà exprimé que ce serait contre leur volonté.
Comment les choses vont-elles se dérouler maintenant ?
De quelle manière et à quel rythme ?
Le Schéma Départemental de Coopération Intercommunale du Gard a été adopté. Il a fait l’objet d’un arrêté préfectoral en date du 23 décembre dernier. Il s’agit, en quelques sortes, d’une feuille de route pour l’administration.
Depuis le 1er janvier, nous sommes entrés dans la phase de mise en œuvre de ce schéma.
Une circulaire ministérielle a été envoyée à tous les préfets le 12 janvier dernier pour préciser les conditions de mise en œuvre des schémas.
Cette circulaire rappelle le calendrier fixé par la loi de réforme territoriale qui fixe au 1er juin 2013 la date limite pour la signature des arrêtés de création des nouveaux EPCI issus de la fusion de plusieurs intercommunalités.
Avant d’en arriver là, Monsieur le Préfet devra, pour chaque intercommunalité modifiée ou créée, prendre un premier arrêté dit « de périmètre ».
La totalité des conseils municipaux des communes concernées sera alors invitée à délibérer favorablement ou défavorablement sur le périmètre proposé. Chaque commune disposera d’un délai de trois mois pour donner son avis.
Au terme de cette consultation, si la moitié au moins des communes a donné un avis favorable et si au moins un tiers des communes de chaque communauté est d’accord, Monsieur le Préfet pourra alors signer en 2012 le 2ème arrêté dit « de création » qui fixe notamment la date de « démarrage » de la nouvelle intercommunalité issue de la fusion des anciennes communautés qui disparaissent de fait.
Si cette majorité de communes n’est pas réunie il reviendra à Monsieur le Préfet d’attendre le 1er janvier 2013 et décider si il « passe outre » l’avis des communes ou s’il prend acte du refus, laissant ainsi chaque territoire dans sa configuration actuelle.
En cas de « passer outre », et pour autant que ces pouvoirs exceptionnels accordés aux préfets ne soient pas modifiés entre temps, le projet revient devant la commission départementale (CDCI) qui retrouve alors son pouvoir d’amendement.
Lors de l’entretien que la première vice présidente et moi-même avons eu le 13 janvier dernier avec Monsieur Bouziges, ce dernier nous a fait part de ses intentions en terme de calendrier concernant la création de la nouvelle agglomération alésienne.
Il a confirmé son engagement à donner « tout le temps nécessaire », ce sont les termes qu’il a employé, à la concertation entre les 4 communautés concernées afin que puisse, je dirais enfin, être engagée une discussion sur les compétences, sur les finances, sur la fiscalité, la gouvernance et le projet.
Ce n’est qu’au terme d’un accord sur ces points essentiels qu’il proposera en septembre, octobre ou plus tard si nécessaire, l’arrêté de périmètre qui sera soumis à l’avis des conseils municipaux.
Nous aurons donc tous à nous prononcer, à nouveau, mais cette fois ce sera avec les éléments que nous réclamons depuis si longtemps.
Sur certains territoires (vallée du Rhône, Grand Lussan,…) ce travail est déjà bien avancé, les arrêtés de périmètres seront pris rapidement afin de permettre le démarrage des nouveaux territoires au 1er janvier 2013.
Pour les autres territoires, nécessitant une réflexion plus importante, c’est le cas de l’intercommunalité à laquelle nous serions intégrés, une seconde vague d’arrêtés de périmètre et d’arrêtés de création devrait permettre un démarrage des nouveaux EPCI au 1er janvier 2014.
Je souhaite donc que les esprits s’apaisent, que l’ensemble des élus, quelle que soient les positions qu’ils ont défendu jusqu’à présent, restent mobilisés pour le fonctionnement de notre communauté afin que nous puissions continuer à apporter à nos populations les services qu’elles sont en droit d’attendre de nous.
Rien n’est joué, rien n’est définitif à ce jour.
Nous y participerons tous avec nos valeurs, avec nos convictions et, je le souhaite avec le respect des personnes sans lequel aucun débat démocratique n’est possible.
Elus ou citoyens nous avons tous une vie familiale, une vie personnelle, avec ses moments de bonheurs mais aussi ses moments difficiles.
J’ai, ce soir à Lézan, une pensée particulière pour la famille de Monsieur Husson
et pour toutes les familles qui, en 2011, ont été touchées par le deuil.
Nous avons, pour certains, d’autres combats à mener, des combats plus personnels contre le handicap, contre la maladie.
En ce début d’année 2012, je vous souhaite à tous de trouver la force de mener ces combats, de trouver l’épanouissement dans votre vie personnelle, de trouver le bonheur dans vos familles.
La force, l’épanouissement et le bonheur dont nous avons tous besoin. La force, l’épanouissement et le bonheur qui font de nous des hommes et des femmes libres.
Je vous remercie.
mercredi 25 janvier 2012
mardi 24 janvier 2012
Pour bien commencer l'année
Allez sur le site www.planetevegetal.com ( grossiste en légumes bio), cliquez sur le logo des restos du coeur , répondez à la question posée
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lundi 23 janvier 2012
Re billet d'humeur d'un lundi matin...
En effet, une habitante du village m'a envoyé une lettre pour se plaindre qu'elle n'avait pas été invitée au repas des Ainés alors qu'elle avait l'âge! Le problème est qu'elle n'est pas inscrite sur les listes électorales. Comment pouvions-nous alors savoir son âge si elle ne venait pas nous le dire comme le font très simplement et très cordialement d'autres personnes dans son cas?!!!
De plus, le colis ne lui semblait pas assez important par rapport à d'autres. C'est normal, elle a comparé avec des colis pour deux personnes alors qu'elle est seule, son compagnon n'ayant pas l’âge!
Ah, vraiment, il y a parfois des lundis matin comme ceux-là où l'on se dit que l'humain est difficile même si le reste du temps, on aime bien l'humain!!!
dimanche 22 janvier 2012
samedi 21 janvier 2012
jeudi 19 janvier 2012
mercredi 18 janvier 2012
Lettre à Monsieur le Procureur de la République / Dossier du 21 janvier 2011
Monsieur Le Procureur de la République,
Nous avons participé le 21 janvier 2011 à une manifestation pacifique à Anduze pour affirmer notre soutien à la Communauté de Communes Autour d’Anduze menacée de fusion avec le Grand Alès.
Lors de cette manifestation, nous avons été victimes de violences de la part des forces de l’ordre. Sans aucune sommation, les gendarmes, avec à leur tête le commandant Warrion, ont attaqué les manifestants avec des gaz lacrymogènes à bout portant, et ont porté des coups entraînant blessures. Parmi nous, se trouvaient plusieurs élus, dont la Conseillère Générale du Canton et le Président de la Communauté des Communes. Vous avez sans doute en votre possession la vidéo qui a fait le tour du monde via internet….
A la suite de ces évènements, que nous considérons comme graves pour notre République, nous avons été interrogés par l’Inspection générale de la Gendarmerie en février 2011. A ce jour, et depuis un an, la Gendarmerie Nationale, mise en cause au travers du comportement de son commandant, n’a fait aucune communication officielle susceptible d’apporter explications et/ou excuses à la population et aux victimes.
Par ailleurs, le Président de la Communauté des Communes a été auditionné par le Défenseur des Droits le 08 mars 2011, saisine 2011-18. La dernière fois qu’il a été interrogé sur les suites de cette audition, le Défenseur des Droits a écrit que « les pièces de procédures judiciaires en cours ne lui ont pas été communiquées, ce qui l’empêche implicitement de faire usage de ses pouvoirs d’investigation »…..
Nous avons voulu porter plainte auprès du tribunal d’instance d’Alès. Le 8 avril 2011, le Tribunal nous a convoqués pour moins de 5 minutes d’audience et pour…..se déclarer incompétent. Les avocats n’en ont pas été informés au préalable.
A la suite de quoi, nous vous avons adressé notre plainte par l’intermédiaire des avocats Maître Bourgois et Maître Tomasian.
Depuis que le dossier est dans les mains du tribunal de Nîmes, aucune nouvelle, malgré nos sollicitations.
Aujourd’hui, un an après les faits, nous nous adressons directement à vous afin de connaître l’état d’avancement de la procédure :
- Où en est l’enquête ?
- Quelles en sont les conclusions ?
- Le commandant Warrion a-t-il été mis en examen ?
- Quelles suites judiciaires seront données à cette affaire et dans quel délai ?
- Quand le défenseur des droits pourra-t-il disposer du dossier ?
L’absence persistante de réponse nous est incompréhensible et nous inquiète.
Nombreux sont ceux qui suivent notre démarche et cette situation concourt à alimenter le climat actuel de défiance de nos concitoyens envers les institutions de la République.
Nous sommes convaincus que vous êtes, autant que nous, attaché à la reconnaissance du droit d’opinion, individuel et collectif, et de son expression aujourd’hui en France. C’est pourquoi, nous vous alertons.
Nous comptons sur vous pour une suite et une information rapides dans cette affaire qui touche bien au de-là des 15/16?? citoyens et élus plaignants-signataires et vous remercions de bien vouloir nous recevoir.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Procureur de la République, l'expression de notre respectueuse considération.
lundi 16 janvier 2012
Souvenez-vous !
21 janvier 2011 : Gazage et matraquage de citoyens et d’élus par des forces de gendarmerie en gare d’Anduze
Devant le train, une manifestation pacifique, menée par des élus symboliquement munis d’écharpes tricolores. Citoyens et élus de la communauté de communes autour d’Anduze sont venus montrer leur volonté de préserver leur communauté menacée de fusion avec l’agglomération du Grand Alès par la réforme des collectivités territoriales.
Dans le train à vapeur des Cévennes spécialement affrété par eux, le Président et les élus (du Grand Alès) et leurs invités -dont le sous Préfet, doivent se rendre d’Anduze à Saint Jean du Gard, où devait se dérouler les vœux de l’agglomération.
Entre les deux, des gendarmes, avec à leur tête le commandant Warrion.
Sans aucune sommation et moins de 3 minutes après avoir discuté courtoisement avec les élus en tête du cortège, le commandant de gendarmerie gaze délibérément les manifestants en utilisant une bombe lacrymogène. La manifestation pacifique est dispersée par la force, plusieurs personnes sont blessées. Suite à la violence initiée par les forces de l’ordre, les manifestants reculent et laissent partir le train sous les huées.
Les images vidéo filmées sur place et les photographies des blessés ne laissent aucun doute ; elles tourneront en boucle sur internet et seront montrées par de nombreuses télévisions françaises et étrangères.
Dans les jours qui suivent l’évènement :
16 plaintes sont déposées par des citoyens dont 10 émanent d’élus victimes des violences.
La Commission Nationale de la Déontologie de la Sécurité est saisie par un parlementaire (saisine 2011/18), elle procède à l’audition de nombreux témoins.
Une enquête interne est confiée à l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale. Les victimes et les gendarmes sont entendus.
Une instruction est ouverte par le procureur d’Alès. La gendarmerie… est chargée de l’enquête.
Un an après, où en est-on ?
L’instruction est, nous dit-on, toujours « en cours » et le parquet n’a procédé à aucune mise en cause.
Le Défenseur des Droits a succédé à la CNDS. Les pièces de procédure qu’il a demandées au parquet ne lui ont toujours pas été communiquées ce qui, selon ses propres termes, « l’empêche implicitement de faire usage de ses pouvoirs d’investigation. »
La gendarmerie n’a fait aucune excuse aux victimes des violences.
Le Commandant Warrion a été muté au cours du printemps 2011.
Le procureur d’Alès a soulevé l’incompétence du TGI d’Alès. L’instruction, transférée sous la responsabilité du procureur de Nîmes, n’est toujours pas close et les avocats des plaignants n’ont, de ce fait, aucune communication des pièces de procédure.
Le collectif des victimes de la manifestation du 21 janvier 2011 en gare d’Anduze dénonce l’enlisement de la procédure et l’absence de collaboration du parquet qui empêche le Défenseur des Droits, autorité constitutionnelle indépendante, de faire usage de ses pouvoirs d’investigation.
Ils invitent la population et tous les citoyens opposés à la violence et attachés à la liberté de manifestation à venir les rejoindre pour soutenir leur démarche.
samedi 14 janvier 2012
Mademoiselle le Maire au Stade de la Mosson...
Une pensée au conseil municipal de Générargues qui faisait ses voeux à la même heure...
vendredi 13 janvier 2012
Et le jour où Mademoiselle le Maire a rencontré Monsieur le Préfet du Gard
Je suis arrivée la commune de Massillargues-Atuech était dans l'ensemble "Coutach Vidourle-Autour de Lédignan", je suis sortie, elle était dans l'ensemble Grand Alès et vendredi prochain?
jeudi 12 janvier 2012
J - 100 jours
Et plus important encore élections législatives les 10 et 16 juin...
mercredi 11 janvier 2012
mardi 10 janvier 2012
Billet d'humeur d'un mardi
Nous pouvons avoir tous des combats d'idées, ces combats d'idées peuvent être différents mais le devoir d'élu que nous avons est de nous respecter les uns les autres.
Des propos comme ceux cités précédemment sont inacceptables.
lundi 9 janvier 2012
Billet d'humeur d'un lundi
Véridique!!!
dimanche 8 janvier 2012
L'année 2011 vue par le premier adjoint de Massillargues-Atuech ou comment se partager une cérémonie de voeux...
2011 a encore été une année riche en événements importants pour notre village. J'aurais pu les relater dans l'ordre chronologique, c'est facile j'ouvre mon agenda, et je tourne les pages l'une après l'autre : le 8 janvier, cérémonie des vœux, le 10 janvier permanence à la mairie, le 18 syndicat intercommunal de l'eau, etc, en les passant ensuite au filtre de leur importance et de l'intérêt qu'ils présentent pour vous … Mais j'ai préféré les traiter dans l'ordre d'importance croissante en termes de conséquences pour la commune.
2011, comme les autres années, a donc connu son lot de chiens, non pas écrasés mais errants, et de déjections abandonnées de ci de là, au gré de leur humeur et de leurs besoins.
2011, c'est aussi la mise en discrétion des conteneurs à ordures ménagères, pour parler clair des poubelles. Cette mise en discrétion, ce camouflage si vous préférez, n'a pas obtenu, loin s'en faut, le résultat escompté. Oui, les poubelles ne sont plus à la vue de toutes et tous, cachées derrière des panneaux en bois. Le problème, c'est que derrière ces panneaux, on trouve de tout : matelas, lits d'enfant, téléviseurs, ordinateurs, fauteuils, vases en terre ou en verre, et même récemment un aquarium. Si vous en doutez, demandez donc à Philippe et Jérôme. Pourquoi est-ce que je vous parle de cela ce soir ? Je sais, comme vous, qu'aucun habitant de notre belle commune ne se laisserait aller à un adopter un comportement aussi égoïste, un comportement aussi irrespectueux, un comportement aussi asocial, un comportement, ne l'oublions pas répréhensible. Je vous en parle, parce que ce genre de comportement coûte de l'argent à la commune, et donc à vous. Certaines semaines, en particulier lors des fameux nettoyages de printemps, évacuer tous ces déchets nécessite une journée de travail de chacun de nos deux employés. Et pendant qu'il font cela, ils ne sont pas disponibles pour d'autres tâches, autrement plus importantes. Je vous en parle aussi, parce que, étant entendu qu'il ne s'agit pas d'habitants de notre commune qui font cela, si vous voyez une de ces personnes, je le répète encore étrangère au village, abandonner derrière les palissades en bois, un de ces objets que je vous citais tout à l'heure, rappelez lui gentiment et poliment, bien entendu, que la déchetterie intercommunale se situe à Anduze, à peine à six kilomètres, qu'il y a aussi un point d'apport à Ribaute, et que c'est gratuit pour les habitants de la 2C2A.
L'année 2011 nous a offert un nouvel épisode de la série bien connue "Les Experts à Massillargues-Atuech" : en pleine nuit, comme il se doit, l'alarme de la mairie se déclenche et réveille Aurélie, elle réveille son père et ils viennent tous deux sur place, et comme il n'y a pas de raison que je dorme pendant ce temps, elle me réveille aussi. Ensuite, c'est du scénario classique : sécurisation de la scène de crime, questions traditionnelles :"vous n'avez touché à rien ?", poudrage et pinceau pour rechercher d'éventuelles empreintes. A ce propos, Major, dans un épisode diffusé à la télé , ils utilisaient de la poudre rose, c'est plus sexy et moins salissant que la noire qu'utilisent vos subordonnés. Au final, rien, aucun indice matériel, aucun objet volé, mais des dégradations assez importantes : portes internes arrachées, murs et cloisons abîmés, alarmes détruites, y compris celle de sécurité incendie, et pour nous un énorme sentiment de gâchis et d’écœurement.
L'année 2011 nous a offert elle aussi la visite de nos amis les pompiers. Le 30 juin, en effet, et contrairement à ce que dise nos amis suisses, il y avait le feu au lac. Afin de satisfaire tout le monde on a eu droit à deux épisodes le même jour ! Le matin, intervention de l'infanterie, secondée par des miliciens venus du camping voisin. L'après-midi, ah l'après-midi, l'aviation ! L'après-midi également étaient présents l'infanterie et leurs miliciens. Mais aussi, comme chaque fois que l'aviation est là, des observateurs. Pas neutres les observateurs. Émus et tristes pour la plupart, savants et donneurs de conseils pour quelques-uns : "la mairie devrait avoir une motopompe pour remplir les camions de pompiers" ; merci de penser à eux, mais les pompiers ont tout ce dont ils ont besoin, en particulier des pompes dont le débit me laisse penser, qu'elle ne sont pas dans les possibilités budgétaires de notre commune. Au final, plus de peur que de mal : quelques ares de d'herbes et de roseaux partis en fumée, mais un mois plus tard tout ou presque avait repris son aspect habituel, six mois après, il n'en reste quasiment plus de traces, à part quelques troncs un peu noircis.
2011, c'est aussi la modification de la circulation autour du foyer et de la mairie. J'assume entièrement la paternité de ce projet devenu maintenant réalité. Pendant toute l'année scolaire 2008-2009, la municipalité a tenté une approche pédagogique pour assurer la sécurité des enfants ; à l'entrée et à la sortie de l'école, en empêchant le passage des véhicules devant le foyer à ces heurs-là. Bilan de l'opération : plus d'une heure perdue chaque jour par Philippe et Jérôme, et des automobilistes qui n'ont rien compris : dès qu'il n'y avait personne pour bloquer le passage, les voitures s'engouffraient à nouveau devant le foyer. Au final, quasiment chaque jour, le car était bloqué par un ou plusieurs véhicule, des enfants et des parents, enfin ceux qui garaient leur véhicule sur le parking, se déplaçant pour rejoindre leur véhicule au milieu des voitures en stationnement ou en mouvement. Alors j'ai lancé l'idée de rendre piétonnière la zone devant la mairie et le foyer, afin de sécuriser les déplacements de tous, enfants, adultes, personnes âgées et personnes à mobilité réduite. Cet aménagement a été conçu et réalisé, en liaison avec les services du Conseil Général, car il améliore également la sécurité du débouché sur la Départementale. Merci à notre Conseillère Générale préférée qui comme d'habitude a suivi et épaulé notre dossier. Il a également été conçu en liaison avec les services de secours et la société de cars en charge du transport scolaire. Ce n'est donc pas un choix sorti des élucubrations de technocrates incompétents et éloignés des réalités du terrain. Entre le mécontentement de quelques-uns, fâchés de devoir marcher dix ou vingt mètres de plus que leurs mauvaises habitudes, et la sécurité des piétons le conseil municipal a choisi. Car, être élu c'est faire des choix. Des choix bénins, "Quelle couleur pour les portes de la nouvelle classe ?", des choix plus importants, "Comment résoudre l'augmentation du nombre de repas servis à la cantine suite à l'ouverture de la troisième classe ?", des choix essentiels, "Sur quel territoire voulons-nous vivre, aujourd'hui, demain et après-demain ?".
Les réponses apportées par le conseil municipal et par vous à cette dernière question ont été lourdes de conséquences pour la commune, pour ses habitants, pour nous élus.
Jugez-en un peu.
En janvier, au cours d'une manifestation pacifique et bon enfant, des citoyens et des élus sont gazés, et tabassés pour certains, par un officier de gendarmerie. A-t-il pété les plombs, comme on dit, ou exécuté des ordres ? On le saura peut-être un jour, si le procès le concernant se déroule malgré les manœuvres de retardement mises en œuvre par la justice.
En juin, la commune est traduite en justice devant le Tribunal Administratif, sur plainte du Préfet, parce que le conseil municipal a l'idée insensée de recueillir votre avis sur le projet préfectoral relatif à l'intercommunalité. Le motif de cette plainte : nous n'avons pas respecté les délais entre la délibération et la consultation. A noter qu'une commune voisine, qui a respecté ces fameux délais, et qui suivait la même démarche démocratique que nous, a, elle aussi, été traduite au Tribunal Administratif. Elle aussi a vu sa démarche bloquée et la consultation prévue interdite. Pour quel motif ? Vu que les conseils municipaux n'avaient qu'un avis à donner, il n'y avait pas lieu de consulter la population !
En juin toujours, un collectif de citoyens de la commune prend le relais du conseil municipal, et organise la consultation. Un grand merci à eux. Le résultat est sans appel : l'équipe municipale et la population sont sur la même longueur d'ondes : c'est un NON massif au projet préfectoral.
En juillet, invités par la 2C2A à vous prononcer par voie postale, sur le même sujet, vous avez fourni la même réponse : NON au projet préfectoral.
La conséquence de ces choix, aussi bizarre que cela puisse paraître, est financière. Je croyais que nous vivions en démocratie. Je croyais que la liberté de pensée était un droit garanti dans notre pays. Je croyais que la liberté d'expression, inscrite dans notre constitution était un acquis intouchable. En fait, il n'en est rien. Pour nous faire payer, c'est le cas de le dire, notre opposition à ce projet, l'administration préfectorale ne nous a alloué aucune subvention pour la construction de la troisième classe. En clair, obéissez, soyez des moutons, ou laissez vos enfants dans des Algeco. Le conseil municipal avait prévu des marges budgétaires, au cas où … le cas est arrivé hélas ! Ce qui me fait enrager, c'est que cette subvention refusée, ce n'est pas l'argent de l'état. Non c'est votre argent, c'est notre argent, celui des impôts, celui de la TVA, que nous payons au quotidien.
Alors, même si je suis censé parler du passé et Aurélie du futur, je vais sortir de mon rôle, et parler quelques secondes de l'avenir. L'avenir en 2012, c'est en particulier deux scrutins importants au printemps : les élections présidentielles, puis les élections législatives. A chaque fois, au moment de mettre mon bulletin dans l'urne, je me poserai une question, et une seule : quel candidat défendra le mieux ma liberté de pensée ? La réponse à cette simple question déterminera le bulletin que je choisirai.
J'ai terminé ma rétrospective de 2011, mais ayant fait une incursion dans le futur, je vais y rester quelques instants de plus. L'an dernier, à la même époque, Aurélie, je t'avais souhaité une diminution de compétences, afin que tu puisses mieux te consacrer à tes fonctions réelles. Je ne sais pas si les astres m'ont entendu, mais il semble que cela ait été le cas, au moins en partie. Il y a bien encore, de temps en temps, quelqu'un qui veut un rendez-vous, avec toi et personne d'autre, pour signaler un lampadaire défaillant. Je t'avais également souhaité une année sans pompier ni gendarme. Là, les astres n'ont pas été sympa, on a eu droit aux deux. Une année 2011 sans coup fourré ni chausse-trappe. Là, les astres étaient carrément aux abonnés absents, où alors ils ont compris de travers.
Alors au moment de formuler des vœux pour 2012, je suis extrêmement gêné. Je vais donc me cantonner aux valeurs sûres. Je te souhaite donc pour cette année qui commence, de t'épanouir, tant sur le plan personnel, que professionnel ou public, entourée de l'affection de tes proches, de tes collaborateurs et de tes concitoyens.
Bonne année, Aurélie.
samedi 7 janvier 2012
Mon discours de voeux
Je tiens à vous remercier d'être présents pour la traditionnelle cérémonie des vœux de Massillargues-Atuech. Quel plaisir de vous voir tous réunis! Cette année, la cérémonie des vœux est placée sous le signe de l'espérance. Ainsi, vous trouverez des dessins autour de l'espérance et faits par les enfants fréquentant la garderie péri scolaire. Je tiens à les mettre à l'honneur ainsi que les deux animatrices, Sophie et Sonia.
Si vous vous rappelez l'an dernier nous avions innové pour le discours de ces vœux. Nous avons décidé de réitérer l'expérience cette année. Je laisse donc la parole à Jacky Rodière, premier adjoint qui va vous relater les événements de l'année 2011. Je reprendrai la parole et nous pourrons ensuite nous retrouver autour de mets locaux.
A moi donc de reprendre la parole! Et vous savez que j'aime cela! J'aime me retrouver devant vous à chaque début d'année pour vous présenter mes vœux pour l'année 2012 et aussi mon état d'esprit pour l'année qui s'annonce. Cette année, j'ai décidé d'être comment dire plus incisive ou plus diplomate, c'est à vous de voir! La cérémonie des vœux est là aussi pour que le Maire dise les mots qu'il ne peut pas vous dire tous les jours!
Avant de commencer, je souhaite remercier les élus présents et excuser les autres. Je tiens à excuser plus particulièrement Alain Beaud, Maire de St Sébastien d'Aigrefeuille et Président de la Communauté de Communes Autour d'Anduze (2C2A). Comme chaque année, nos deux communes organisent la cérémonie des vœux en même temps à la même heure. Je voudrais en plus d'excuser Alain, le remercier, le remercier de gérer notre intercommunalité comme il le fait, de manière droite, combattive, sincère et fidèle. En tant que première vice présidente, j'ai tenté tous les jours de l'année 2011 et je tenterai tous les jours de l'année 2012 d'être à ses côtés, de le soutenir, de le suppléer du mieux que je pourrai et tant que je pourrai autant sur le côté politique que sur le côté amical. Je sais, pour être proche de lui que la fonction de président d'une intercommunalité et encore plus de la 2C2A n'est pas chose aisée tous les jours, que parfois le poids est lourd à supporter quand en plus, le physique est fragile. Et oui, les élus sont des humains!
Vu que je suis dans la catégorie « remerciements », je voudrais continuer. Alors chaque année, on me dit il faut arrêter de remercier. Mais vous savez quand on dirige une commune, on a souvent « la tête dans le guidon », on fait les choses, on réagit au coup par coup et on oublie de dire simplement « Merci ». Alors ce soir je veux rattraper ces oublis. Tout d'abord, un merci chaleureux à l'ensemble du personnel communal de M-A, aux anciens, aux moins anciens et aux plus récents (Serge Prioux, cuisinier et Véronique Marchand, gérante de l'APC) et un merci un peu plus particulier à Florence Julian, secrétaire générale et à Sophie Méjean pour me supporter quotidiennement, pour avoir supporté administrativement en 2011 des périodes pas simples du tout.
Et puis dans les remerciements je ne peux pas oublier le conseil municipal de M-A, une équipe de choc, toujours là dans les bons et les mauvais moments (et il y en a eu en 2011) Une équipe (et j'y tiens) municipale est faite d'hommes et de femmes, de différences et de points communs, de sensibilité, de persévérance et de caractère. Ces conseillers municipaux se retrouvent autour de valeurs, ces valeurs qui les ont fait me dire oui pour que nous nous présentions devant vous en 2008. Chacun a sa place, chacun a sa fonction, chacun a sa délégation. Cela me donne l'occasion de dire haut et fort que parfois, cette équipe peut faire des erreurs (qui, ici ou dans l'ensemble de la commune, n'a jamais fait d'erreurs?) Par contre, le seul objectif poursuivi par mon équipe municipale est l'intérêt général de notre commune. Alors stop aux critiques personnelles sur l'un ou l'autre des membres du CM de M-A! Élue à l'âge de 30 ans et femme de surcroît, je savais que la tâche ne serait pas simple mais je ne croyais pas que parfois, la bêtise puisse atteindre des sommets. Alors juste pour rétablir les éléments et les fonctions de chacun. Je suis le Maire, j'ai trois adjoints avec chacun des délégations précises et des conseillers municipaux avec eux-aussi, des domaines de compétences particuliers. Former et être à la tête d'une équipe, c'est cela, savoir se mettre en avant quand il le faut, savoir se retirer et laisser la place à ses délégués ou suppléants, savoir se faire entendre de manière respectueuse, diplomate et juste. Je tente de le faire à chacune de mes interventions, à chacune de mes actions, à chacune de mes prises de positions (et désolée si cela peut ennuyer certains représentants de l'État car mes prises de position sont prises de concert avec le CM!) . Laisser la place aux autres cela ne signifie pas, comme certaines personnes méprisantes peuvent le croire, que ce sont les autres qui gèrent la mairie car eux, ce sont des hommes, car eux, ce sont des personnes plus âgés que moi... Il y a souvent des contre vérités qu'on souhaite rétablir, c'est mon cas ce soir.
Et puis, je sais que vous êtes venus un peu pour çà, parlons réforme territoriale. Vous avez pu suivre les différents épisodes dans la presse mais aussi dans le bulletin municipal. L'occasion de vous préciser que jusqu'à preuve du contraire, les décisions qui seront prises par M-A le seront par un conseil municipal et non pas par certaines personnes se permettant de parler à ma place dans les médias! Le 15 décembre dernier, les membres de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) ont voté le Schéma de Départemental de Coopération Intercommunal (SDCI) intégrant la commune de Massillargues-Atuech et la Communauté de Communes Autour d'Anduze moins la commune de Cardet à un ensemble de 50 communes comprenant le Grand Alès, la communauté de communes de la région de Vézénobres, celle du Mont bouquet ainsi que 5 communes volontaires St Jean de Serres, Massanes, Vabres, St Bonnet de la Salindrinque et St Croix de Caderle.
Alors aujourd'hui on me dit « Si vous ne voulez pas, trouvez rapidement une autre intercommunalité? » Le CM comme il l'a à nouveau réaffirmé est contre toute intercommunalité forcée. Le mandat donné par vous, électeurs a été la défense de la Communauté de Communes Autour d'Anduze. Aujourd'hui, on me dit qu'elle est morte mais pourquoi tuer une structure qui fonctionne de manière optimale, qui a des finances saines, un projet de territoire cooper'actif?
Aujourd'hui, ce n'est pas de l'aménagement du territoire qui se fait c'est du déménagement de territoire! On met des communes avec d'autres, on parle alors de périmètre mais où est le projet de territoire de ces communes rassemblées, avec quelles finances existeront-elles, sur quelles compétences reposeront-elles et surtout avec quel personnel fonctionneront-elles? A toutes ces questions, quelle réponse: prenez une décision rapidement avant qu'on vous intègre de force? Depuis hier, nous savons que si nous ne prenons pas une décision avant le 20 janvier, le Préfet nous intégrera dans l'ensemble « Coutach Vidourle-Autour de Lédignan » Les communes sont aujourd'hui des pions qu'on déplace au gré des envies des politiques politiciens. Vous dérangez, on vous change de périmètres pour que vous ne dérangiez plus ou en tout cas moins. Est-ce cela l'aménagement du territoire? Je ne crois pas. Jeudi 12 janvier à 20h, le CM se réunira pour envisager la suite à donner à la demande du Préfet. Nous envisageons bien entendu de vous informer, de vous consulter, dans la mesure du possible vu les délais extrêmement courts!
Alors, hier, j'ai compris ce que voulait dire « s'écarter du schéma préfectoral », ce mot m'a été dit par le conseiller du Ministre de l'intérieur le 19 décembre dernier lors de ma visite à Paris. Et comme je lui ai précisé, je vous le dis aussi à vous, je serai très vigilante sur cet « écartement ». En effet, je veillerai, et de nombreux élus avec moi, que s’écarter ne soit pas synonyme pour certains « grands » élus, parlementaires par exemple, d’écarter certaines communes qui prennent la parole trop fort et trop souvent. Il faut savoir que dans certaines CDCI, et cela n’a rien à voir avec des questions politiques, certains territoires ont été des monnaies d’échange pour assouvir certains autres territoires.
En tout cas, si Massillargues-Atuech dérange c'est que nous avons dit des choses qui titillaient, nous avons pris des positions qui énervaient. Peu importe la structure dans laquelle sera notre commune, il y a une affirmation que je vous fais aujourd'hui solennellement et en toute sérénité, c'est que tant que ce CM sera celui qu'il est, il continuera à titiller, il continuera à poser des questions là où d'autres vont tête baissé, il continuera à vouloir faire de la politique « amateur », cette « politique autrement » que nous défendons chaque jour, cette politique autrement que j'ai défendu devant le Tribunal Administratif, cette politique autrement que j'ai exposé au conseiller du Ministre de l'intérieur. Oui, elle existe cette politique autrement! N'en déplaise aux cabinets préfectoraux qui sont amusés qu'un Maire travaille dans les terres, qui en sourient. Et oui, Mesdames et messieurs, tous les élus locaux ne vivent pas d'indemnité de fonction, de diverses représentations dans des conseils d'administration ou autre. Il y a des élus et ils sont nombreux à organiser toutes leurs journées pour concilier le bien commun et leur vie professionnelle et privée.
L'année 2012 est une année électorale avec les présidentielles et les législatives. C'est le moment de démontrer que vous souhaitez que votre parole soit entendue. Certains partis ont annoncé clairement l'abrogation totale de la réforme territoriale pour la reprendre à zéro sur des bases saines. Pour ma part et comme je souhaite être transparente avec vous, j'ai décidé d'apporter mon parrainage à Eva Joly afin qu'elle défende entre autre dans cette campagne présidentielle des idées d'écologie politique et ainsi une nouvelle organisation démocratique, marquant le passage vers une VI éme République, qui aille au bout du processus de décentralisation et redonne toute leur place aux pouvoirs locaux et aux populations, en rupture avec l'injuste réforme territoriale, porteuse de lourdes menaces contre les communes et les territoires ruraux.
Comme vous le savez, nous en avons entendu parler, Le président de la République est venu à Alès pour le classement au patrimoine mondial de l'Unesco des Causses et des Cévennes le 4 octobre 2011. Il a fait un discours d'une très grande pertinence et ce soir, ce n'est pas souvent mon habitude de citer le Président de la République mais je tiens à le faire en espérant que cette pertinence soit entendue par certains.
« Il y a, dans ces Cévennes, une unité que j'oserais qualifier de spirituelle tant elle semble englober la terre et le ciel. Cette terre, la vôtre, a un caractère et une identité qui se retrouvent dans le caractère et dans l'identité de tous ceux qui se sont enracinés ici.
Ce caractère et cette identité ont été forgés par la géographie, par l'Histoire et par la foi. Ce caractère et cette identité, ils ont été forgés par de grands malheurs qui ont laissé des blessures aussi profondes dans les mémoires que les gorges des Gardons dans la montagne, mais cette identité et ce caractère ont aussi forgé une espérance.
Et une espérance qui, ici, dans les Cévennes, malgré les épreuves, ne s'est jamais éteinte. Nous avons le devoir de maintenir ce qui nous a été transmis. Nous le devons à la mémoire de ceux qui se sont littéralement tués à la tâche pour survivre et pour que nous, nous puissions vivre. Votre terre est née de la formidable ténacité des hommes qui l'ont travaillée au prix d'un combat séculaire, mais au fond en venant ici, je me demandais si ce n'est pas dans un autre combat que ce pays a trempé son caractère.
Parce que le combat qui s'est livré ici il y a plus de trois siècles a non seulement construit l'identité cévenole, mais il a assigné à la France une mission historique : la défense de la liberté de conscience.
C'est ici que l'on a mené ce combat, et c'est ici qu'on l'a gagné. Ici même, il y a trois siècles, des paysans, des artisans, de simples bergers, au fond tout un petit peuple dont l'horizon ne dépassait que très rarement ces montagnes et qui avait été nourri aux écritures saintes, ce petit peuple a donné à l'Europe médusée une incroyable leçon de liberté. Et vous êtes les héritiers de ce petit peuple si courageux. Les huguenotes enfermées sur ordre du Roi à Aigues Mortes au XVIIIe siècle avaient gravé sur la pierre de leur cachot le mot : « Résister ».
Ce mot a toute sa signification aujourd'hui, il est né ici. Ce mot est à lui seul, pour une famille comme pour un pays, un héritage, le plus bel héritage qui soit. Un peuple résiste, un peuple ne se met pas à genoux.
Ce mot, gravé à même le sol par des femmes abandonnées de tous, mais qui, jusqu'au bout, conservèrent intact l'espérance et la foi, ce mot, notre pays et vous en connaissez le prix. N'oublions pas que c'est ici, dans ces vallées et ces montagnes qui nous entourent, que la France a forgé, pour la livrer au monde, l'idée même, l'idée universelle de liberté de conscience. Faisons de l'exemple de vos aïeux, un exemple pour les jeunes générations et faisons ensemble que cette liberté de conscience à laquelle nous attachons tant de prix, nous ne finissions pas par nous y habituer, nous ne la laissions pas contester, pour que ceux qui nous succéderont, puissent bénéficier de la même liberté de conscience. »
Que rajouter de plus, Monsieur le Président de la République à vos propres mots sinon que j'aurai souhaité que chacun des élus présents lors de votre discours entende et comprenne le sens de ces mots. Mais ne vous inquiétez, Monsieur le Président de la République, Nous ici, à Massillargues-Atuech, petit village gallo-romain, nous allons garder l'espérance, notre esprit de résistance, notre liberté de conscience que nous ont transmis nos ancêtres.... et nous en sommes fiers!
L'an dernier, je terminais mon discours en vous parlant de Stéphane Hessel et de son livre « Indignez-vous ». Cette année, je vais vous parler du livre qu'il vient d'écrire avec Edgar Morin intitulait « Le chemin de l'espérance ». Ils terminent leur œuvre sur cette idée: « … ce qui pour nous est certain, c'est que nous avons besoin aujourd'hui d'une nouvelle politique, une politique du vouloir-vivre et revivre qui nous arrache à une apathie et à une résignation mortelles. Cette politique du vouloir-vivre prendra les traits d'une politique du bien-vivre... Le vouloir-vivre nourrit le bien-vivre, le bien-vivre nourrit le vouloir-vivre; l'un et l'autre, ensemble, ouvrent le chemin de l'espérance »
A vous tous, à vos familles et vos proches, au personnel et au conseil municipal de Massillargues-Atuech et plus généralement à notre commune, je souhaite une année 2012 riche d'indignation, riche de découvertes, riche de curiosités, riche de résistance, riche de liberté de conscience, riche du partage collectif. Ouvrons tous ensemble le chemin de l'espérance!
Je vous invite à lever le verre de l'amitié pour l'avenir dynamique de notre commune et de ses habitants...
Merci de votre attention
lundi 2 janvier 2012
Il est encore le temps...
L'année 2011 a été faite de "combats" plus ou moins faciles. Celui que nous devons gagner chaque jour est celui de démontrer que les élus ne sont pas au dessus de tout, au dessus de ceux qui les ont élus.
Meilleurs vœux à tous et surtout... n'hésitez pas à vous informer, à dialoguer, à échanger!
Vous pouvez aussi mettre des commentaires sur mon blog!!!