jeudi 29 décembre 2011
mercredi 28 décembre 2011
mardi 27 décembre 2011
lundi 26 décembre 2011
A vous de vous exprimer...
Les enfants de la garderie périscolaire ont travaillé sur ce thème et leurs œuvres seront accrochées dans la salle du foyer. Si vous aussi, ce thème vous inspire, le conseil municipal sera ravi de mettre à l'honneur vos œuvres (dessins, poèmes, citations...).
Vous avez jusqu'au jeudi 5 janvier pour envoyer ou déposer vos projets à la Mairie de Massillargues-Atuech
Adresse postale: 351 Route de Massillargues 30140 Massillargues-Atuech
Courriel: mairie.massillargues-atuech@wanadoo.fr
dimanche 25 décembre 2011
vendredi 23 décembre 2011
Entendu par une habitante de Massillargues-Atuech
"Tu sais, Aurélie, si la connerie des gens était une énergie, nous n'aurions pu besoin du nucléaire!"...
jeudi 22 décembre 2011
A méditer et reméditer...
mercredi 21 décembre 2011
mardi 20 décembre 2011
A méditer...
lundi 19 décembre 2011
En primeur, mon intervention au Ministère de l'Intérieur
INTERVENTION DU 19 DECEMBRE DELEGATION DU PARTI OUVRIER INDEPENDANT DEVANT LE CONSEILLER DU PHILIPPE RICHERT
DOSSIER DE MASILLARGUES-ATUECH ET COMMUNAUTE DE COMMUNES AUTOUR D’ANDUZE
Présentation de Massillargues-Atuech : commune de 700 habitants dont la population triple au moment de l’été. C’est une commune viticole et touristique.
Pour situer le dossier, le SDCI du Gard a été adopté jeudi 15 décembre 2011. Il a été voté d’un bloc : intercommunalités et syndicats. Certains élus ont exprimé leur mal être juste après le vote en précisant qu’ils n’étaient pas pour le schéma sur la partie intercommunalités mais que leurs syndicats avaient été sauvés donc ils avaient approuvés !
Présentation de la Communauté de Communes Autour d’Anduze : 8 communes de montagne et de plaine avec plus de 10000 habitants. Son slogan est « une ambition solidaire ». Aucun critère de la réforme territoriale ne pouvait la voir disparaître et pourtant…
Deux liens forts unissent cette intercommunalité : la terre et l’eau.
La terre des célèbres vases d’Anduze, terre de la plaine viticole, terre des forêts. La 2c2a comprend des communes de montagne et de plaine, elle est couverte à 90% par des cultures (agriculture, sylviculture).
L’eau avec le Gardon et ces non moins célèbres gardonnades. A noter que dès sa création, la 2C2A a pris la compétence voirie intercommunale d’où son slogan d’ambition solidaire. La 2C2A est un territoire solidaire en particulier avec cette compétence. Certaines communes, Anduze en premier n'auraient pu se relever après les inondations de 2002 sans l'intercommunalité. La 2C2A a pris en charge l'ensemble de la gestion et du coût financier de ce dossier qui pour les 8 communes membres s'élevaient à plus de 6 millions d'euros. N'est ce pas là la preuve de la solidarité ?
A ce niveau, je suis dans l’obligation de rappeler l’histoire qui nous emmène à la position du bourg centre qui souhaite intégrer la communauté de communes du Grand Alès. A l'issue des élections municipales de 2008, une grande partie des conseils municipaux des 8 communes membres de la Communauté de Communes Autour d'Anduze a été renouvelée. De nouvelles têtes sont apparues, des personnalités ont quitté la place politique et d'autres ont fait leur entrée.
Depuis 1999, date de création de la 2C2A, le travail dans cette structure territoriale a été la mise en place de réelles compétences, l'élargissement d'un périmètre. En mai 2008, Bonifacio Iglesias est élu Maire d’Anduze et aussi conseiller général du canton. Le 14 avril le conseil communautaire confie la présidence de la communauté au deuxième adjoint d’Anduze, Bernard Vierne, candidat proposé par Mr Iglésias et Christian Deligat, premier adjoint est élu vice-président. Ce dernier me propose la place de première vice présidente de la 2C2A. Et nous commençons donc à tous travailler. Deux mois plus tard, Monsieur Iglesias est déclaré inéligible pour des erreurs sur des comptes de campagne et perd son mandat de conseiller général. A partir de là, les événements s'activent (Bernard Vierne se voit retirer sa délégation à la demande du Maire, il n’est plus membre du conseil communautaire et Anduze perd, de fait, la présidence de la communauté). Sans vouloir être polémique, je souhaite juste vous apporter ces précisions importantes pour la suite du sujet brûlant qu'est l'intercommunalité. Nous sommes face à une situation engendrée par un problème anduzo-anduzien, un problème de personnes, un problème d’égo. Nous sommes tous des élus ayant pour seule finalité l'intérêt général et nous ne devons jamais sortir de ce cadre-là.
En 2009, un nouveau président est élu au sein de notre intercommunalité, Alain Beaud, Maire de St Sébastien d'Aigrefeuille et dans la foulée, avec la délégation Développement Local, je défends la mise en place d'un projet de territoire intercommunal qui est validé en conseil communautaire le 4 septembre 2009. Ce projet de territoire a la particularité de mener en parallèle deux phases aussi essentielles l'une que l'autre. La première phase établit un diagnostic et élabore un projet, la synthèse du territoire vu et décrit par la population intercommunale et les acteurs, il définit des orientations stratégiques et des actions prioritaires. La deuxième phase est l'organisation de séminaires d'élus auxquels sont conviés l’ensemble des conseillers et où durant trois séances, ils ont réfléchi aux interactivités avec les territoires limitrophes au regard des lois intercommunales et la capacité de la Communauté de Communes Autour d'Anduze de mener la mise en œuvre de son projet de territoire.
Le 30 septembre 2010, le conseil communautaire décide de:
- réaffirmer son attachement à la 2C2A en renforçant sa gouvernance et en mobilisant ses compétences dans la mise en œuvre de son projet de territoire
- renforcer sa politique de partenariat avec les intercommunalités voisines par l'intermédiaire de différents types de coopérations (ententes, conventions..)
Ce travail de projet de territoire avec la population et les élus n'est pas un travail dont on sort le même. Cela démontre qu'à plusieurs, on est plus forts. Cela démontre que le citoyen a le besoin de participer à la chose publique. Elus, nous devons être à la hauteur des attentes du citoyen. Quand le citoyen se pose des questions sur l'aménagement de son territoire, nous avons le devoir d'y répondre. C’est ce que nous avons tenté de faire.
De fait sur notre territoire, la mobilisation citoyenne est très forte, elle a été médiatisée nationalement et même internationalement le 21 janvier 2011 avec les événements du Petit Train. Cette mobilisation citoyenne pacifique a été bafouée par un commandant de gendarmerie. Des élus et des citoyens ont été gazés, deux citoyens ont été molestés. Je ne m’étendrai pas sur ce point-là vu que le dossier est entre les mains de la justice. J’en profite juste pour indiquer que cette affaire ne doit pas être enterrée, cela ne serait accepté de personne !
Aujourd’hui, je me présente devant vous avec quatre questions.
Quelle est notre légitimité a décidé de l’aménagement d’un territoire qui est à l’opposé de celui qui nous a fait élire en 2008 ? Le conseil municipal de Massillargues-Atuech et beaucoup d’autres ont défendu une communauté de communes rurales et les SDCI veulent les intégrer dans une communauté d’agglomération.
Où est la notion de concertation quand dans certains départements, elle s’est résumée à une réunion avec le Président et les vice présidents de l’intercommunalité avec un avis déjà fait ? Certes, la concertation sur ces départements a eu lieu avec les services de l’Etat, avec les acteurs socio-économiques mais aussi et je pense que c’est regrettable avec certains élus et pas d’autres !
Notre devise républicaine est « Liberté, Egalité, Fraternité ». Si je me suis présentée à des élections municipales c’est parce que je suis fière de cette devise et que je souhaite, par mon engagement, la défendre. Cependant où est l’égalité de traitement et de chance quand on voit que si Massillargues-Atuech et de fait la Communauté de Communes Autour d’Anduze avait été dans le Var et pas dans le Gard, le SDCI ne serait pas adopté et que ce territoire aurait encore le temps de pouvoir argumenter les raisons de sa continuité !
Enfin, je souhaite savoir que signifie pour l’Etat le consensus et le large consensus ? Est-ce par exemple un avis sur la présentation du schéma du Préfet qui crée une communauté d’agglomération de 46 communes dont 25 la refuse ? Est-ce une commune dont les citoyens rejettent à deux reprises le schéma du Préfet à plus de 90% ? Est-ce quand la population d’une communauté de communes (Autour d’Anduze) répond à plus de 55% à un sondage organisé l’été à un moment peu propice au débat politique et rejette à 82% le schéma du Préfet ? Je ne comprends décidément plus rien à la grammaire !
Respectons nos engagements, respectons nos populations ! Nous avons été élus pour faire de l’aménagement du territoire et non pas du déménagement de territoire !
Je vous remercie de votre attention.
Monsieur le Conseiller du Ministre me remercie de la présentation de ce dossier et des éclaircissements que j’ai pu apporter. Il souligne le fait qu’au Ministère ce dossier est suivi de près. Il indique qu’en effet, sur ce territoire qu’il appelle lui-même « 2C2A », on voit bien que tout n’est pas fini, que la concertation n’est pas terminée et qu’on est très loin du consensus. Pour lui, la concertation doit continuer dans la mise en œuvre du SDCI. Il tiendra informé le Préfet de la rencontre d’aujourd’hui et de cette demande de poursuite de la concertation. Il me demande de prendre rendez-vous avec le Préfet pour discuter de cette rencontre et voir quelles suites peuvent être données.
Monsieur le Conseiller demande comment s’est déroulée la manifestation de dimanche. Je lui réponds que tout s’est déroulé dans une ambiance festive et conviviale. Un service d’ordre s’est organisé de manière spontanée avec les citoyens présents, je lui précise qu’il n’y avait aucun gendarme et qu’en effet, ce n’était pas nécessaire. Il y avait environ 400 personnes qui venaient dénoncer l’intercommunalité forcée et le déni de démocratie suite aux deux huis-clos votés pour les deux dernières réunions de la CDCI. Environ 20 personnes n’ont pu assister à ces réunions qui doivent avoir lieu publiquement si pas de souci de sécurité majeure. La raison de sécurité a été invoquée par le Préfet du Gard alors qu’il n’y avait que vingt personnes pour la plupart retraités. Je devais être la plus jeune et je n’ai pas l’habitude de porter d’arme… si ce n’est ma parole !
Il a été étonné et surpris de cette mobilisation et du nombre de personnes en particulier à ce moment de l’année.
Monsieur le Conseiller du Ministre a indiqué que lors de la mise en œuvre du SDCI, le Préfet pouvait « s’écarter du schéma » sur des points particuliers où la concertation et le consensus n’étaient pas présents. J’ai repris la parole pour lui préciser que je serai très vigilante sur cet « écartement » En effet, je veillerai et de nombreux élus avec moi que s’écarter ne soit pas synonyme pour certains « grands » élus, parlementaires par exemple, d’écarter certaines communes qui prennent la parole trop fort et trop souvent. Je n’ai aucun souci pour Massillargues-Atuech, si ma commune demande un bon de sortie de l’agglo, elle l’aura sans aucun souci mais ce que ma commune et plus largement la population intercommunale veulent c’est qu’on respecte leur choix ! Il faut savoir que dans certaines CDCI, et cela n’a rien à voir avec des questions politiques, certains territoires ont été des monnaies d’échange pour assouvir certains autres territoires. C’est pourquoi je serai vigilante sur ce point-là et j’appellerai l’ensemble des élus à l’être aussi.
Monsieur le Conseiller du Ministre indique qu’il transmettra l’information à PhilipPe Richert. Il souligne rester longtemps sur le dossier de Massillargues-Atuech et de la Communauté de Communes Autour d’Anduze car ce qu’il dit là est général pour tous les autres dossiers. Il insiste sur l’importance d’un « dialogue de bonne foi » entre tous les acteurs du dossier de la réforme territoriale.
samedi 17 décembre 2011
Inauguration de la classe de Massillargues-Atuech (2° partie)
Madame la Conseillère Générale, Mesdames et messieurs les élus, Mesdames et Messieurs les enseignants, les enfants, chers amis,
Et oui, encore quelques minutes à me supporter! Quelle mise en scène chaque fois! J'entends déjà la délégation de mes amis de la montagne, Générargues en l'occurrence, qui va me dire « décidément, à M-A , il ne font jamais rien comme les autres! Et bien oui, je vous ai déjà dit que M-A était un village gallo-romain, que ces habitants et donc ces élus étaient entêtés et que ces derniers voulaient toujours être originaux!
Allez, arrêtons la plaisanterie, on avait prévu un discours officiel dans la salle municipale !
Pour voir si vous suivez, tout à l'heure je disais: Se forger sa propre opinion, son propre argumentaire tout en respectant celui de l'autre! C'est l'école qui donne cette formidable capacité à tout humain. Pour moi, chaque matin, on me dira que je suis sensible, mais je suis fière d'entrer dans la Mairie, d'aller dans mon bureau, de regarder par la fenêtre, je suis la vigie de cette Mairie, de regarder la cour de recréation si les enfants sont sortis ou de regarder dans chaque classe, ces têtes penchaient sur leurs bureaux et de me dire que les valeurs de la République sont toutes réunies dans ce pôle Services Publics (Mairie, École, Agence Postale Communale, Foyer et maintenant place pour la cohésion sociale), tout est réuni dans ce lieu perdu entre Massillargues et Atuech, au milieu des vignes, au centre de la ruralité, cette ruralité qui n'est pas un vain mot!
Je me souviens encore de ce jour de janvier 2009 où Madame l'inspectrice d'Académie annonçait au maire de Tornac et à moi même, l'ouverture d'une classe pour la rentrée 2009. Après notre contentement, le deuxième sentiment a été « Mais où va t-on la mettre? » Une salle à Tornac, peut être trop petite à voir mais prévue depuis longtemps pour abriter le secrétariat de mairie. L'unique solution qui se dessinait était l'installation d'un préfabriqué! Pas terrible comme salle de classe mais Mme Rieu me consolait en me disant que dans certains communes ce ne sont que des préfabriqués. L'inspectrice d'Académie a alors indiqué que la condition pour qu'il y ait une ouverture de poste en septembre 2009 était qu'une construction soit envisagée relativement rapidement. Pour M-A, cet algecco ne pouvait être qu'une solution provisoire donc nous nous sommes lancés dans la construction d'une autre classe. Financièrement, ce programme était lourd pour une commune comme la nôtre mais le bien être des enfants étaient plus importants encore.
Alors, rapidement, nous nous sommes tournés vers nos amis financeurs ce dont je vous ai parlé tout à l'heure:
La Région et l'Ademe qui a vu d'un très bon œil la mise en place de la géothermie dans un programme énergétique global pour la Mairie, le jardin d'enfants intercommunal et la totalité de l'école Jacqui Privat. A noter et ce n'est pas moindre pour une commune de 700 habitants, nous sommes site d'expérimentation de la géothermie sur des bâtiments publics. Un peu d'honneur ne fait jamais de mal !
le CG30 par l'intermédiaire de notre conseillère générale a tout de suite suivie avec le FDE
et puis, l’État... Nous sommes tombés sur l'instauration de la DETR (dotation équipement des territoires ruraux) Je pose tout de suite un dossier pour 2011, on me répond que la commune a toutes les chances de l'obtenir vu que c'est une classe, vu que cela fait deux ans qu'on a rien eu et puis nous attendons, nous construisons. Et un jour, las d'attendre, je téléphone à la sous préfecture où une personne gênée au bout du fil m'indique que nous n'aurons rien et que nous pouvons bien entendu reposer un dossier. Veuillez m'excuser, Monsieur le Sous Préfet, mais là, on arrête les constructions de classe ! Monsieur le Sous-Préfet, je ne veux nullement vous mettre mal à l'aise, je suis même honorée que vous soyez venus aujourd'hui malgré les événements d'hier. Cependant vous me permettrez d'en vouloir juste un petit peu à votre prédécesseur car bien que j'entends votre réponse m'indiquant que nous avions reçu une somme d'argent il y a deux ans, je ne peux éloignée de mon esprit que cette décision est lié aux prises de position de mon conseil municipal et de moi-même et je ne pourrai jamais me l'enlever de la tête. L'engagement a peut être ce prix, Monsieur le Sous Préfet pour ma part, je trouve que le prix est élevée pour une commune!
Après avoir remercié les financeurs, je voudrais m'adresser à toutes les personnes qui ont contribué à la construction de cette classe
Merci en premier lieu, à ceux qui ont permis que nous ayons du terrain, une bande de terrain de 200 m² qui nous manquait pour nos projets, Jacqui Privat et sa famille nous l'ont cédé gratuitement et c'est à souligner
Merci à l'architecte, Jean-Louis Roux qui a supporté une équipe d'élus locaux conscients de ce qu'ils voulaient et de ce qu'ils ne voulaient pas, qui a supporté un Maire remarquant la moindre petite tâche!
Merci aux premiers conducteurs de chantier, Jacky, Philippe, aux seconds Thierry, Michel, René, Jérôme aux finalisateurs, Catherine, Adrien, Clémence et Marie
Merci enfin à tous les artisans. Spéciale dédicace aux redoublants que nous avons surveillé, épié durant deux années, sur deux classes, à la dernière ils étaient au top. Sauf peut être Carlos , vous savez sur la porte! Merci au peintre Roux Patwil pour le magnifique rose que je souhaitais, le rouge boucherie un peu moins mais bon on fera avec!
Merci à Sophie et à la secrétaire générale Florence pour avoir subi sans rien dire les assauts des entreprises qui n'étaient pas payées car l'architecte était aveuglé ou à l’hôpital.
Merci à Danielle et Sonia qui ont assuré les fins de chantier et l'entretien
Bon gré mal gré, tout a été fin prêt pour le 5 septembre.
Vous avez remarqué que vous êtes accueillis dans la cour de l'école par un totem, le totem de la convergence offert par l'association « Stop Gaz de schiste » à la commune suite à la manifestation sur la transition énergétique de cet été. Ce symbole de convergence est conforme aux idées de la commune de Massillargues-Atuech, commune ouverte sur les autres, ouvertes aux initiatives, solidaire (même si parfois comme hier cela lui a coûté cher!), elle le restera, elle restera battante, défendant ses idées et les argumentant dans le respect total de tous.
Cette école Jacqui Privat avec ses trois classes est maintenant tournée vers l'avenir avec une énergie renouvelable de qualité. Il ne reste plus qu'à bien y travailler, bien apprendre, bien développer et construire sa pensée. Je laisse le soin aux enseignants de faire cela en leur disant que la commune leur donnera tous les moyens nécessaires pour bien le faire comme elle l'a toujours fait.
L école est là pour libérer chacun des inégalités. Elle doit être une chance et un tremplin pour développer tous les talents et permettre à chacun de trouver sa place dans la société. Au quotidien la commune de Massillargues-Atuech tente de donner corps à ce grand dessein.
Je souhaite terminer mon discours par cette citation de Paul Valéry que je trouve très approprié dans le contexte actuel : « L'éducation ne se borne pas à l'enfance et à l'adolescence. L'enseignement ne se limite pas à l'école. Toute la vie, notre milieu est notre éducation, et un éducateur à la fois sévère et dangereux.» C'est cela qui donne le piquant à la vie !
vendredi 16 décembre 2011
Inauguration de la classe de Massillargues-Atuech (1° partie)
Quelques petites indications sur le déroulement de cette après midi. Suite à mes quelques petits mots, les enfants de l'école Jacqui Privat vont nous faire un petit cadeau, je laisserai la parole à Cathy Desplan pour nous le présenter. Les enfants iront ensuite déguster le goûter offert par la Municipalité de M-A au Foyer. Quant à nous, nous visiterons la classe et nous monterons dans la salle municipale pour les discours officiels et ensuite nous partagerons ensemble le café gourmand.
« Je ne retournerai pas à l’école parce qu’à l’école on m’apprend des choses que je ne sais pas ! » Voici la parole de mon filleul à son retour de classe un jour d’énervement. Sympathique pour commencer un discours d'inauguration de classe !
Chers enfants, chers enseignants, chers vous tous,
Il était une fois deux petits villages comme il en existent beaucoup d'autres en France. Ils avaient deux écoles mais pas suffisamment d'enfants pour les remplir. Alors ils ont décidé de s'unir dans un seul objectif, celui de garder leurs classes, de garder leurs enfants dans les villages. C'est bien connu les enfants c'est la vie d'un village, c'est son dynamisme. Ils ont alors crée un RPI, un Regroupement Pédagogique Intercommunal. Alors un RPI pas tout à fait comme les autres mais ces villages n'aiment pas être comme les autres. Ils ont chacun leur spécificité, chacun leurs différences, chacun leur caractère et chacun leur personnalité, comme toutes les autres communes de France c'est ce qui fait la richesse de notre pays. Un RPI avec deux écoles au fonctionnement propre. Tornac et Massillargues-Atuech sont les noms de ces deux villages. Tornac a donc pris les plus jeunes enfants, Massillargues-Atuech les plus âgés auxquels on rajoutait la garderie municipale de l'époque. Et bon gré mal gré, le RPI s'est développé, des classes se sont ouvertes, bon gré mal gré et des enfants de plus en plus nombreux ont été accueillis dans les deux écoles.
Dès 2008,un programme de rénovation de la Mairie et de fait des salles de classe a débuté sur M-A. La commune a construit la première classe juste à côté de celle existante et puis parallèlement à cette classe, en 2009, il y a l'ouverture d'une 6° classe sur le RPI. Alors pour équilibrer les deux villages, Massillargues-Atuech a construit une deuxième classe à la suite de l'autre. Vous avez compris une plus une plus une autre, cela fait trois! En effet, le conseil municipal de M-A ne voulait pas que les élèves restent trop longtemps dans une structure qu'on appelle Algecco. N'est ce pas mieux d'avoir des murs solides en brique monomur, des fenêtres en Alu, des portes en bois, une superbe charpente visible? Le conseil municipal de M-A a pensé que oui même si construire une classe çà coûte de l'argent. Alors, bien sûr, des amis financeurs ont été là pour la première classe, certains sont restés pour la seconde et d'autres sont partis. On dit que c'est le cours de la vie, on a des amis, on les gagne on les perd. Espérons juste que c'est le cours de la vie! Et qu'un jour ces amis reviendront!
En plus d'inaugurer votre classe, chers élèves du CE1-CE2, nous inaugurons la fin du programme d'aménagement des bâtiments communaux: un Pôle services Publics avec la Mairie réaménagée et un Pôle scolaire avec l'école Jacqui Privat et enfin le jardin d'enfants intercommunal. L'ensemble de ces bâtiments est chauffé en géothermie, énergie du futur et énergie douce pour les enfants.
Je réserve les remerciements pour le discours plus solennel de tout à l'heure, je vous épargne cela les enfants mais il y a des personnes cependant que je veux remercier vivement devant vous, des personnes qui sont là, d'autres qui sont partis, ce sont les enseignants. En premier Éric Bastide, monsieur le directeur, le pilier de cette école, celui qui a tout vu, tout vécu, tout subi, ensuite Sandrine Cammal, l'ancienne compagne d'Éric (certaines semaines ils ont vécu plus d'heures ensemble qu'avec leurs conjoints respectifs). Sandrine, quant à elle, a aussi tout vu, tout vécu, tout subi et elle est partie vers d'autres horizons avant que les travaux soient tous terminés. En tout cas, je tenais à avoir une pensée pour elle. Et puis Jean-Yves qui a connu un peu de travaux avec ceux du jardin d'enfants. Cela ne lui a pas fait peur, il est venu en toute connaissance de cause à Massillargues-Atuech puisque quand il est venu visiter, tout était en chantier et il a bien voulu rester!
Et puis Cathy, l'enseignante qui a vraiment inauguré cette classe, Cathy qui était dans le village juste à côté il y a quelques années, Cathy qui a vécu l'ouverture de la 6° classe avec tous les soucis que cela engendrait mais aussi tous les points positifs pour nos villages. Cathy qui a attendu que les porte manteaux soient installées, que le tableau soit arrivé, que les rideaux soient posés (d'ailleurs on a découvert à ce moment-là son côté artistique avec les papiers de plusieurs couleur sur les vitres!) Merci Cathy d'avoir compris que parfois malgré toute la bonne volonté, les choses ne se mettent pas en place facilement, merci d'avoir gardé ce sourire en toute occasion. Cela fait chaud au cœur à des élus locaux sur le pont durant les mois de juillet et d'août pour que tout soit prêt pour la rentrée. Nous espérons avoir été à la hauteur non seulement les élus mais les agents techniques, Philippe qui a suivi les travaux et géré les petits détails de dernière minute et Jérôme, il fallait bien être deux parce que les détails devenaient parfois des montagnes!
Juste pour terminer, car j'avais dit court le premier discours, je voudrais m'adresser à vous les enfants pour vous dire que l'école laïque, l'école que défendent vos enseignants de la meilleure manière est le lieu d'apprentissage des connaissances, de l'argumentation, de la discussion. L'école vous donne tous les moyens pour développer vos opinions, pour vous construire une pensée, pour défendre vos idées, pour défendre votre point de vue, pour savoir écouter l'autre et vous faire entendre de l'autre. Parfois, certains pourront vous dire que ce que vous pensez n'est pas le bon chemin, que c'est eux qui ont raison, si vous voyez les choses de petite taille, ils vous diront qu'il faut les voir de grande taille. Mais si avec votre opinion vous avez un argumentaire construit, vous ne risquez rien. Défendez vos idées, défendez ce en quoi vous croyez, c'est la plus belle capacité que l'école nous donne! Et l'école vous apprend aussi le respect. Ne jamais mépriser l'autre car il n'a pas la même opinion que vous. Se forger sa propre opinion, son propre argumentaire tout en respectant celui de l'autre! C'est l'école qui donne cette formidable capacité à tout humain. C'est pourquoi tous ensemble, nous ne pouvons que défendre cette école, cette école républicaine et laïque!
Information de dernière minute
Monsieur le Sous-Préfet qui avait prévenu de sa venue à l'inauguration de la classe de Massillargues-Atuech dès la réception de l'invitation vient d'indiquer qu'il avait un empêchement de dernière minute et qu'il ne pourrait être présent!
Je suis extrêmement déçue même si je m'y attendais...
jeudi 15 décembre 2011
... Merci Marie de m'avoir éclairé cette journée éprouvante!
Réconfort après cette journée éprouvante: "... J'ai envie de partager ce livre avec toi, livre choisi au hasard...Puis, au fil de la lecture, j'ai senti à quel point ce qui est inscrit en nous demeure. Voilà, je suis heureuse d'avoir croisé ta route, femme de courage. Que l'année 2012 te soit douce, heureuse et remplie de cette belle énergie qui est en toi..."
Journée éprouvante...
Au final, la 2C2A incorpore le Grand Alès moins la commune de Cardet qui a demandé d'aller sur Coutach Vidourle . Dans ce grand ensemble, la communauté de communes Région de Vézenobres, la communauté de communes du Mont Bouquet plus les communes de St Jean de Serres, Massanes, Ste Croix de Caderle, St Bonnet de la Salindrinque et Vabres. Formidable déménagement du territoire!
J'espère qu'utiliser comme monnaie d'échange la Communauté de communes Autour d'Anduze et celle de la Région de Vézenobres reviendra un jour en pleine gueule de certains élus comme un boomerang!
Fini d'être gentille, ça va faire mal!
mercredi 14 décembre 2011
mardi 13 décembre 2011
Et la suite...
Gérard Schivardi
maire de Mailhac
Aux maires ayant indiqué qu’ils souhaitaient faire partie de la délégation
reçue au ministère de l’intérieur
le lundi 19 décembre à 15h
Chers (es) collègue (s)
Notre délégation sera reçue le 19 décembre à 15h au ministère de l’intérieur, 11 bis rue des Saussaies Paris 8 ème (métro Georges Clemenceau ligne 1).
Comme le dit ma collègue maire de Massillargues-Atuech dans une lettre au Premier ministre : « Je vous demande de vous pencher sur notre situation et de faire respecter vos recommandations d’apaisement et de délais supplémentaires (…) ».
Le préfet du Gard veut inclure la Communauté de Communes Autour d’Anduze dans le Grand Alès contre la volonté de la majorité des communes qui la composent. Selon le préfet : « Certains ont interprété les déclarations du premier ministre disant qu’il fallait donner du temps au temps comme enterrement de la loi (…) En fait la loi reste la loi (…) le Grand Alès est une affaire close ».
D’autres préfets ont réagi à l’opposé :
…comme celui d’Indre-et-Loire qui « ne croyant pas aux mariages forcés ni aux divorces conflictuels »… « ne se laissera pas enfermer dans un calendrier » (La nouvelle république 6-12-2011). Il a confirmé ces déclarations devant le congrès des maires de ce département :
« Il y a aujourd’hui deux projets de loi qui sont déposés, l’un par l’AMF, l’autre par le Sénat, j’attendrai que le législateur se prononce »…
… ou comme celui le préfet de Région des Bouches-du-Rhône, Hugues Parents qui, « face aux blocages » (…), « n’a pas voulu trancher dans le vif à quatre mois de l’élection présidentielle » et en conséquence a décidé « que les Bouches-du-Rhône n’auraient pas de schéma départemental de coopération intercommunale ».
C’est dans cette situation que notre délégation sera reçue au cabinet de Philippe Richert ministre des collectivités territoriales auprès du ministre de l’Intérieur lundi 19 décembre.
Nous appuyant sur la lettre que nous a adressée le Président de la République en réponse à la demande d’audience maintenant cosignée par 725 maires - « la réforme repose autant que possible sur l’idée de volontariat » - nous apporterons les dossiers argumentés de nos communes pour réclamer que « notre choix soit respecté » en matière d’intercommunalité.
Nous rendrons compte des réponses qui seront apportées à cette délégation lors d’une conférence de presse qui se tiendra à l’issue de cette délégation à 16 h 30 au bar-restaurant « le Saint-Laurent », 10 rue des Saussaies, Paris 8 ème.
Nous nous retrouverons si vous le voulez bien dès 14 h 30 pour organiser cette délégation au Bar- Restaurant « le Saint Laurent » (face au ministère voir plan ci-joint)
Merci d’apporter votre écharpe qui sera utile pour la presse.
Avec mes sentiments républicains les meilleurs,Gérard Schivardi.
Communiqué du Parti Ouvrier Indépendant
COMMUNIQUE du Parti Ouvrier Indépendant
11 décembre 2011
Le Parti ouvrier indépendant (POI), qui combat contre l’intercommunalité forcée, pour la démocratie communale et le maintien des 36.000 communes, informe qu’une délégation de maires se rendra le lundi 19 décembre 2011 à 15h00 au Ministère de l’Intérieur « pour réclamer, avec les dossiers de nos communes, que soit respecté le « volontariat » en matière d’intercommunalité dont parle le Président de la République dans la réponse qu’il nous a faite » (lettre de Gérard Schivardi aux 600 maires qui soutiennent publiquement cette délégation.)
Deux maires du Gard participeront à cette délégation.
Le 15 décembre 2011 se tiendra à Nîmes la dernière session de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI). Concernant les communes de la Communauté de Communes Autour d’Anduze (2C2A) qui refusent leur rattachement à l’Agglo, le Préfet a déclaré que « le Grand Alès, c’est une affaire close ».
Il foule ainsi aux pieds la volonté majoritaire des communes et de leurs habitants, qui ont eu l’occasion de s’exprimer clairement dans les consultations qui leur ont été proposées.
On voit que le « volontariat » dont parle le Président de la République ne s’applique pas dans le Gard !
Pire, la CDCI fonctionne visiblement comme une chambre d’enregistrement des décisions prises par le Préfet. La règle des 2/3 des inscrits (et non des présents !) pour faire passer un amendement illustre le caractère antidémocratique de cette loi sur la réforme des collectivités territoriales, qui doit être abrogée.
Pire encore, le Préfet a imposé lors de la dernière réunion de la CDCI un huis-clos, « pour des raisons de sécurité. (sic !)
Le Parti Ouvrier Indépendant soutient l’appel des maires et des associations qui demandent à la population de se réunir devant la Préfecture du Gard le jeudi 15 décembre à partir de 8h30 à l’occasion de la dernière réunion de la CDCI.